Parlements et transfert de souveraineté
In: Informations constitutionnelles et parlementaires, Heft 186, S. 68
ISSN: 0251-3617
7048 Ergebnisse
Sortierung:
In: Informations constitutionnelles et parlementaires, Heft 186, S. 68
ISSN: 0251-3617
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 12, Heft 1, S. 35-49
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 69, Heft 2, S. 313-348
ISSN: 1953-8146
RésuméCet article analyse les modalités de l' appropriation territoriale qui caractérisent la période de transition entre ancien et nouveau régime colonial, pendant laquelle les Européens ont construit leur territoire colonial en Afrique. Il aborde la construction juridique de la souveraineté coloniale en étudiant un corpus de traités conclus entre représentants de l' autorité coloniale française et chefs d'État africains au XIXesiècle – un instrument juridique d'appropriation peu étudié jusqu'à présent par les historiens du droit international. La terminologie en usage dans ces traités révèle l' indétermination des catégories et, à travers elle, les incertitudes des négociateurs européens quant au régime de domination qu'ils entendent imposer, jusqu'à ce que le protectorat émerge finalement comme le dispositif juridique le plus courant pour régler les partages et les transferts de souveraineté, reposant sur une distinction entre souveraineté extérieure et intérieure. Dès lors, le consentement ou non des chefs africains à ce type d'arrangement juridique dépend de leur conception de leur souveraineté comme divisible ou indivisible.
In: La Pensée, Band 394, Heft 2, S. 29-41
Contre Hegel qui affirme que la souveraineté s'incarne dans le monarque, Marx répond que le peuple est souverain. Mais cette rectification n'est pas fondée sur une analyse politique, elle se développe à partir d'une critique interne de la logique de Hegel : celui-ci pose la souveraineté comme un sujet autonome à la recherche d'un substrat alors qu'elle est en vérité la qualité relative à un sujet ; et « un » sujet ne signifie pas que ce sujet doit être unique, il peut être multiple, et c'est le peuple qui est souverain. La dialectique de Hegel est le masque d'un choix politique préalable, comme le montre aussi l'affirmation selon laquelle une Constitution ne peut pas être totalement changée par une décision extérieure, affirmation qui ignore la réalité des révolutions. En fait Hegel propose une idée de la politique calquée sur la religion, et sépare l'état de la société civile ; Marx propose au contraire de les unifier : c'est en tant que cordonnier que le cordonnier sera député.
In: Revue défense nationale, Band 801, Heft 6, S. 134-139
ISSN: 2117-5969
DCNS, héritier d'une longue histoire industrielle et navale, contribue directement à renforcer notre souveraineté nationale en développant des capacités industrielles spécifiques, bénéficiant à l'exportation de nos produits de défense et consolidant, dès lors, notre souveraineté économique au profit de notre défense.
World Affairs Online
In: Humanisme: revue des Francs-Maçons du Grand Orient de France, Band 337, Heft 4, S. 40-42
La souveraineté, régulièrement identifiée comme un sujet de philosophie politique dérangeant pour notre modernité, est une notion dont le caractère abstrait constitue la condition de la pertinence comme arbitre de la régulation imposée par la figure de l'État et par la légitimité que celui-ci acquiert dans les structures de type moderne et démocratique. C'est parce que la souveraineté est abstraite que l'autorité est légitime. L'idée que la souveraineté ne fonctionne pas sans un soupçon d'abstraction qui permet de lier le principe d'autorité avec une logique rationnelle est au coeur de cet ou
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 170, Heft 3, S. 149-159
ISSN: 2111-4587
In: Défense nationale: problèmes politiques, économiques, scientifiques, militaires, Band 53, Heft 7, S. 139
ISSN: 0035-1075, 0336-1489
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionnelles et politiques, Heft 67, S. 5-20
ISSN: 0152-0768
Si la critique foucaldienne de la souveraineté comme modèle d'intelligibilité du pouvoir est bien connue, on n'a peut-être pas prêté suffisamment attention au fait que la question de la souveraineté fait constamment retour dans les cours que Foucault a consacrés à l'éthique des Anciens, au titre d'analyseur du rapport à soi cultivé par les cyniques et par les stoïciens en particulier. L'analyse de Foucault nous donne ainsi à penser le paradoxe qui anime la généalogie du "sujet" des modernes (un sujet souverain), mais aussi à saisir l'utopie active qui, au 20e siècle et jusqu'à Foucault lui-même, anime les pensées qui ont fait de la subjectivité un enjeu philosophique majeur. ; Peer reviewed
BASE