En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l'Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu'il y a pas eu pour l'instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s'est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l'économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu'en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d'achat des ménages en 2015, mais ce soutien s'arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d'intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l'économie américaine serait moins pénalisée par l'appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l'euro qui avait soutenu la croissance des pays de lazone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moinsrapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l'année 2007. L'inflation n'atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l'économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l'Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.
En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l'Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu'il y a pas eu pour l'instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s'est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l'économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu'en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d'achat des ménages en 2015, mais ce soutien s'arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d'intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l'économie américaine serait moins pénalisée par l'appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l'euro qui avait soutenu la croissance des pays de lazone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moinsrapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l'année 2007. L'inflation n'atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l'économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l'Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.
En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l'Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu'il y a pas eu pour l'instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s'est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l'économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu'en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d'achat des ménages en 2015, mais ce soutien s'arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d'intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l'économie américaine serait moins pénalisée par l'appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l'euro qui avait soutenu la croissance des pays de lazone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moinsrapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l'année 2007. L'inflation n'atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l'économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l'Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.
En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l'Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu'il y a pas eu pour l'instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s'est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l'économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu'en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d'achat des ménages en 2015, mais ce soutien s'arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d'intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l'économie américaine serait moins pénalisée par l'appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l'euro qui avait soutenu la croissance des pays de lazone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moinsrapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l'année 2007. L'inflation n'atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l'économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l'Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.
En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l'Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu'il y a pas eu pour l'instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s'est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l'économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu'en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d'achat des ménages en 2015, mais ce soutien s'arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d'intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l'économie américaine serait moins pénalisée par l'appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l'euro qui avait soutenu la croissance des pays de lazone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moinsrapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l'année 2007. L'inflation n'atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l'économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l'Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.
En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l'Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu'il y a pas eu pour l'instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s'est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l'économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu'en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d'achat des ménages en 2015, mais ce soutien s'arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d'intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l'économie américaine serait moins pénalisée par l'appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l'euro qui avait soutenu la croissance des pays de lazone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moinsrapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l'année 2007. L'inflation n'atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l'économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l'Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.
In the European Area of Freedom, Security and Justice (AFSJ) is affected by multiple asymmetries arising from the need for flexibility in the integration strategy with respect to those matters connected with the hard core of State sovereignty. This "variable geometry" has a signifcant impact on the development of a coherent status for third country nationals through a genuine Common Immigration Policy. The particular situation of Gibraltar is very illustrative in this respect, because here, the specifcities of its status both in relation to EU law and international law converge with a differentiated approach to the Schengen acquis, and with an opt-out to the Common Migration Policy. This article discusses some of the disruptions caused by variable integration in the AFSJ, in light of the particular example of the situation of Moroccan workers in Gibraltar, in relation to which this amalgam of legal specifcities has resulted in a situation of reduced mobility and isolation from some positive legal developments in the feld of the Common Migration Policy. ; El Espacio de libertad, seguridad y justicia (ELSJ) está afectado por múltiples disimetrías que emanan de la necesidad de flexibilidad en la estrategia de integración con respecto a aquellas materias vinculadas al núcleo duro de la soberanía estatal. Esta situación de geometría variable tiene un impacto muy relevante en la elaboración de una aproximación coherente al estatuto de los nacionales de terceros estados a través de una auténtica política de inmigración común. Las particularidades de la situación de Gibraltar son muy ilustrativas a este respecto, ya que aquí, las especifcidades de su estatuto tanto en relación con el derecho de la UE como con el derecho internacional convergen con una aproximación diferenciada al acervo de Schengen y con un opting-out de la política migración común. Este artículo se centra en algunas de las disrupciones causadas por la integración diferenciada en el ELSJ, a la luz del ejemplo particular de la situación de los trabajadores marroquíes en Gibraltar, en relación a los cuales, esta amalgama de especifcidades jurídicas ha resultado en una situación de movilidad reducida y de aislamiento de los desarrollos jurídicos favorables en el ámbito de la política de inmigración común. ; L'espace de liberté, de sécurité et de justice (ELSJ) est affectée par des asymétries découlant de la nécessité de souplesse dans la stratégie d'intégration à l'égard des questions liées à la souveraineté de l'État. Cette géométrie variable a un impact signifcatif sur le développement d'un status cohérent pour les ressortissants d'États tiers par le biais d'une véritable politique commune d'immigration. La situation particulière de Gibraltar est très illustrative à cet égard, étant donné que la spécifcité de sa situation par rapport au droit de l'Union et au droit international converge avec une approche différenciée vis-à-vis de l'acquis de Schengen et avec un opt-out concernant la politique d'immigration commune. Cet article vise certaines des perturbations causées par l'intégration différenciée dans l'ELSJ à la lumière de l'exemple particulier de la situation des travailleurs marocains à Gibraltar. En effet, cet amalgame de spécifcités juridiques a abouti à une situation de mobilité réduite et à l'isolement des évolutions juridiques dans le domaine de la politique commune de l'immigration.
Abstract. In the European Area of Freedom, Security and Justice (AFSJ) is affected by multiple asymmetries arising from the need for flexibility in the integration strategy with respect to those matters connected with the hard core of State sovereignty. This "variable geometry" has a significant impact on the development of a coherent status for third country nationals through a genuine Common Immigration Policy. The particular situation of Gibraltar is very illustrative in this respect, because here, the specificities of its status both in relation to EU law and international law converge with a differentiated approach to the Schengen acquis, and with an opt-out to the Common Migration Policy. Keywords: Area of freedom, security and justice (AFSJ) ; Gibraltar ; Moroccan workers ; migrant workers; European migration policy; opt-out; Schengen acquis. This article discusses some of the disruptions caused by variable integration in the AFSJ, in light of the particular example of the situation of Moroccan workers in Gibraltar, in relation to which this amalgam of legal specificities has resulted in a situation of reduced mobility and isolation from some positive legal developments in the field of the Common Migration Policy. ; Los límites de la política europea de inmigración y fronteras de la UE en Gibraltar: efectos en la situación jurídica de los trabajadores marroquíes Resumen. El Espacio de libertad, seguridad y justicia (ELSJ) está afectado por múltiples disimetrías que emanan de la necesidad de flexibilidad en la estrategia de integración con respecto a aquellas materias vinculadas al núcleo duro de la soberanía estatal. Esta situación de geometría variable tiene un impacto muy relevante en la elaboración de una aproximación coherente al estatuto de los nacionales de terceros estados a través de una auténtica política de inmigración común. Las particularidades de la situación de Gibraltar son muy ilustrativas a este respecto, ya que aquí, las especificidades de su estatuto tanto en relación con el derecho de la UE como con el derecho internacional convergen con una aproximación diferenciada al acervo de Schengen y con un opting-out de la política migración común. Este artículo se centra en algunas de las disrupciones causadas por la integración diferenciada en el ELSJ, a la luz del ejemplo particular de la situación de los trabajadores marroquíes en Gibraltar, en relación a los cuales, esta amalgama de especificidades jurídicas ha resultado en una situación de movilidad reducida y de aislamiento de los desarrollos jurídicos favorables en el ámbito de la política de inmigración común. Palabras clave: Espacio de libertad, Seguridad y Justicia (ELSJ); Gibraltar; trabajadores migrantes; trabajadores marroquíes; política de inmigración de la Unión Europea; opt-out; acervo Schengen. ; Les limites de la politique européenne d'immigration et des frontières à Gibraltar : Effets sur la situation juridique des travailleurs marocains Résumé. L'espace de liberté, de sécurité et de justice (ELSJ) est affectée par des asymétries découlant de la nécessité de souplesse dans la stratégie d'intégration à l'égard des questions liées à la souveraineté de l'État. Cette géométrie variable a un impact significatif sur le développement d'un status cohérent pour les ressortissants d'États tiers par le biais d'une véritable politique commune d'immigration. La situation particulière de Gibraltar est très illustrative à cet égard, étant donné que la spécificité de sa situation par rapport au droit de l'Union et au droit international converge avec une approche différenciée vis-à-vis de l'acquis de Schengen et avec un opt-out concernant la politique d'immigration commune. Cet article vise certaines des perturbations causées par l'intégration différenciée dans l'ELSJ à la lumière de l'exemple particulier de la situation des travailleurs marocains à Gibraltar. En effet, cet amalgame de spécifi cités juridiques a abouti à une situation de mobilité réduite et à l'isolement des évolutions juridiques dans le domaine de la politique commune de l'immigration. Mots clés : Espace de liberté, de sécurité et de justice (ELSJ) ; Gibraltar ; travailleurs migrants ; travailleurs marocains ; politique d'immigration de l'Union eurpéenne ; opt-out ; acquis de Schengen.