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Il y a toujours eu au Senegal un contrat latent entre les confreries musulmanes et les gouverneurs pendant la periode coloniale, puis apres l'Independance, avec le President, c'est le "contrat social". Tout d'abord, l'auteur explique la relation qui existe entre les disciples et les marabouts d'une part puis entre l'Etat et les marabouts. Ensuite, il explique comment les politiques gouvernementales non legitimisees par le peuple ont fonctionne grace a l'appui des elites musulmanes. Depuis l'Independance, il y a une certaine continuite de la politique coloniale. Cependant, l'election d'Abdou Diouf en 1981 represente un tournant bien que le gouvernement ait continue a soigner les interets economiques des confreries, une faille apparait a la base de l'edifice: les disciples ne sont plus devoues corps et ame a leur marabout mais agissent en fonctions de leurs propres interets; de plus la politique gouvernementale evolue vers une certaine occidentalisation et surtout vers le pluralisme, ce qui est contraire a la tradition islamique. Ensuite, les confreries perdent leur pouvoir aupres de la jeunesse. Ainsi tout le systeme est remis en question et l'on peut se demander dans quelle direction va evoluer la situation politique au Senegal. (DÜI-Mfg)

Das Verhältnis von Islam und Politik in der arabischen Welt ist meist als staatlicher (offizieller) Islam gegenüber anti-staatlichem (Protest-)Islam analysiert worden. Vor dem Hintergrund einer näheren Untersuchung der islamistischen Bewegung in Tunesien stellen die Autoren diese Dichotomie in Frage. Sie zeigen, dass es zahlreiche Elemente (symbolische, ideologische und personale) gibt, die zwischen den beiden Sphären vermitteln. Der Islamismus sei in Tunesien nicht vom Regime geschaffen worden; zwischen beiden Sphären bestehe eine dialektische Beziehung. (DÜI-Sbd)