Monnaie et monétarisme [collection of articles]
In: Critiques de l'économie politique, S. 3-155
ISSN: 0045-9097
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In: Critiques de l'économie politique, S. 3-155
ISSN: 0045-9097
In: Artefact: techniques, histoire et sciences humaines, Heft 8, S. 321-327
ISSN: 2606-9245
In: Banque: revue mensuelle du banquier, de son personnel et de sa clientèle, S. 15-27
ISSN: 0005-5581
In: Collection l'esprit économique
In: Série krisis
World Affairs Online
In: Collection Approfondissement de la connaissance économique
In: The Economic Journal, Band 83, Heft 331, S. 912
In: Revue économique, Band 23, Heft 1, S. 138
ISSN: 1950-6694
Une monnaie cosmopolitique est une monnaie unique à plusieurs nations et fondée explicitement sur une forme de co-souveraineté. Une telle monnaie n'est possible qu'en acceptant une politique monétaire et des politiques budgétaires et fiscales fondées sur des raisons partagées, où chacun est responsable desengagements monétaires qu'il prend et coresponsable de la capacité de chacun à mener une politique économique adéquate. Pour durer, cette monnaie exige une attention soutenue sur les divergences macroéconomiques entre les partenaires et les difficultés que rencontre chacun ; elle impose une concertation ouverte sur les raisons de ces divergences et de ces difficultés ; elle nécessite uneforce de propositions sur les remèdes possibles, à court, moyen et long terme ; enfin, elle exige la coopération volontaire de chacun, à condition toutefois d'en avoir la capacité. Une telle coopération monétaire repose sur une union cosmopolitique, qui est comme une société toujours en train de se faire mais jamais achevée entre des partenaires conservant leur souveraineté. Une telle union n'écrit pas decontrat social ; elle ne promulgue pas nécessairement de lois ou de traités pour résoudre ses problèmes, même lorsqu'elle est convaincue de la nécessité d'une réponse collective au problème. Face à certains problèmes hautement conflictuels, il n'y aura ainsi pas d'autre choix que d'en passer par le jugementcommun des gouvernements co-souverains. Dans ce cas, la seule garantie que peuvent espérer obtenir les partenaires de l'union, c'est que le jugement commun traduira le mieux possible l'esprit de l'union, la volonté de continuer à faire le chemin ensemble.
BASE
Une monnaie cosmopolitique est une monnaie unique à plusieurs nations et fondée explicitement sur une forme de co-souveraineté. Une telle monnaie n'est possible qu'en acceptant une politique monétaire et des politiques budgétaires et fiscales fondées sur des raisons partagées, où chacun est responsable desengagements monétaires qu'il prend et coresponsable de la capacité de chacun à mener une politique économique adéquate. Pour durer, cette monnaie exige une attention soutenue sur les divergences macroéconomiques entre les partenaires et les difficultés que rencontre chacun ; elle impose une concertation ouverte sur les raisons de ces divergences et de ces difficultés ; elle nécessite uneforce de propositions sur les remèdes possibles, à court, moyen et long terme ; enfin, elle exige la coopération volontaire de chacun, à condition toutefois d'en avoir la capacité. Une telle coopération monétaire repose sur une union cosmopolitique, qui est comme une société toujours en train de se faire mais jamais achevée entre des partenaires conservant leur souveraineté. Une telle union n'écrit pas decontrat social ; elle ne promulgue pas nécessairement de lois ou de traités pour résoudre ses problèmes, même lorsqu'elle est convaincue de la nécessité d'une réponse collective au problème. Face à certains problèmes hautement conflictuels, il n'y aura ainsi pas d'autre choix que d'en passer par le jugementcommun des gouvernements co-souverains. Dans ce cas, la seule garantie que peuvent espérer obtenir les partenaires de l'union, c'est que le jugement commun traduira le mieux possible l'esprit de l'union, la volonté de continuer à faire le chemin ensemble.
BASE
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 30, Heft 4, S. 890-899
ISSN: 1953-8146
La publication de plusieurs ouvrages posthumes de l'un des grands historiens du xxe siècle fournit une opportune occasion de tenter une revue rapide des problèmes qui se posent au sujet du fait monétaire dans l'Antiquité et au Moyen Age. Sur chaque point ou presque, en effet, l'apport original ou critique de Maurice Lombard constitue un point de départ commode à partir duquel on peut essayer de faire progresser la discussion.