Les voies romaines en Gaule
In: Promenades archéologiques
30 Ergebnisse
Sortierung:
In: Promenades archéologiques
In: Archaeopress Roman archaeology 81
International audience ; Les chartes de franchises communales intéressent depuis de longues décennies déjà tant les historiens du droit que leurs collègues médiévistes. De sorte que, dans le ressort des anciens Etats de Savoie, leur inventaire semble aujourd'hui aussi exhaustif que quasi définitif et que le catalogue typologique qui a pu être proposé naguère de ces différentes concessions de libertés, (de la charte urbaine proprement dite à la simple charte de reconnaissance des communautés rurales), n'engendre plus la moindre polémique.Or, on l'oublie trop souvent, la situation géographique de la plupart des villes franches, à la différence notoire de celle de la multitude des paroisses rurales indistinctes, révèle certes presque sans coup férir les anciennes régions frontalières généralement très disputées de la mosaïque territoriale féodale contemporaine de leur consécration, mais également tout aussi invariablement le tracé des principaux itinéraires, en l'espèce transalpins, qui conditionnent l'existence (ou la relative indépendance) de nombreuses puissances seigneuriales d'importance. Ainsi, puisqu'ils ont aux lendemains de l'an mil scellé leur destin à l'exploitation obstinée de ce passage alpin qu'ils prétendent contingenter, tout au moins dans les Alpes occidentales du Nord, les premiers princes de la Maison de Savoie y ont-ils consenti de haute antiquité de notables libéralités à un chapelet de localités qu'ils égrènent le long des routes menant, sur chaque versant du massif, aux cols des Grand et Petit-Saint-Bernard et du Mont-Cenis tandis qu'ils s'efforçaient parallèlement de promouvoir sur ces mêmes cols, l'implantation ou le maintien de fondations hospitalières monastiques.Cependant, toutes ces bourgades affranchies entre la fin du XIIe et l'entame du XVe siècle par l'autorité comtale tant en Bresse, en Bugey, en Combe de Savoie, en Maurienne, en Tarentaise, en Chablais, en Pays de Vaux, en Valais, en Val d'Aoste et en Val de Suse, jusqu'aux portes de Turin, généralement devenues conjointement le siège d'un péage ou d'un office de châtellenie révélateurs de la solide structure administrative de l'Etat savoyard en cours de consolidation, relèvent peu ou prou uniformément du genre urbain. Qu'il s'agisse au demeurant de localités anciennes ou, a fortiori, de villes neuves, sans égard à leur protection souvent symbolique mais oh combien prestigieuse le cas échéant, par une forteresse comtale. Exception notable, sur le versant tarin de l'une des routes majeures des grandes Alpes, un seul de tous ces sites d'étape bénéficiaires de telles largesses princières, sans même constituer une paroisse autonome, ne dépasse toujours pas plus la taille d'un modeste hameau de montagne d'à peine quelques dizaines de feux à l'heure de la liquidation de ce statut ancestral par la législation d'abolition de la féodalité tant sarde (1770) que française (après 1792), que lors de sa consécration paradoxale en ville franche : Saint-Germain-de Séez.Comment expliquer cette curiosité à l'aune des Etats de Savoie ? Sinon par la lecture même de la charte concernée et la mention de l'obligation faite aux communiers afférents d'assurer en toute saison l'ouverture et la sécurité d'un itinéraire — celui de la vieille voie augustéenne des Gaules assise autrefois in alpe graia — alors vital aux échanges internes des possessions savoyardes s'il souffre déjà incontestablement de la concurrence ancienne d'un Mont-Cenis sur lequel s'est déporté dès la fin du haut Moyen-Age le gros du transit transalpin des hommes et des marchandises à destination atlantique. Spécificité hors norme puisqu'un statut dérogatoire de type voisin sera même reconduit à l'avantage des faisants feu de Saint-Germain par les autorité turinoises de la Restauration à 1860, qui permet par conséquent l'illustration, s'il en était besoin, du caractère "routier" indéniable du complexe institutionnel savoyard, de longs siècles durant, en vertu de la politique volontariste initiée en la matière par les premières générations de princes de la Maison de Savoie.
BASE
International audience ; Les chartes de franchises communales intéressent depuis de longues décennies déjà tant les historiens du droit que leurs collègues médiévistes. De sorte que, dans le ressort des anciens Etats de Savoie, leur inventaire semble aujourd'hui aussi exhaustif que quasi définitif et que le catalogue typologique qui a pu être proposé naguère de ces différentes concessions de libertés, (de la charte urbaine proprement dite à la simple charte de reconnaissance des communautés rurales), n'engendre plus la moindre polémique.Or, on l'oublie trop souvent, la situation géographique de la plupart des villes franches, à la différence notoire de celle de la multitude des paroisses rurales indistinctes, révèle certes presque sans coup férir les anciennes régions frontalières généralement très disputées de la mosaïque territoriale féodale contemporaine de leur consécration, mais également tout aussi invariablement le tracé des principaux itinéraires, en l'espèce transalpins, qui conditionnent l'existence (ou la relative indépendance) de nombreuses puissances seigneuriales d'importance. Ainsi, puisqu'ils ont aux lendemains de l'an mil scellé leur destin à l'exploitation obstinée de ce passage alpin qu'ils prétendent contingenter, tout au moins dans les Alpes occidentales du Nord, les premiers princes de la Maison de Savoie y ont-ils consenti de haute antiquité de notables libéralités à un chapelet de localités qu'ils égrènent le long des routes menant, sur chaque versant du massif, aux cols des Grand et Petit-Saint-Bernard et du Mont-Cenis tandis qu'ils s'efforçaient parallèlement de promouvoir sur ces mêmes cols, l'implantation ou le maintien de fondations hospitalières monastiques.Cependant, toutes ces bourgades affranchies entre la fin du XIIe et l'entame du XVe siècle par l'autorité comtale tant en Bresse, en Bugey, en Combe de Savoie, en Maurienne, en Tarentaise, en Chablais, en Pays de Vaux, en Valais, en Val d'Aoste et en Val de Suse, jusqu'aux portes de Turin, généralement devenues conjointement le siège d'un péage ou d'un office de châtellenie révélateurs de la solide structure administrative de l'Etat savoyard en cours de consolidation, relèvent peu ou prou uniformément du genre urbain. Qu'il s'agisse au demeurant de localités anciennes ou, a fortiori, de villes neuves, sans égard à leur protection souvent symbolique mais oh combien prestigieuse le cas échéant, par une forteresse comtale. Exception notable, sur le versant tarin de l'une des routes majeures des grandes Alpes, un seul de tous ces sites d'étape bénéficiaires de telles largesses princières, sans même constituer une paroisse autonome, ne dépasse toujours pas plus la taille d'un modeste hameau de montagne d'à peine quelques dizaines de feux à l'heure de la liquidation de ce statut ancestral par la législation d'abolition de la féodalité tant sarde (1770) que française (après 1792), que lors de sa consécration paradoxale en ville franche : Saint-Germain-de Séez.Comment expliquer cette curiosité à l'aune des Etats de Savoie ? Sinon par la lecture même de la charte concernée et la mention de l'obligation faite aux communiers afférents d'assurer en toute saison l'ouverture et la sécurité d'un itinéraire — celui de la vieille voie augustéenne des Gaules assise autrefois in alpe graia — alors vital aux échanges internes des possessions savoyardes s'il souffre déjà incontestablement de la concurrence ancienne d'un Mont-Cenis sur lequel s'est déporté dès la fin du haut Moyen-Age le gros du transit transalpin des hommes et des marchandises à destination atlantique. Spécificité hors norme puisqu'un statut dérogatoire de type voisin sera même reconduit à l'avantage des faisants feu de Saint-Germain par les autorité turinoises de la Restauration à 1860, qui permet par conséquent l'illustration, s'il en était besoin, du caractère "routier" indéniable du complexe institutionnel savoyard, de longs siècles durant, en vertu de la politique volontariste initiée en la matière par les premières générations de princes de la Maison de Savoie.
BASE
International audience ; Les chartes de franchises communales intéressent depuis de longues décennies déjà tant les historiens du droit que leurs collègues médiévistes. De sorte que, dans le ressort des anciens Etats de Savoie, leur inventaire semble aujourd'hui aussi exhaustif que quasi définitif et que le catalogue typologique qui a pu être proposé naguère de ces différentes concessions de libertés, (de la charte urbaine proprement dite à la simple charte de reconnaissance des communautés rurales), n'engendre plus la moindre polémique.Or, on l'oublie trop souvent, la situation géographique de la plupart des villes franches, à la différence notoire de celle de la multitude des paroisses rurales indistinctes, révèle certes presque sans coup férir les anciennes régions frontalières généralement très disputées de la mosaïque territoriale féodale contemporaine de leur consécration, mais également tout aussi invariablement le tracé des principaux itinéraires, en l'espèce transalpins, qui conditionnent l'existence (ou la relative indépendance) de nombreuses puissances seigneuriales d'importance. Ainsi, puisqu'ils ont aux lendemains de l'an mil scellé leur destin à l'exploitation obstinée de ce passage alpin qu'ils prétendent contingenter, tout au moins dans les Alpes occidentales du Nord, les premiers princes de la Maison de Savoie y ont-ils consenti de haute antiquité de notables libéralités à un chapelet de localités qu'ils égrènent le long des routes menant, sur chaque versant du massif, aux cols des Grand et Petit-Saint-Bernard et du Mont-Cenis tandis qu'ils s'efforçaient parallèlement de promouvoir sur ces mêmes cols, l'implantation ou le maintien de fondations hospitalières monastiques.Cependant, toutes ces bourgades affranchies entre la fin du XIIe et l'entame du XVe siècle par l'autorité comtale tant en Bresse, en Bugey, en Combe de Savoie, en Maurienne, en Tarentaise, en Chablais, en Pays de Vaux, en Valais, en Val d'Aoste et en Val de Suse, jusqu'aux portes de Turin, généralement devenues conjointement le ...
BASE
International audience ; Thanks to the study of more than 200 casks discovered in Britain, in Gaul and on the rhenano-danubian limes, it is possible to draw maps of distribution from the 1 st century BC to the 4 th century AD and to propose the first barrel typology. Among the six groups defined three are for the military market. From the Augustan period to the end of the 1 st century AD, the middle Rhône valley appears to be one of the main casks production areas to connect with the military supply of the limes . Some other barrel sites of production have been characterized in the heart of vine growing regions: around Bordeaux and Nantes, in Burgundy and in the Moselle valley. ; Grâce à l'étude de plus de 200 fûts découverts en Gaule, en Bretagne et sur le limes rhénano-danubien, il a été possible de tracer des cartes de leur diffusion du I er s. avant notre ère au IV e s. de notre ère, et d'établir une première typologie du tonneau, dont trois groupes sur six sont destinés aux camps militaires. De l'époque augustéenne jusqu'à la fin du I er s. de notre ère, la moyenne vallée du Rhône apparaît comme une très importante zone de production qu'il faut mettre en relation avec l'approvisionnement des troupes stationnées sur le limes . D'autres centres de production ont été distingués au cœur de régions viticoles : dans le Bordelais, autour de l'estuaire de la Loire, en Bourgogne, et dans le pays mosellan.
BASE
International audience ; Thanks to the study of more than 200 casks discovered in Britain, in Gaul and on the rhenano-danubian limes, it is possible to draw maps of distribution from the 1 st century BC to the 4 th century AD and to propose the first barrel typology. Among the six groups defined three are for the military market. From the Augustan period to the end of the 1 st century AD, the middle Rhône valley appears to be one of the main casks production areas to connect with the military supply of the limes . Some other barrel sites of production have been characterized in the heart of vine growing regions: around Bordeaux and Nantes, in Burgundy and in the Moselle valley. ; Grâce à l'étude de plus de 200 fûts découverts en Gaule, en Bretagne et sur le limes rhénano-danubien, il a été possible de tracer des cartes de leur diffusion du I er s. avant notre ère au IV e s. de notre ère, et d'établir une première typologie du tonneau, dont trois groupes sur six sont destinés aux camps militaires. De l'époque augustéenne jusqu'à la fin du I er s. de notre ère, la moyenne vallée du Rhône apparaît comme une très importante zone de production qu'il faut mettre en relation avec l'approvisionnement des troupes stationnées sur le limes . D'autres centres de production ont été distingués au cœur de régions viticoles : dans le Bordelais, autour de l'estuaire de la Loire, en Bourgogne, et dans le pays mosellan.
BASE
International audience ; Thanks to the study of more than 200 casks discovered in Britain, in Gaul and on the rhenano-danubian limes, it is possible to draw maps of distribution from the 1 st century BC to the 4 th century AD and to propose the first barrel typology. Among the six groups defined three are for the military market. From the Augustan period to the end of the 1 st century AD, the middle Rhône valley appears to be one of the main casks production areas to connect with the military supply of the limes . Some other barrel sites of production have been characterized in the heart of vine growing regions: around Bordeaux and Nantes, in Burgundy and in the Moselle valley. ; Grâce à l'étude de plus de 200 fûts découverts en Gaule, en Bretagne et sur le limes rhénano-danubien, il a été possible de tracer des cartes de leur diffusion du I er s. avant notre ère au IV e s. de notre ère, et d'établir une première typologie du tonneau, dont trois groupes sur six sont destinés aux camps militaires. De l'époque augustéenne jusqu'à la fin du I er s. de notre ère, la moyenne vallée du Rhône apparaît comme une très importante zone de production qu'il faut mettre en relation avec l'approvisionnement des troupes stationnées sur le limes . D'autres centres de production ont été distingués au cœur de régions viticoles : dans le Bordelais, autour de l'estuaire de la Loire, en Bourgogne, et dans le pays mosellan.
BASE
International audience ; Thanks to the study of more than 200 casks discovered in Britain, in Gaul and on the rhenano-danubian limes, it is possible to draw maps of distribution from the 1 st century BC to the 4 th century AD and to propose the first barrel typology. Among the six groups defined three are for the military market. From the Augustan period to the end of the 1 st century AD, the middle Rhône valley appears to be one of the main casks production areas to connect with the military supply of the limes . Some other barrel sites of production have been characterized in the heart of vine growing regions: around Bordeaux and Nantes, in Burgundy and in the Moselle valley. ; Grâce à l'étude de plus de 200 fûts découverts en Gaule, en Bretagne et sur le limes rhénano-danubien, il a été possible de tracer des cartes de leur diffusion du I er s. avant notre ère au IV e s. de notre ère, et d'établir une première typologie du tonneau, dont trois groupes sur six sont destinés aux camps militaires. De l'époque augustéenne jusqu'à la fin du I er s. de notre ère, la moyenne vallée du Rhône apparaît comme une très importante zone de production qu'il faut mettre en relation avec l'approvisionnement des troupes stationnées sur le limes . D'autres centres de production ont été distingués au cœur de régions viticoles : dans le Bordelais, autour de l'estuaire de la Loire, en Bourgogne, et dans le pays mosellan.
BASE
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 11, Heft 2, S. 216-222
ISSN: 1953-8146
Le groṡ ouvrage que nous présentons n'est autre que la thèse soutenue en Sorbonne le 2 juin 1954 par M. Jean Gagé, maintenant professeur au Collège de France, dont la notoriété était déjà solidement établie par ses travaux antérieurs, notamment ceux concernant les jeux séculaires, la religion augustéenne et les Res Gestae. Il faut se réjouir de constater que, sous l'impulsion de Franz Cumont, les études relatives à la religion romaine se sont multipliées ; les recherches se sont surtout orientées ces dernières années autour de l'évolution de chaque divinité particulière en suivant la voie ouverte en 1926 par M. J. Bayet avec le culte d'Hercule ; M. Gagé nous offre une étude du culte d'Apollon qui vient compléter les ouvrages récents de MM. A. Brühl et R. Schilling sur les cultes de Liber Pater et de Vénus.
In: Pariser Historische Studien
In der augusteischen Epoche (1694–1763) entwickelte sich die sächsische Residenzstadt Dresden zu einem kulturellen Zentrum des Reichs. Neue Personennetzwerke und Handelswege setzten Wissenstransfers in Gang, wobei die Verbindung zu Frankreich eine herausragende Rolle einnahm. Diese Studie richtet daher den Blick auf die Vielzahl der Französinnen und Franzosen, die für kurze oder längere Zeit in die sächsische Hauptstadt kamen. Anhand von zahlreichen Quellen aus deutschen und französischen Archiven werden die in Frankreich liegenden Voraussetzungen dieser Reisen, die sozialen Modalitäten und schließlich das französische Wirken am Hof und in der Stadt betrachtet. Dadurch entsteht ein facettenreiches, akteurszentriertes Bild des französisch-sächsischen Kulturtransfers. - À l'époque augustéenne (1694–1763), la ville de Dresde, résidence saxonne, devient un centre culturel du Saint-Empire. De nouveaux réseaux de personnes et de nouvelles voies commerciales mettent en place des transferts de connaissances, parmi lesquels les liens avec la France jouent un rôle prépondérant. Cette étude se penche donc sur le grand nombre de Françaises et de Français qui, à cette époque, séjournent dans la capitale saxonne pour des périodes plus ou moins longues. Les conditions préalables en France, les modalités sociales et enfin l'action française à la cour et dans la ville sont examinées à l'aide de nombreuses sources issues d'archives françaises et allemandes. Il en résulte un portrait centré sur les acteurs et à multiples facettes du transfert culturel franco-saxon.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 59, Heft 2, S. 337-361
ISSN: 1953-8146
RésuméLa romanisation du monde celtique est un phénomène progressif, étalé dans le temps et dans l'espace. L'archéologie permet de définir aujourd'hui un fonds commun aux cultures continentales et méditerranéennes, puis des emprunts qui sont traduits et intégrés dans l'évolution des cultures nord-alpines, enfin la transformation radicale de ces dernières à partir du IIe siècle avant J.-C., qui ouvre la voie à une culture urbaine. La fusion est réalisable à partir du moment où le système républicain romain des alliances, bousculé par l'ambition des généraux, est remplacé par la politique impériale. Les territoires celtiques septentrionaux sont invités à entrer dans le système, pour peu que les cités acceptent le mode de vie romain et, bientôt, le culte impérial. Les transformations radicales des agglomérations, après une ultime floraison d'oppida, manifestent concrètement cette adhésion. A` travers quelques exemples, on voit que les transformations internes du monde celtique au IIe siècle avant J.-C. ouvraient la voie à une fusion, et que l'idéologie impériale, en Gaule comme dans d'autres provinces plus proches culturellement de l'Italie, la rendaient politiquement possible.
International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
BASE
International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
BASE
International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
BASE