Le tabagisme en France
In: Regards sur l'actualité, Heft 298, S. 77-87
ISSN: 0337-7091
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In: Regards sur l'actualité, Heft 298, S. 77-87
ISSN: 0337-7091
World Affairs Online
In: Revue d'économie politique, Band 112, Heft 1, S. 13-31
ISSN: 2105-2883
Résumé Les pouvoirs publics, représentés par la Mission Interministérielle à la Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), considèrent que la prévention par l'information est un moyen efficace de lutte contre le tabagisme juvénile. Devrait-on alors privilégier quelques relais précis pour les campagnes de prévention ? Dans cet article, nous mesurons l'impact de différentes sources d'information sur la consommation de tabac des adolescents scolarisés en France, à l'aide de données de l'INSERM. Nous montrons que les relais traditionnels de l'action sanitaire publique, comme les médecins et l'école, n'assurent pas de prévention primaire du risque tabagique. Ce dernier est lié à des hétérogénéités inobservables fortement corrélées au moral du jeune. La prévention du tabagisme passe donc avant tout par une détection des jeunes en situation de détresse psychologique.
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 41, Heft 1, S. 67-78
ISSN: 2101-0064
Résumé Alors que les campagnes de prévention contre le tabac s'inspirent des techniques de la propagande, le dégoût y apparaît comme un ressort cherchant à associer le fumeur à des images ou à des idées repoussantes. Nous avons sélectionné une centaine de spots et d'affiches antitabac diffusés en Europe occidentale, aux États-Unis ou en Australie depuis vingt ans afin d'y déceler les différentes mises en scène du dégoût. Celui-ci y apparaît sous plusieurs aspects : corps malades, fumeurs malodorants, comportements inspirant un sentiment de rejet. Si ces images visent à avertir le spectateur des dangers du tabac, elles participent aussi parfois d'une stigmatisation des fumeurs.
Le tabagisme est reconnu en France comme la première cause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que le tabac est responsable chaque année de 60 000 décès. Actuellement, un jeune adulte sur deux, dans la tranche d'âge 18-24 ans fume. Les informations sur les méfaits du tabagisme n'ont pas, dans cette population, un réel impact sur la décision d'arrêter de fumer car le « bénéfice » immédiat (plaisir éprouvé, dimension sociale de la cigarette, stimulation intellectuelle…) l'emporte sur la considération d'un risque qui se situe à long terme ; vient s'ajouter à cela les propriétés addictives de la nicotine qui rendent le sevrage difficile.Face à ce constat, la Mutuelle générale de l'Éducation nationale a demandé à l'Inserm une expertise collective afin de disposer d'une argumentation scientifique et médicale pour définir une politique d'aide au sevrage adaptée notamment à la population étudiante. Des résultats de cette expertise dépendront les modalités de la prise en charge éventuellement proposée allant de la politique de prévention (secondaire) fondée sur l'information collective (groupes de réflexion, groupes de paroles) à la prise en charge médicale.Pour répondre à cet objectif, l'Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d'experts dans les domaines de l'épidémiologie, la socio-économie, la santé publique, la psychologie clinique et convoqué plusieurs professionnels de santé à venir présenter leur expérience en tabacologie devant le groupe d'experts.Le groupe d'experts a structuré sa réflexion autour des questions suivantes :• Quelles sont les données épidémiologiques concernant le tabagisme en France et les caractéristiques sociodémographiques des fumeurs ? Comment se situe la France par rapport aux autres pays ? Comment estimer l'évolution du tabagisme ?• Quelles sont les données sur le tabagisme des adolescents et des jeunes adultes ? Quelles sont les données spécifiques à la population étudiante ?• Quels sont les facteurs sociaux, culturels, individuels qui influencent l'arrêt du tabagisme ?• Quelles sont les méthodes d'arrêt médicamenteuses et non médicamenteuses disponibles et dont l'efficacité est évaluée ?• Pourquoi et comment les programmes communautaires sont-ils nécessaires à l'aide à l'arrêt du tabac ?• Quelles sont les implications médico-économiques des programmes d'aide à l'arrêt ?• Quelles sont les expériences françaises d'aide à l'arrêt actuellement recensées et évaluées ?L'interrogation des bases bibliographiques internationales a conduit à sélectionner environ 630 articles dans ce domaine. Au cours de sept séances de travail organisées entre les mois d'octobre 2001 et mai 2002, les experts ont présenté une analyse et une synthèse des travaux publiés au plan international sur le tabagisme. Les interventions de différents professionnels de santé impliqués dans l'aide à l'arrêt du tabagisme en France, présentées en fin de rapport dans la partie communication, ont apporté un éclairage complémentaire au travail d'analyse. Les deux dernières séances de travail ont été consacrées à l'élaboration des principales conclusions et des recommandations.
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Le tabagisme est reconnu en France comme la première cause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que le tabac est responsable chaque année de 60 000 décès. Actuellement, un jeune adulte sur deux, dans la tranche d'âge 18-24 ans fume. Les informations sur les méfaits du tabagisme n'ont pas, dans cette population, un réel impact sur la décision d'arrêter de fumer car le « bénéfice » immédiat (plaisir éprouvé, dimension sociale de la cigarette, stimulation intellectuelle…) l'emporte sur la considération d'un risque qui se situe à long terme ; vient s'ajouter à cela les propriétés addictives de la nicotine qui rendent le sevrage difficile.Face à ce constat, la Mutuelle générale de l'Éducation nationale a demandé à l'Inserm une expertise collective afin de disposer d'une argumentation scientifique et médicale pour définir une politique d'aide au sevrage adaptée notamment à la population étudiante. Des résultats de cette expertise dépendront les modalités de la prise en charge éventuellement proposée allant de la politique de prévention (secondaire) fondée sur l'information collective (groupes de réflexion, groupes de paroles) à la prise en charge médicale.Pour répondre à cet objectif, l'Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d'experts dans les domaines de l'épidémiologie, la socio-économie, la santé publique, la psychologie clinique et convoqué plusieurs professionnels de santé à venir présenter leur expérience en tabacologie devant le groupe d'experts.Le groupe d'experts a structuré sa réflexion autour des questions suivantes :• Quelles sont les données épidémiologiques concernant le tabagisme en France et les caractéristiques sociodémographiques des fumeurs ? Comment se situe la France par rapport aux autres pays ? Comment estimer l'évolution du tabagisme ?• Quelles sont les données sur le tabagisme des adolescents et des jeunes adultes ? Quelles sont les données spécifiques à la population étudiante ?• Quels sont les facteurs sociaux, culturels, individuels qui influencent l'arrêt du ...
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Le tabagisme est reconnu en France comme la première cause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que le tabac est responsable chaque année de 60 000 décès. Actuellement, un jeune adulte sur deux, dans la tranche d'âge 18-24 ans fume. Les informations sur les méfaits du tabagisme n'ont pas, dans cette population, un réel impact sur la décision d'arrêter de fumer car le « bénéfice » immédiat (plaisir éprouvé, dimension sociale de la cigarette, stimulation intellectuelle…) l'emporte sur la considération d'un risque qui se situe à long terme ; vient s'ajouter à cela les propriétés addictives de la nicotine qui rendent le sevrage difficile.Face à ce constat, la Mutuelle générale de l'Éducation nationale a demandé à l'Inserm une expertise collective afin de disposer d'une argumentation scientifique et médicale pour définir une politique d'aide au sevrage adaptée notamment à la population étudiante. Des résultats de cette expertise dépendront les modalités de la prise en charge éventuellement proposée allant de la politique de prévention (secondaire) fondée sur l'information collective (groupes de réflexion, groupes de paroles) à la prise en charge médicale.Pour répondre à cet objectif, l'Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d'experts dans les domaines de l'épidémiologie, la socio-économie, la santé publique, la psychologie clinique et convoqué plusieurs professionnels de santé à venir présenter leur expérience en tabacologie devant le groupe d'experts.Le groupe d'experts a structuré sa réflexion autour des questions suivantes :• Quelles sont les données épidémiologiques concernant le tabagisme en France et les caractéristiques sociodémographiques des fumeurs ? Comment se situe la France par rapport aux autres pays ? Comment estimer l'évolution du tabagisme ?• Quelles sont les données sur le tabagisme des adolescents et des jeunes adultes ? Quelles sont les données spécifiques à la population étudiante ?• Quels sont les facteurs sociaux, culturels, individuels qui influencent l'arrêt du ...
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In: Drogues, santé et société, Band 6, Heft 1, S. 105-142
ISSN: 1703-8847
Les conséquences néfastes du tabagisme pendant la grossesse ont été largement documentées. On sait également que pendant cette période les mères sont plus susceptibles de réduire ou cesser leur consommation de tabac. En dépit de l'information transmise sur les conséquences du tabagisme, certaines femmes maintiennent cette habitude pendant la grossesse et cette situation se retrouve plus souvent chez les mères de milieux défavorisés socio-économiquement. La signification que les femmes donnent au tabagisme pendant la grossesse, qu'elles soient fumeuses ou non, a cependant été peu étudiée. Le but de cette recherche était d'identifier les représentations sociales du tabagisme pendant la grossesse de femmes enceintes ainsi que leurs perceptions des messages qu'elles reçoivent à cet effet.
Les données ont été recueillies à partir d'entrevues semi-dirigées avec des femmes enceintes de milieux socioéconomiques variés. Toutes les femmes rencontrées ont affirmé que le tabagisme pendant la grossesse était nocif et qu'il devait être évité, quoique plusieurs d'entre elles ne semblaient pas en mesure d'en identifier avec précision les conséquences pour l'enfant à naître. Or, au-delà des connaissances véhiculées et intégrées sur les aspects nocifs du tabagisme pendant la grossesse, c'est bien plus l'identité sociale et ses fondements qui vont déterminer la perception du risque et, de là, le comportement tabagique, mais aussi, la représentation sociale dominante du tabagisme pendant la grossesse. En effet, les normes sociales, mais aussi les rapports sociaux, les expériences personnelles et celles de l'entourage, construisent la perception du risque de ces femmes et agissent sur leur potentiel à modifier leurs comportements.
L'exposition des enfants à la fumée de tabac peut avoir des conséquences graves. Qu'en savent les parents en 2014 ? L'objectif principal de l'étude est de déterminer si le niveau de connaissance des parents est influencé par des facteurs socio-démographiques. L'objectif secondaire est d'identifier les sujets les moins bien connus des parents afin d'orienter la prévention en soins primaires. - Matériel et méthode Il s'agit d'une étude prospective descriptive multicentrique. Cent vingt-sept questionnaires ont été recueillis entre mai et octobre 2014, répartis entre la maternité du Belvédère à Mont-Saint-Aignan et les maisons médicales de Fontaine-le-Bourg et Neufchâtel-en-Bray. À partir d'une note attribuée à chaque parent répondeur, nous avons identifié un groupe « bonne connaissance » et un groupe « mauvaise connaissance ». Nous les avons ensuite comparé avec les données socio-démographiques collectées. - Résultats Nous n'avons trouvé aucune différence significative entre les 2 groupes. Il y a toutefois une proportion plus importante de sujets ayant un niveau d'étude inférieur dans le groupe de « mauvaise connaissance » (34,3% vs 19,8 % dans le groupe « bonne connaissance »), ce qui ne représente qu'une tendance puisque p=0,09. Par ailleurs, nous avons mis en lumière 2 sujets mal connus des parents : la Mort Subite du Nourrisson (MSN) et la possibilité d'allaitement même en cas de tabagisme maternel. - Conclusion Il est nécessaire de majorer la communication autour de ce sujet, tant sur le plan individuel (allongement des consultations de prévention, utilisation de marqueurs du tabagisme…) que collectif (groupes d'éducation thérapeutique, campagnes de prévention, politiques de lutte contre le tabagisme passif intensifiées…).
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L'exposition des enfants à la fumée de tabac peut avoir des conséquences graves. Qu'en savent les parents en 2014 ? L'objectif principal de l'étude est de déterminer si le niveau de connaissance des parents est influencé par des facteurs socio-démographiques. L'objectif secondaire est d'identifier les sujets les moins bien connus des parents afin d'orienter la prévention en soins primaires. - Matériel et méthode Il s'agit d'une étude prospective descriptive multicentrique. Cent vingt-sept questionnaires ont été recueillis entre mai et octobre 2014, répartis entre la maternité du Belvédère à Mont-Saint-Aignan et les maisons médicales de Fontaine-le-Bourg et Neufchâtel-en-Bray. À partir d'une note attribuée à chaque parent répondeur, nous avons identifié un groupe « bonne connaissance » et un groupe « mauvaise connaissance ». Nous les avons ensuite comparé avec les données socio-démographiques collectées. - Résultats Nous n'avons trouvé aucune différence significative entre les 2 groupes. Il y a toutefois une proportion plus importante de sujets ayant un niveau d'étude inférieur dans le groupe de « mauvaise connaissance » (34,3% vs 19,8 % dans le groupe « bonne connaissance »), ce qui ne représente qu'une tendance puisque p=0,09. Par ailleurs, nous avons mis en lumière 2 sujets mal connus des parents : la Mort Subite du Nourrisson (MSN) et la possibilité d'allaitement même en cas de tabagisme maternel. - Conclusion Il est nécessaire de majorer la communication autour de ce sujet, tant sur le plan individuel (allongement des consultations de prévention, utilisation de marqueurs du tabagisme…) que collectif (groupes d'éducation thérapeutique, campagnes de prévention, politiques de lutte contre le tabagisme passif intensifiées…).
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In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 7, Heft 4, S. 535-547
ISSN: 1777-5906
In: Schweizerische Ärztezeitung: SÄZ ; offizielles Organ der FMH und der FMH Services = Bulletin des médecins suisses : BMS = Bollettino dei medici svizzeri, Band 84, Heft 47, S. 02482-02482
ISSN: 1424-4004
In: Agora: débats, jeunesses, Band 63, Heft 1, S. 61-75
ISSN: 1968-3758
Aujourd'hui la prévention du tabagisme chez les jeunes est d'autant plus déterminante que la précocité de l'expérimentation est désormais identifiée comme un facteur de risque important pour l'installation durable dans la consommation et la dépendance. Plusieurs études récentes ont montré une hausse du tabagisme ces dernières années en France parmi les adolescents. À partir des données du Baromètre santé, cet article s'intéresse aux perceptions et aux comportements relatifs au tabagisme des jeunes de 15 à 30 ans, à leurs similitudes et à leurs différences, en regard des politiques de lutte antitabac.
In: Drogues, santé et société, Band 6, Heft 1, S. 143-178
ISSN: 1703-8847
La prévalence du tabagisme chez les individus souffrant de schizophrénie est élevée. Ceux-ci sont plus susceptibles d'être de gros fumeurs et de présenter une dépendance à la nicotine. Chez les schizophrènes, la nicotine corrige certaines anomalies neurophysiologiques comme les déficits de filtrage sensoriel. La normalisation de ces paramètres est liée à la stimulation d'un récepteur nicotinique particulier, le récepteur alpha-7. La prise d'antipsychotiques peut à la fois influencer le profil tabagique des personnes souffrant de schizophrénie et être influencée par le tabagisme. En effet, la fumée générée par la combustion du tabac induit le métabolisme de plusieurs antipsychotiques. La nicotine peut également atténuer certains effets indésirables liés à la prise de cette classe de médicaments. Tous ces éléments font foi des liens particuliers qui unissent la schizophrénie et son traitement au tabagisme.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 26 / n° 105, Heft 2, S. 69-88
ISSN: 2101-0218
L'examen des données par génération illustre bien l'hétérogénéité des habitudes tabagiques passées de même que la convergence présente entre sociétés et entre hommes et femmes. Les hommes québécois se sont distingués par des taux élevés de tabagisme et de cancer du poumon et les femmes françaises, par des taux très faibles. Ces différences disparaissent avec les générations nées dans les années 50 et 60. Un rapprochement accru de la mortalité totale des hommes et des femmes est prévisible, du moins pour les causes de décès reliées au tabac. Mais celle-ci se manifestera, sexes réunis, différemment. Ainsi, peu de changements dans la mortalité par cancer du poumon sont à prévoir au Québec, bien qu'une baisse soit possible ; par contre, une hausse est probable en France où le cancer du poumon devrait devenir, comme c'est déjà le cas au Québec, la principale cause de mortalité par cancer de la femme.