Anglophone Theatre in a Francophone City: The Flame Players and Other Troupes in Yaoundé
In: Matatu, Band 20, Heft 1, S. 155-168
ISSN: 1875-7421
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In: Matatu, Band 20, Heft 1, S. 155-168
ISSN: 1875-7421
In: International journal of gender studies in developing societies, Band 2, Heft 1, S. 19
ISSN: 2052-0360
In: International journal of gender studies in developing societies, Band 2, Heft 1, S. 19
ISSN: 2052-0360
In: International journal of the sociology of language: IJSL, Band 2012, Heft 218
ISSN: 1613-3668
In: Multitudes, Band 87, Heft 2, S. 119-127
ISSN: 1777-5841
À Gênes, Italie, les ruines d'un ancien couvent ont été investies depuis six ans par un collectif dont certains individu·e·s ont des compétences et/ou un parcours d'artistes professionnels. À Yaoundé, Cameroun, des artistes de rue ont commencé à fédérer plusieurs disciplines artistiques (peinture murale, body painting, création de mode) afin d'occuper l'espace public de façon éphémère (par un défilé) et durable (en peignant des murs). En s'appuyant sur ces deux cas d'études, cet article cherche à comprendre les différentes formes d'art qui sont mobilisées, comme outils d'expression politique par des activistes et comme revendications activistes qui s'expriment par l'art. La recherche d'une reconnaissance individuelle et collective, le désir d'atteindre un certain niveau artistique et la volonté d'exprimer de façon artistique des revendications politiques invitent à repenser les dynamiques in situ pour mieux saisir la complexité de l'engagement artistique professionnel, politique et militant.
In: Zbornik radova Ekonomskog fakulteta u Rijeci, časopis za ekonomsku teoriju i praksu - Proceedings of Rijeka Faculty of Economics, Journal of Economics and Business, Vol. 23, No. 2, 2005, pp. 195-216
SSRN
In: Organisation internationale et relations internationales 31
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 244, Heft 4, S. 122-123
ISSN: 1782-138X
In: Études eurafricaines
Il s'agit ici, d'une manière générale, d'envisager les phénomènes économiques de l'enrichissement et de l'accumulation de la richesse en rapport avec les pouvoirs invisibles et les forces occultes au sein de la ville de Yaoundé. Une première partie est consacrée à une mise en contexte historique, politique, économique et sociale du cadre d'étude (le Cameroun et plus particulièrement Yaoundé) ; puis à un retour sur la littérature anthropologique africaniste qui l'informe, ainsi qu'à la mise en place d'une méthodologie et d'une boite à outils conceptuelle pour distiller les données ethnographiques. Une deuxième partie présente trois études de cas distinctes, destinées à informer « par le bas » certaines pratiques, certains discours et certains rapports à l'enrichissement. D'abord le cas des jeunes du Bunker qui présente un groupe de jeunes marginalisés proche de l'univers urbain de la rue : à travers des trajectoires sociologiques, des modes de vie, des conceptions et des sociabilités, des modes d'énonciation (l'argot notamment), les pratiques économiques et les imaginaires qui les englobent apparaissent en filigrane. Puis le cas de Valentin qui travaille au service d'une famille renommée, avec qui la relation est faite d'ambigüités et d'attentes réciproques contradictoires, obligeant Valentin à s'entretenir par ailleurs des revenus à travers le recours à sa call-box. Enfin, une brève ethnographie de l'Eglise pentecôtiste « Va et rencontre », en mettant en avant les discours qu'elle énonce concernant l'enrichissement et ses liens avec la bénédiction divine. Une troisième et dernière partie fournit une analyse de ces données pour spécifier la place et le rôle de l'occulte en lien avec l'enrichissement, et par là, informer les ressorts du fonctionnement des économies occultes. Il s'agit de chercher à caractériser de manière concrète les procédures, les logiques d'action et les représentations par lesquelles l'occulte vient s'insérer dans certains domaines de l'activité économique. Eu égard à cela, les résultats apparaissent multiples. Tout d'abord, un intérêt ethnographique pour les pratiques économiques « par le bas » amène à informer les logiques d'action concrètes qui œuvrent à l'activité économique. Les jeunes de la rue s'insèrent dans des logiques sociales réticulaires où se reproduisent en partie les conceptions agonistiques des sociabilités ordinaires. Le cas de Valentin illustre les rapports complexes et ambigus entre « grands » et « petits », fondés sur des représentations de la puissance et des attentes pragmatiques qui en découlent. Et on peut remarquer enfin comment une institution comme l'Eglise « Va et rencontre » manipule des discours de l'enrichissement et amène à reconstruire de nouvelles formes d'actions économiques en rapport avec les puissances invisibles (celles bénéfiques de Dieu et les forces diabolisées et réifiées de la sorcellerie). Ces logiques d'action au sein de dispositifs de pouvoir, participant aux modes populaires d'action économique, ouvrent à une compréhension des mécanismes de reconduction de la vraisemblance des imaginaires de l'occulte à travers l'activité économique.
BASE
Il s'agit ici, d'une manière générale, d'envisager les phénomènes économiques de l'enrichissement et de l'accumulation de la richesse en rapport avec les pouvoirs invisibles et les forces occultes au sein de la ville de Yaoundé. Une première partie est consacrée à une mise en contexte historique, politique, économique et sociale du cadre d'étude (le Cameroun et plus particulièrement Yaoundé) ; puis à un retour sur la littérature anthropologique africaniste qui l'informe, ainsi qu'à la mise en place d'une méthodologie et d'une boite à outils conceptuelle pour distiller les données ethnographiques. Une deuxième partie présente trois études de cas distinctes, destinées à informer « par le bas » certaines pratiques, certains discours et certains rapports à l'enrichissement. D'abord le cas des jeunes du Bunker qui présente un groupe de jeunes marginalisés proche de l'univers urbain de la rue : à travers des trajectoires sociologiques, des modes de vie, des conceptions et des sociabilités, des modes d'énonciation (l'argot notamment), les pratiques économiques et les imaginaires qui les englobent apparaissent en filigrane. Puis le cas de Valentin qui travaille au service d'une famille renommée, avec qui la relation est faite d'ambigüités et d'attentes réciproques contradictoires, obligeant Valentin à s'entretenir par ailleurs des revenus à travers le recours à sa call-box. Enfin, une brève ethnographie de l'Eglise pentecôtiste « Va et rencontre », en mettant en avant les discours qu'elle énonce concernant l'enrichissement et ses liens avec la bénédiction divine. Une troisième et dernière partie fournit une analyse de ces données pour spécifier la place et le rôle de l'occulte en lien avec l'enrichissement, et par là, informer les ressorts du fonctionnement des économies occultes. Il s'agit de chercher à caractériser de manière concrète les procédures, les logiques d'action et les représentations par lesquelles l'occulte vient s'insérer dans certains domaines de l'activité économique. Eu égard à cela, les résultats apparaissent multiples. Tout d'abord, un intérêt ethnographique pour les pratiques économiques « par le bas » amène à informer les logiques d'action concrètes qui œuvrent à l'activité économique. Les jeunes de la rue s'insèrent dans des logiques sociales réticulaires où se reproduisent en partie les conceptions agonistiques des sociabilités ordinaires. Le cas de Valentin illustre les rapports complexes et ambigus entre « grands » et « petits », fondés sur des représentations de la puissance et des attentes pragmatiques qui en découlent. Et on peut remarquer enfin comment une institution comme l'Eglise « Va et rencontre » manipule des discours de l'enrichissement et amène à reconstruire de nouvelles formes d'actions économiques en rapport avec les puissances invisibles (celles bénéfiques de Dieu et les forces diabolisées et réifiées de la sorcellerie). Ces logiques d'action au sein de dispositifs de pouvoir, participant aux modes populaires d'action économique, ouvrent à une compréhension des mécanismes de reconduction de la vraisemblance des imaginaires de l'occulte à travers l'activité économique.
BASE
Il s'agit ici, d'une manière générale, d'envisager les phénomènes économiques de l'enrichissement et de l'accumulation de la richesse en rapport avec les pouvoirs invisibles et les forces occultes au sein de la ville de Yaoundé. Une première partie est consacrée à une mise en contexte historique, politique, économique et sociale du cadre d'étude (le Cameroun et plus particulièrement Yaoundé) ; puis à un retour sur la littérature anthropologique africaniste qui l'informe, ainsi qu'à la mise en place d'une méthodologie et d'une boite à outils conceptuelle pour distiller les données ethnographiques. Une deuxième partie présente trois études de cas distinctes, destinées à informer « par le bas » certaines pratiques, certains discours et certains rapports à l'enrichissement. D'abord le cas des jeunes du Bunker qui présente un groupe de jeunes marginalisés proche de l'univers urbain de la rue : à travers des trajectoires sociologiques, des modes de vie, des conceptions et des sociabilités, des modes d'énonciation (l'argot notamment), les pratiques économiques et les imaginaires qui les englobent apparaissent en filigrane. Puis le cas de Valentin qui travaille au service d'une famille renommée, avec qui la relation est faite d'ambigüités et d'attentes réciproques contradictoires, obligeant Valentin à s'entretenir par ailleurs des revenus à travers le recours à sa call-box. Enfin, une brève ethnographie de l'Eglise pentecôtiste « Va et rencontre », en mettant en avant les discours qu'elle énonce concernant l'enrichissement et ses liens avec la bénédiction divine. Une troisième et dernière partie fournit une analyse de ces données pour spécifier la place et le rôle de l'occulte en lien avec l'enrichissement, et par là, informer les ressorts du fonctionnement des économies occultes. Il s'agit de chercher à caractériser de manière concrète les procédures, les logiques d'action et les représentations par lesquelles l'occulte vient s'insérer dans certains domaines de l'activité économique. Eu égard à cela, les résultats apparaissent multiples. Tout d'abord, un intérêt ethnographique pour les pratiques économiques « par le bas » amène à informer les logiques d'action concrètes qui œuvrent à l'activité économique. Les jeunes de la rue s'insèrent dans des logiques sociales réticulaires où se reproduisent en partie les conceptions agonistiques des sociabilités ordinaires. Le cas de Valentin illustre les rapports complexes et ambigus entre « grands » et « petits », fondés sur des représentations de la puissance et des attentes pragmatiques qui en découlent. Et on peut remarquer enfin comment une institution comme l'Eglise « Va et rencontre » manipule des discours de l'enrichissement et amène à reconstruire de nouvelles formes d'actions économiques en rapport avec les puissances invisibles (celles bénéfiques de Dieu et les forces diabolisées et réifiées de la sorcellerie). Ces logiques d'action au sein de dispositifs de pouvoir, participant aux modes populaires d'action économique, ouvrent à une compréhension des mécanismes de reconduction de la vraisemblance des imaginaires de l'occulte à travers l'activité économique.
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Il s'agit ici, d'une manière générale, d'envisager les phénomènes économiques de l'enrichissement et de l'accumulation de la richesse en rapport avec les pouvoirs invisibles et les forces occultes au sein de la ville de Yaoundé. Une première partie est consacrée à une mise en contexte historique, politique, économique et sociale du cadre d'étude (le Cameroun et plus particulièrement Yaoundé) ; puis à un retour sur la littérature anthropologique africaniste qui l'informe, ainsi qu'à la mise en place d'une méthodologie et d'une boite à outils conceptuelle pour distiller les données ethnographiques. Une deuxième partie présente trois études de cas distinctes, destinées à informer « par le bas » certaines pratiques, certains discours et certains rapports à l'enrichissement. D'abord le cas des jeunes du Bunker qui présente un groupe de jeunes marginalisés proche de l'univers urbain de la rue : à travers des trajectoires sociologiques, des modes de vie, des conceptions et des sociabilités, des modes d'énonciation (l'argot notamment), les pratiques économiques et les imaginaires qui les englobent apparaissent en filigrane. Puis le cas de Valentin qui travaille au service d'une famille renommée, avec qui la relation est faite d'ambigüités et d'attentes réciproques contradictoires, obligeant Valentin à s'entretenir par ailleurs des revenus à travers le recours à sa call-box. Enfin, une brève ethnographie de l'Eglise pentecôtiste « Va et rencontre », en mettant en avant les discours qu'elle énonce concernant l'enrichissement et ses liens avec la bénédiction divine. Une troisième et dernière partie fournit une analyse de ces données pour spécifier la place et le rôle de l'occulte en lien avec l'enrichissement, et par là, informer les ressorts du fonctionnement des économies occultes. Il s'agit de chercher à caractériser de manière concrète les procédures, les logiques d'action et les représentations par lesquelles l'occulte vient s'insérer dans certains domaines de l'activité économique. Eu égard à cela, les résultats apparaissent multiples. Tout d'abord, un intérêt ethnographique pour les pratiques économiques « par le bas » amène à informer les logiques d'action concrètes qui œuvrent à l'activité économique. Les jeunes de la rue s'insèrent dans des logiques sociales réticulaires où se reproduisent en partie les conceptions agonistiques des sociabilités ordinaires. Le cas de Valentin illustre les rapports complexes et ambigus entre « grands » et « petits », fondés sur des représentations de la puissance et des attentes pragmatiques qui en découlent. Et on peut remarquer enfin comment une institution comme l'Eglise « Va et rencontre » manipule des discours de l'enrichissement et amène à reconstruire de nouvelles formes d'actions économiques en rapport avec les puissances invisibles (celles bénéfiques de Dieu et les forces diabolisées et réifiées de la sorcellerie). Ces logiques d'action au sein de dispositifs de pouvoir, participant aux modes populaires d'action économique, ouvrent à une compréhension des mécanismes de reconduction de la vraisemblance des imaginaires de l'occulte à travers l'activité économique.
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