Gérard Winter, À la recherche du développement. Un fonctionnaire au service d'une passion
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 236, Heft 4, S. 154-155
ISSN: 1782-138X
359 Ergebnisse
Sortierung:
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 236, Heft 4, S. 154-155
ISSN: 1782-138X
Ernst Karl Winter (1895-1957) assiste en 1918 à l'effondrement de la monarchie austro-hongroise. Sociologue de formation, il refuse l'amalgame entre Allemands et Autrichiens prôné par les pangermanistes et développe, notamment à partir de 1927 le concept d'une " nation autrichienne " fondée sur un développement historique spécifique au sein de l'aire germanophone, puis en vient à situer la nouvelle Autriche dans le contexte de l'Europe centrale. Monarchiste convaincu et adversaire de l'ordre républicain, il mène cependant une réflexion sur la meilleure forme institutionnelle de l'Etat. Dès le début des années 30, il dénonce avec virulence l'idéologie nationale-socialiste ; son combat contre le Troisième Reich et contre l'instauration du fascisme en Autriche en 1933/34, le conduit à adopter une position critique vis-à-vis du régime de Dollfuss, puis de Schuschnigg, à s'éloigner de l'idéologie du parti conservateur chrétien-social et à " tendre la main " à la gauche sociale-démocrate désormais illégale. Il s'engage dès lors en faveur d'un dialogue droite-gauche au nom de l'idée nationale autrichienne. Cet engagement le conduira, à compter de mars 1938, à l'exil politique en France, puis aux Etats-Unis.
BASE
Ernst Karl Winter (1895-1957) assiste en 1918 à l'effondrement de la monarchie austro-hongroise. Sociologue de formation, il refuse l'amalgame entre Allemands et Autrichiens prôné par les pangermanistes et développe, notamment à partir de 1927 le concept d'une " nation autrichienne " fondée sur un développement historique spécifique au sein de l'aire germanophone, puis en vient à situer la nouvelle Autriche dans le contexte de l'Europe centrale. Monarchiste convaincu et adversaire de l'ordre républicain, il mène cependant une réflexion sur la meilleure forme institutionnelle de l'Etat. Dès le début des années 30, il dénonce avec virulence l'idéologie nationale-socialiste ; son combat contre le Troisième Reich et contre l'instauration du fascisme en Autriche en 1933/34, le conduit à adopter une position critique vis-à-vis du régime de Dollfuss, puis de Schuschnigg, à s'éloigner de l'idéologie du parti conservateur chrétien-social et à " tendre la main " à la gauche sociale-démocrate désormais illégale. Il s'engage dès lors en faveur d'un dialogue droite-gauche au nom de l'idée nationale autrichienne. Cet engagement le conduira, à compter de mars 1938, à l'exil politique en France, puis aux Etats-Unis.
BASE
Ernst Karl Winter (1895-1957) assiste en 1918 à l'effondrement de la monarchie austro-hongroise. Sociologue de formation, il refuse l'amalgame entre Allemands et Autrichiens prôné par les pangermanistes et développe, notamment à partir de 1927 le concept d'une " nation autrichienne " fondée sur un développement historique spécifique au sein de l'aire germanophone, puis en vient à situer la nouvelle Autriche dans le contexte de l'Europe centrale. Monarchiste convaincu et adversaire de l'ordre républicain, il mène cependant une réflexion sur la meilleure forme institutionnelle de l'Etat. Dès le début des années 30, il dénonce avec virulence l'idéologie nationale-socialiste ; son combat contre le Troisième Reich et contre l'instauration du fascisme en Autriche en 1933/34, le conduit à adopter une position critique vis-à-vis du régime de Dollfuss, puis de Schuschnigg, à s'éloigner de l'idéologie du parti conservateur chrétien-social et à " tendre la main " à la gauche sociale-démocrate désormais illégale. Il s'engage dès lors en faveur d'un dialogue droite-gauche au nom de l'idée nationale autrichienne. Cet engagement le conduira, à compter de mars 1938, à l'exil politique en France, puis aux Etats-Unis.
BASE
In: Revue économique, Band 54, Heft 2, S. 329
ISSN: 1950-6694
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 58-4, Heft 4, S. 216-217
ISSN: 1776-3045
In: ESSACHESS - Journal for Communication Studies, Band 8, Heft 2, S. 195-204
This paper addresses the issue of food in survivalism. Based on a netnography of the French Survivalist Network (RSF), it aims to understand the value system developed by this culture obsessed with the end of the world.
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1995, Heft 1, S. 291-307
ISSN: 1776-2774
Cet article constitue un réexamen de l'hypothèse de Winter selon laquelle il y aurait eu une importante différence dans la santé des populations civiles durant la Première Guerre mondiale entre les Empires Centraux et les pays de l'Entente. Selon Winter une mauvaise répartition des ressources pour la satisfaction des besoins des populations militaire et civile fut la cause de la défaite de l'Allemagne. Le trop grand sacrifice demandé à la population civile détériora son niveau de santé par là même son désir de poursuivre la guerre. Dans une première partie, je montre que les données utilisées par Winter ne sont pas appropriées pour tester son hypothèse. Dans une deuxième partie, l'utilisation de données concernant la mortalité infantile m'amène à rejeter son interprétation.
In early 2010, Canada welcomed the world to Vancouver and Whistler, British Columbia, for the Olympic and Paralympic Winter Games, which took place from February 12 to 28, 2010, and March 12 to 21, 2010, respectively. During the planning and the staging of these Games, Canada had the opportunity to show its citizens, visitors and television viewers around the world the values that inspire and define its identity, and demonstrate the degree to which linguistic duality is a fundamental value of Canadian society
In: Eurostudia, Band 4, Heft 2, S. 0
ISSN: 1718-8946
National audience ; Pourquoi dans le cadre d'un colloque consacré à la postérité institutionnelle du Régime de Vichy, au risque de proposer une monographie trop régionaliste et par là de pure circonstance, fermer en quelque sorte le ban par une communication centrée sur le thème de prime apparence presque « anecdotique » de la genèse d'une station de sports d'hiver à Courchevel ?L'histoire hors normes de cette « station » de tous les superlatifs depuis son lancement dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le 9 novembre 1945, au cours de la première séance officielle de réunion de l'assemblée récemment élue du Conseil général de Savoie, permet pourtant, dans un singulier raccourci, de témoigner d'une permanence tant idéologique qu'institutionnelle en matière politique et administrative courant sans heurts de l'Entre-deux-Guerres aux Trente glorieuses. L'exemple de Courchevel permet en effet de manière moins paradoxale qu'il n'y pourrait donc paraître à première vue, une illustration finalement concrète, appliquée au milieu montagnard, de certaines des approches normatives du programme de la Révolution nationale mis en œuvre par le régime de Vichy telles qu'étudiées lors des deux journées de rencontres chambériennes des 23 et 24 octobre 2014 recensées dans le présent volume d'Actes. De manière éclairante l'évocation des études prospectives lancées au cours de l'année 1942 sous l'égide du Service d'Equipement Sportif de la Montagne (SESM) de la direction de l'Equipement Sportif du Commissariat Général à l'Education Générale et aux Sports (CGEGS), après de premières ébauches esquissées sans réelle logique d'ensemble à la veille du second conflit mondial, de la fondation d'une station de tourisme "intégrée" devenue l'archétype des stations de sports d'hiver dites de "deuxième génération", rend compte de l'essor irrésistible au cours de l'époque pourtant sombre de l'Occupation d'une ambitieuse politique globale d'aménagement touristique de la montagne certes directement héritée du Front Populaire, mais réellement systématisée, presque « technocratisée » par les instances de Vichy pour donner ensuite toute sa mesure — voire sa démesure ! — lors de Trente Glorieuses dévolues, dans les Alpes, au fameux diktat du Plan Neige.
BASE
National audience ; Pourquoi dans le cadre d'un colloque consacré à la postérité institutionnelle du Régime de Vichy, au risque de proposer une monographie trop régionaliste et par là de pure circonstance, fermer en quelque sorte le ban par une communication centrée sur le thème de prime apparence presque « anecdotique » de la genèse d'une station de sports d'hiver à Courchevel ?L'histoire hors normes de cette « station » de tous les superlatifs depuis son lancement dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le 9 novembre 1945, au cours de la première séance officielle de réunion de l'assemblée récemment élue du Conseil général de Savoie, permet pourtant, dans un singulier raccourci, de témoigner d'une permanence tant idéologique qu'institutionnelle en matière politique et administrative courant sans heurts de l'Entre-deux-Guerres aux Trente glorieuses. L'exemple de Courchevel permet en effet de manière moins paradoxale qu'il n'y pourrait donc paraître à première vue, une illustration finalement concrète, appliquée au milieu montagnard, de certaines des approches normatives du programme de la Révolution nationale mis en œuvre par le régime de Vichy telles qu'étudiées lors des deux journées de rencontres chambériennes des 23 et 24 octobre 2014 recensées dans le présent volume d'Actes. De manière éclairante l'évocation des études prospectives lancées au cours de l'année 1942 sous l'égide du Service d'Equipement Sportif de la Montagne (SESM) de la direction de l'Equipement Sportif du Commissariat Général à l'Education Générale et aux Sports (CGEGS), après de premières ébauches esquissées sans réelle logique d'ensemble à la veille du second conflit mondial, de la fondation d'une station de tourisme "intégrée" devenue l'archétype des stations de sports d'hiver dites de "deuxième génération", rend compte de l'essor irrésistible au cours de l'époque pourtant sombre de l'Occupation d'une ambitieuse politique globale d'aménagement touristique de la montagne certes directement héritée du Front Populaire, mais réellement systématisée, presque « technocratisée » par les instances de Vichy pour donner ensuite toute sa mesure — voire sa démesure ! — lors de Trente Glorieuses dévolues, dans les Alpes, au fameux diktat du Plan Neige.
BASE