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International audience ; Since the end of the dictatorships in Spain and Chile, increasing importance has been placed on equality policies, in particular toward action by women's and feminist movements, which have produced new means of analyzing the social reality. In this context, violence against women has been conceptualized as a public problem, and the fight against it has gradually transformed into one of the primary means of public action in terms of gender equality. The two states studied have dealt with this issue through a series of negotiations involving various political stakeholders, resulting in two laws that reflect two different perspectives on the phenomenon, represented by the expressions "gender violence" (violencia de género) and "intra-family violence" (violencia intrafamiliale). This article analyses the contexts that have influenced how the problem of violence against women is understood in Spain and Chile, investigates the two approaches used by these countries—"gender violence" and "intra-family violence"—and examines the impacts of these choices. ; Depuis la fin des dictatures, en Espagne et au Chili, une importance croissante a été accordée aux politiques d'égalité, notamment à la faveur de l'action des mouvements féminins et féministes qui ont apporté de nouveaux outils permettant d'analyser la réalité sociale. Dans ce contexte, les violences envers les femmes ont pu être conceptualisées comme un problème public et la lutte contre ce phénomène s'est peu à peu convertie en un des axes principaux de l'action publique en matière d'égalité hommes-femmes. La prise en charge de cette question, par les deux États étudiés, s'est traduite par une série de négociations impliquant les différents acteurs du jeu politique. Il en a résulté l'adoption de deux lois reflétant deux lectures différentes du phénomène qui se sont matérialisées dans les expressions de « violence de genre » (violencia de género) et de « violence intrafamiliale » (violencia intrafamiliale). Dans cet article, nous chercherons à analyser les contextes qui ont influencé la compréhension du problème de la violence envers les femmes en Espagne et au Chili. Nous interrogerons les deux approches qui ont été retenues – soit la violence de genre et la violence intrafamiliale – et la portée de ces choix.

International audience ; Since the end of the dictatorships in Spain and Chile, increasing importance has been placed on equality policies, in particular toward action by women's and feminist movements, which have produced new means of analyzing the social reality. In this context, violence against women has been conceptualized as a public problem, and the fight against it has gradually transformed into one of the primary means of public action in terms of gender equality. The two states studied have dealt with this issue through a series of negotiations involving various political stakeholders, resulting in two laws that reflect two different perspectives on the phenomenon, represented by the expressions "gender violence" (violencia de género) and "intra-family violence" (violencia intrafamiliale). This article analyses the contexts that have influenced how the problem of violence against women is understood in Spain and Chile, investigates the two approaches used by these countries—"gender violence" and "intra-family violence"—and examines the impacts of these choices. ; Depuis la fin des dictatures, en Espagne et au Chili, une importance croissante a été accordée aux politiques d'égalité, notamment à la faveur de l'action des mouvements féminins et féministes qui ont apporté de nouveaux outils permettant d'analyser la réalité sociale. Dans ce contexte, les violences envers les femmes ont pu être conceptualisées comme un problème public et la lutte contre ce phénomène s'est peu à peu convertie en un des axes principaux de l'action publique en matière d'égalité hommes-femmes. La prise en charge de cette question, par les deux États étudiés, s'est traduite par une série de négociations impliquant les différents acteurs du jeu politique. Il en a résulté l'adoption de deux lois reflétant deux lectures différentes du phénomène qui se sont matérialisées dans les expressions de « violence de genre » (violencia de género) et de « violence intrafamiliale » (violencia intrafamiliale). Dans cet article, nous chercherons à analyser les contextes qui ont influencé la compréhension du problème de la violence envers les femmes en Espagne et au Chili. Nous interrogerons les deux approches qui ont été retenues – soit la violence de genre et la violence intrafamiliale – et la portée de ces choix.

Nowadays, the fight against violence against women represents a real health and social issue that is increasingly taken up by the media and politicians. Many studies have shown the essential role that health professionals can play in this fight. Particularly general practitioners who, as the main resource for victims, are often on the front line. However, few of them take on this role because it is not encouraged by health and medical institutions (lack of training, means and encouragement). Thus, the lack of preparation and awareness of physicians on this issue makes management and screening difficult, and therefore few physicians get involved. And, those who do are often isolated. In spite of this, some doctors get involved, train, screen and transmit. Who are these doctors who get involved? How and why do they get involved? What type(s) of medicine do they practice? Where does this involvement come from? How is it characterized?The aim of this study is to answer these questions and to try to establish a typology of physicians who are involved in this struggle. We are therefore interested in the reasons for the involvement of physicians and the nature of this involvement through a survey of "aware and involved" physicians in the Poitiers region. ; De nos jours la lutte contre les violences faites aux femmes représente un réel enjeu sanitaire et social dont les médias et les politiques s'emparent de plus en plus. De nombreuses études ont montré le rôle essentiel que les professionnel.les de santé peuvent jouer dans cette lutte. Particulièrement les médecins généralistes qui, en tant que principale ressource pour les victimes, sont souvent en première ligne. Pourtant, iels sont peu nombreux à investir ce rôle car il n'est pas encouragé par les institutions sanitaires et médicales (manques de formations, de moyens et d'encouragements). Ainsi, l'absence de préparation et de sensibilisation des médecins sur cette question rend la prise en charge et le dépistage difficiles, et donc peu de médecins s'investissent. Et, celleux qui le font sont souvent isolé.es. Malgré tout, certain.es s'impliquent, se forment, dépistent, et transmettent. Qui sont ces médecins qui s'impliquent ? Comment et pourquoi s'impliquent-iels ? Quel(s) type(s) de médecine pratiquent-iels ? D'où vient cette implication ? Comment se caractérise-t-elle ?L'enjeu de cette étude est de répondre à ces questions et tenter d'établir une typologie des médecins qui s'impliquent dans cette lutte. Il s'agit donc de s'intéresser aux raisons d'implication des médecins et au caractère même de cette implication par le biais d'une enquête réalisée auprès de médecins « sensibilisé.es et impliqué.es » de la région de Poitiers.

Nowadays, the fight against violence against women represents a real health and social issue that is increasingly taken up by the media and politicians. Many studies have shown the essential role that health professionals can play in this fight. Particularly general practitioners who, as the main resource for victims, are often on the front line. However, few of them take on this role because it is not encouraged by health and medical institutions (lack of training, means and encouragement). Thus, the lack of preparation and awareness of physicians on this issue makes management and screening difficult, and therefore few physicians get involved. And, those who do are often isolated. In spite of this, some doctors get involved, train, screen and transmit. Who are these doctors who get involved? How and why do they get involved? What type(s) of medicine do they practice? Where does this involvement come from? How is it characterized?The aim of this study is to answer these questions and to try to establish a typology of physicians who are involved in this struggle. We are therefore interested in the reasons for the involvement of physicians and the nature of this involvement through a survey of "aware and involved" physicians in the Poitiers region. ; De nos jours la lutte contre les violences faites aux femmes représente un réel enjeu sanitaire et social dont les médias et les politiques s'emparent de plus en plus. De nombreuses études ont montré le rôle essentiel que les professionnel.les de santé peuvent jouer dans cette lutte. Particulièrement les médecins généralistes qui, en tant que principale ressource pour les victimes, sont souvent en première ligne. Pourtant, iels sont peu nombreux à investir ce rôle car il n'est pas encouragé par les institutions sanitaires et médicales (manques de formations, de moyens et d'encouragements). Ainsi, l'absence de préparation et de sensibilisation des médecins sur cette question rend la prise en charge et le dépistage difficiles, et donc peu de médecins s'investissent. Et, celleux qui le font sont souvent isolé.es. Malgré tout, certain.es s'impliquent, se forment, dépistent, et transmettent. Qui sont ces médecins qui s'impliquent ? Comment et pourquoi s'impliquent-iels ? Quel(s) type(s) de médecine pratiquent-iels ? D'où vient cette implication ? Comment se caractérise-t-elle ?L'enjeu de cette étude est de répondre à ces questions et tenter d'établir une typologie des médecins qui s'impliquent dans cette lutte. Il s'agit donc de s'intéresser aux raisons d'implication des médecins et au caractère même de cette implication par le biais d'une enquête réalisée auprès de médecins « sensibilisé.es et impliqué.es » de la région de Poitiers.

Nowadays, the fight against violence against women represents a real health and social issue that is increasingly taken up by the media and politicians. Many studies have shown the essential role that health professionals can play in this fight. Particularly general practitioners who, as the main resource for victims, are often on the front line. However, few of them take on this role because it is not encouraged by health and medical institutions (lack of training, means and encouragement). Thus, the lack of preparation and awareness of physicians on this issue makes management and screening difficult, and therefore few physicians get involved. And, those who do are often isolated. In spite of this, some doctors get involved, train, screen and transmit. Who are these doctors who get involved? How and why do they get involved? What type(s) of medicine do they practice? Where does this involvement come from? How is it characterized?The aim of this study is to answer these questions and to try to establish a typology of physicians who are involved in this struggle. We are therefore interested in the reasons for the involvement of physicians and the nature of this involvement through a survey of "aware and involved" physicians in the Poitiers region. ; De nos jours la lutte contre les violences faites aux femmes représente un réel enjeu sanitaire et social dont les médias et les politiques s'emparent de plus en plus. De nombreuses études ont montré le rôle essentiel que les professionnel.les de santé peuvent jouer dans cette lutte. Particulièrement les médecins généralistes qui, en tant que principale ressource pour les victimes, sont souvent en première ligne. Pourtant, iels sont peu nombreux à investir ce rôle car il n'est pas encouragé par les institutions sanitaires et médicales (manques de formations, de moyens et d'encouragements). Ainsi, l'absence de préparation et de sensibilisation des médecins sur cette question rend la prise en charge et le dépistage difficiles, et donc peu de médecins s'investissent. Et, celleux qui le font sont souvent isolé.es. Malgré tout, certain.es s'impliquent, se forment, dépistent, et transmettent. Qui sont ces médecins qui s'impliquent ? Comment et pourquoi s'impliquent-iels ? Quel(s) type(s) de médecine pratiquent-iels ? D'où vient cette implication ? Comment se caractérise-t-elle ?L'enjeu de cette étude est de répondre à ces questions et tenter d'établir une typologie des médecins qui s'impliquent dans cette lutte. Il s'agit donc de s'intéresser aux raisons d'implication des médecins et au caractère même de cette implication par le biais d'une enquête réalisée auprès de médecins « sensibilisé.es et impliqué.es » de la région de Poitiers.

Afin de sensibiliser les personnes qui ne le sont pas encore aux violences faites aux femmes et de donner certains elements de reponses, sinon de reflexion, à celles qui etudient ou luttent contre cette atteinte aux droits de plus de la moitie de l'humanite, les auteurs analysent l'influence de la culture dans le developpement ou le maintien des violences faites aux femmes, la violence en contexte de conflits, la violence conjugale ou les autres formes de violence et presentent des experiences d'intervention et de lutte realisees dans plusieurs pays du monde.

Intro -- Précisions et remerciements -- Introduction -- Populations LGBT et violences sexuelles : une problématique méconnue -- Chapitre 1 -- Une enquête auprès de 40 personnes LGBT victimes d'agressions sexuelles -- Le profil des répondants et répondantes -- L'accès et la disponibilité des services offerts aux personnes de la diversité sexuelle et de genre victimes d'agressions sexuelles -- L'impact des discriminations vécues ou anticipées sur l'accessibilité aux services d'aide aux victimes d'agressions sexuelles -- Pour faire mieux selon les participants et participantes -- Chapitre 2 -- Après le silence chez les personnes trans -- Un survol des écrits scientifiques sur les agressions sexuelles subies par les personnes trans -- Le profil des personnes trans interrogées -- Les vulnérabilités - Facteurs de risque et conséquences multiples -- Le rapport au corps et le statut de prétransition -- Des vulnérabilités liées au statut de « personne trans », mais également au statut de « femme » -- Le travail du sexe comme source de vulnérabilité -- Les conséquences des agressions tant sur le plan physique et psychologique que relationnel -- Mythes, préjugés et réalité : les liens entre agression sexuelle et identité trans -- Les personnes trans perçues comme « bêtes de sexe » -- Le mythe des agressions sexuelles comme cause de la transition -- La demande d'aide des personnes trans victimes d'agressions sexuelles -- Mieux informer et former les professionnels et les intervenants sur les réalités trans -- Réduire la complexité des procédures (notamment administratives) pour recevoir de l'aide -- Investir dans des services communautaires et bonifier l'offre de services « hors réseau » -- Pour conclure sur la demande d'aide des personnes trans -- Chapitre 3 -- Après le silence chez les femmes cisgenres lesbiennes ou bisexuelles.

Violence in adolescents.
Recent surveys over young people between 14 and 18 show the diversity of forms of violence in everyday life : violence against others or goods, violence within the group of peers, violence against ourselves. Moreover, they allow to define in a precise way how young people perceive and explain the use of all this violence.