Official circuits of art production such as Artistic corporations and Academies, provide the art historian with a wider context by which to approach the object and link it to the creation process. Unfortunately, such formal Academies and Corporations did not exist in ail of colonial Latin America, even though the success of the Spanish political project was based upon the evangelization process and thus, the construction of temples. Not being able to rely on the traditional methods to study the artistic production of the New Granada (present country of Colombia), we propose here to study the catholic temple construction from the perspective a cultural history. To this end, we used heuristic research. This methodological approach was abandoned in the study of Colimbian colonial art since the 1980s. Nevertheless, the use of archival documents represents a rich source of information. Thus, by avoiding the historical analysis based on the study of the shape and taxinomic classification of an object, we privileged a cultural interpretation of archival documents. Using this source, we were able to study the production of religious temples, from the establishment of rules and regulations to the finalization or abandonment of projects. We were also interested in the detailed analysis of the different actors that intervened at the creation level of a project. By stressing the study of their training we were able to reconstruct how the ideas and skills were transmitted on the place and time. ; Qu'il s'agisse de corporations ou d'Académies, l'existence de circuits de production artistique officiels (ou du moins formellement constitués), fournit à l'historien de l'art une grille de lecture permettant de structurer l'approche avec l'objet à étudier et avec les processus qui ont abouti à sa création. Cela ne se vérifie pas dans toute l'Amérique coloniale même si, paradoxalement, la légitimité du projet politique espagnol se fondait sur le succès de la campagne évangélisatrice et donc sur la mise en place de temples, ce qui ...
Since the 60s, Latin America has been hearing the suggestions of International Economic Organizations (IEOs) on how to reach development. In the 70s, the United Nations suggested the politics of development, where the countries could define independently their own national and international politics to reach development and be equally rich. This did not work due to the increasing interdependence; therefore, in the second half of the 80s, the Washington Consensus replaced this policy. The Washington Consensus claims that globalization promotes multilateralism and does not allow countries to take unilateral decisions because they affect others and are being affected by other countries' decisions as well. Although this made a lot of sense, it would mean that the free market prevailed over the actions of the government, eliminating all barriers to trade and to foreign investments. According to the United Nations Commission for Trade and Development (UNCTAD), "International production has become the central structural characteristic of the world economy". A greater freedom to trade, plus the opening of capital flows, could lead the underdeveloped nations to economic growth showing as a sample the rich countries. Therefore, many Latin American countries joined the neoliberalism that was proposed by the Washington Consensus in 1989, reduced trade barriers, opened up their markets to foreign capitals and followed many of the indications of the IEOs in order to find development through internationalization. National economies are linked together by a network of trade, investment and credit and this link is supposed to bring development. The IEOs said that the national market size does not matter anymore if a country focuses on larger international markets. Internalizing the Washington Consensus norms was difficult for Small Size Economies (SSE) because the rules of this Consensus took all the countries as a group of a unique size and established on common and non discriminatory rules to approach multilateralization. However, the SSE had no part of the cake and no power to influence the regulations of free trade and foreign direct investment (FDI) liberalization. The same, they do not have the capacity or power to change the norm structure inside the IEOs (where policies and international laws are suggested) that could take them into account with particular privileges according to their specific needs. This marginalization in the international arena is believed to have accentuated economic and social problems that now keep them in constant social turmoil and put in risk their government's stability. Several researches and governments do not perceive this problem and cannot foresee adequate reactions in international negotiations. Worst, SSE do not know themselves what are their weakness and how to asses them. With this thesis, we want to explore the power of SSE on international insertion. For this, the thesis is divided in two parts. The problem that we want to analyze in the first part is why after several years of multilateralism proposed by the IEOs, internationalization and development did not improve for some of the South American countries increasing poverty. It seem that the reason lies in the fact that the international arena was only ruled by the largest economies leaving aside to the majority of the developing countries and their needs. This is why we wanted to explore (main goal) under what circumstances multilateralism and the Washington Consensus was applied, which were the options to improve the situation within multilateralism and what was the impact of multilateralism as proposed by the IEOs in terms of internationalization and development. ; Depuis les années 60, l'Amérique Latine avait accueilli les suggestions des organismes économiques internationaux (OEIs) sur la façon de réussir le développement. Dans les années 70, les Nations Unies ont suggéré la politique où les pays pourraient définir indépendamment leur propre politique nationale et internationale pour atteindre leur développement. Cela n'a pas fonctionné en raison de l'interdépendance croissante (de quoi ?); donc, dans la deuxième moitié des années 80, le Consensus de Washington a remplacé cette politique. Le Consensus de Washington disait que, la globalisation favorise le multilatéralisme dans la mesure où un pays ne peut pas prendre unilatéralement des décisions qui affecteront d'autres pays. Et même que cela paraît-t il vraisemblable, il signifierait que le libre-échange doit régner en maître et au-dessus des actions des Etats, éliminant tout entrave aux échanges et aux investissements à l'étranger. Selon la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), « la production internationale est devenue la caractéristique structurale centrale de l'économie mondiale ». Une plus grande liberté de commerce et une large ouverture aux mouvements de capitaux, pourrai mener les nations sous-développés à la croissance économique comparable à celle des pays riches. En conséquence, beaucoup de pays latino-américains qui avaient rejoint entretemps le néolibéralisme proposé par le Consensus de Washington en 1989, ont ainsi mise en place des mesures visant à réduire les entraves au commerce : ils ont ouvert leurs marchés aux capitaux étrangers et suivi plusieurs des indications des OEIs ; le but étant le développement par l'internationalisation. Des économies nationales rejoignent ainsi un réseau du commerce international, d'investissement et de crédit où le commerce devait apporter le développement. Les OEIs ont indiqué que la taille du marché national n'importe plus si un pays se focalise sur de plus grands marchés internationaux. L'internalisation des normes de Consensus de Washington était difficile pour les SSE parce que les règles de ce consensus les ont pris en tant que groupe « d'une taille unique, ouvert, juste, établie sur le terrain d'une régulation non discriminatoires » approchez pour la multilatéralisation du commerce et du développement. Cependant, les SSE n'ont pas tiré profit de ces mesures car ils ne faisaient pas le poids des puissances au point d'influencer les règlements du libre échange et de la libéralisation de l'investissement directe étrangère (ou IDE). Ils n´ont pas la capacité ni le pouvoir de changer la structure des normes à l'intérieur des OEIs, où les politiques et les lois internationales sont suggérées sans prendre en considération des privilèges particuliers ni les besoins propre à chacun. Cette marginalisation dans la scène internationale accentue les problèmes économiques et sociaux qui sont à l'origine de l'agitation sociale constante et mettent en péril la stabilité de leur gouvernement. Plusieurs chercheurs et gouvernements ne perçoivent pas ces vrais problèmes et ne peuvent pas ainsi prévoir des mesures proportionnées pendant les négociations internationales. Le pire est que, les EPT ne connaissent pas eux même leur faiblesses et comment les évaluez. Avec cette thèse, nous voulons explorer la capacité d'insertion des EPT sur la scène internationale. De ce fait, la thèse est divisée en deux parties : dans la première partie, nous analyserons pourquoi après plusieurs années de multilatéralisme proposé par les OEIs, aucune amélioration en termes de l'internationalisation et du développement de certains pays sud-américains n'a été constaté ; mais au contraire, il y a eu un accroissement de la pauvreté. Nous pensons que c'est le fait que la scène internationale a été ordonnée seulement par les plus grandes économies laissant de côte la majorité des pays en voie de développement et leurs besoins.
Since the 60s, Latin America has been hearing the suggestions of International Economic Organizations (IEOs) on how to reach development. In the 70s, the United Nations suggested the politics of development, where the countries could define independently their own national and international politics to reach development and be equally rich. This did not work due to the increasing interdependence; therefore, in the second half of the 80s, the Washington Consensus replaced this policy. The Washington Consensus claims that globalization promotes multilateralism and does not allow countries to take unilateral decisions because they affect others and are being affected by other countries' decisions as well. Although this made a lot of sense, it would mean that the free market prevailed over the actions of the government, eliminating all barriers to trade and to foreign investments. According to the United Nations Commission for Trade and Development (UNCTAD), "International production has become the central structural characteristic of the world economy". A greater freedom to trade, plus the opening of capital flows, could lead the underdeveloped nations to economic growth showing as a sample the rich countries. Therefore, many Latin American countries joined the neoliberalism that was proposed by the Washington Consensus in 1989, reduced trade barriers, opened up their markets to foreign capitals and followed many of the indications of the IEOs in order to find development through internationalization. National economies are linked together by a network of trade, investment and credit and this link is supposed to bring development. The IEOs said that the national market size does not matter anymore if a country focuses on larger international markets. Internalizing the Washington Consensus norms was difficult for Small Size Economies (SSE) because the rules of this Consensus took all the countries as a group of a unique size and established on common and non discriminatory rules to approach multilateralization. ...
This work discusses the way in which globalization has changed the conditions for local and regional development in Latin America. The firts chapter deals with the changing relationship between development and territories. Chapter two situates Latin America in the contemporary globalization. Chapter three is dedicated to Argentina and Chile, discussing the elaboration of the "chilean model" and its replication. Finally chapter four presents the theme of continental integration. ; Ce travail aborde la façon dont la mondialisation a modifié les conditions de développement des territoires en Amérique latine. Le premier chapitre est consacré à la façon dont a évolué la relation entre développement et territoires. Le second chapitre situe l'Amérique latine dans la mondialisation contemporaine. Le troisième chapitre est plus spécifiquement consacré à l'Argentine et au Chili et discute le "modèle chilien" et sa réplication. Enfin le qutrième chapitre aborde la question de l'intégration continentale.
This work discusses the way in which globalization has changed the conditions for local and regional development in Latin America. The firts chapter deals with the changing relationship between development and territories. Chapter two situates Latin America in the contemporary globalization. Chapter three is dedicated to Argentina and Chile, discussing the elaboration of the "chilean model" and its replication. Finally chapter four presents the theme of continental integration. ; Ce travail aborde la façon dont la mondialisation a modifié les conditions de développement des territoires en Amérique latine. Le premier chapitre est consacré à la façon dont a évolué la relation entre développement et territoires. Le second chapitre situe l'Amérique latine dans la mondialisation contemporaine. Le troisième chapitre est plus spécifiquement consacré à l'Argentine et au Chili et discute le "modèle chilien" et sa réplication. Enfin le qutrième chapitre aborde la question de l'intégration continentale.
International audience ; The concern for Latin America to count in the global strategy can be supported by various demographic arguments both for Latin America as a whole and for Brazil. However, various issues looming could cause other demographic questions and, therefore, political or geopolitical. ; Le souci de l'Amérique latine de compter dans la stratégie mondiale peut être étayée par divers arguments démographiques tant pour l'Amérique latine dans son ensemble que pour le Brésil. Néanmoins, divers enjeux qui se profilent pourraient provoquer d'autres questionnements démographiques et, donc, politiques ou géopolitiques.
International audience ; The concern for Latin America to count in the global strategy can be supported by various demographic arguments both for Latin America as a whole and for Brazil. However, various issues looming could cause other demographic questions and, therefore, political or geopolitical. ; Le souci de l'Amérique latine de compter dans la stratégie mondiale peut être étayée par divers arguments démographiques tant pour l'Amérique latine dans son ensemble que pour le Brésil. Néanmoins, divers enjeux qui se profilent pourraient provoquer d'autres questionnements démographiques et, donc, politiques ou géopolitiques.
This work discusses the way in which globalization has changed the conditions for local and regional development in Latin America. The firts chapter deals with the changing relationship between development and territories. Chapter two situates Latin America in the contemporary globalization. Chapter three is dedicated to Argentina and Chile, discussing the elaboration of the "chilean model" and its replication. Finally chapter four presents the theme of continental integration. ; Ce travail aborde la façon dont la mondialisation a modifié les conditions de développement des territoires en Amérique latine. Le premier chapitre est consacré à la façon dont a évolué la relation entre développement et territoires. Le second chapitre situe l'Amérique latine dans la mondialisation contemporaine. Le troisième chapitre est plus spécifiquement consacré à l'Argentine et au Chili et discute le "modèle chilien" et sa réplication. Enfin le qutrième chapitre aborde la question de l'intégration continentale.
In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO's principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D'Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D'Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. ; En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. ; Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l'aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble.Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO.Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l'organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO.Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l'IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble.L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO.L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat).
In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO's principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D'Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D'Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. ; En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. ; Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l'aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble.Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO.Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l'organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO.Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l'IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble.L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO.L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat).
In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO's principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D'Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D'Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. ; En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. ; Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l'aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble.Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO.Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l'organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO.Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l'IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble.L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO.L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat).
In: Bresciani , C 2019 , ' Énergies renouvelables en Amérique latine : les apports de l'anthropologie. À propos du « Journal of Latin American and Caribbean Anthropology », vol. 20, 2015 ' , Lectures Anthropologiques. Revue de comptes rendus critiques , bind 5 .
Beyond controlling mobility of undesirables, the function of the building up of "fences" on territorialboundaries is also to reassure fenced-in citizens. By analyzing the cases of Israel and the USA, thepresent dissertation investigates how the fenced territory becomes the place of a public performanceaimed to reassure Israeli and US citizens. The starting point of the demonstration is that such defensepolicies nourish social mobilizations (in Israel from 2001 in favor of a "security fence" in the WestBank; in Arizona from 2010 in favor of a "border fence" with Mexico). I rely on analyses ofrepresentations, actions and security practices of such mobilizations to investigate national andgeopolitical specificities. Beyond these specificities, I compare three analogous political operations bypro-fence movements in their political systems. First, they construct situations of mobility andpresence of undesirables as problematic. Second, they securitize these situations as a security issuescalling for a military response. Finally, they diffuse pro-fence framing by collective and dissentingactions against governments. Thus, they contribute to maintain a consensus over the role of themilitary in the construction and the management of a "public problem" of mobility in these twosocieties. ; En Israël et aux États-Unis, les politiques de défense matérialisant des limites territoriales au moyen de« barrières » ont pour point commun de susciter des mobilisations infra-étatiques (en Israël à partir de2001 pour une « barrière de sécurité » en Cisjordanie ; en Arizona à partir de 2010 pour une « barrièrefrontalière » avec le Mexique). Les opérations homologues de cadrage pro-barrière des situations demobilités et de présence de Palestiniens et de Mexicains que ces mobilisations remplissent, contribuentà entretenir le consensus sur le rôle du militaire dans la construction et le traitement d'un « problèmepublic » de la mobilité. Le territoire marqué par la barrière devient alors le lieu d'une performancepublique destinée à ...
This thesis highlights the very important influence of dwelling in the contemporary territorial framework, through the historical analysis of American, Brazilian and South African contexts. Since the nineteenth century, a lot of residents and property owners, sometimes backed by the real estate industry, extended their control and powers in a shared way beyond the spatial limits of houses and individual plots. They secured thereby the quality of life, the prestige and the property values inside the residential area. By doing so, they created true dwelling territories that impacted the functioning of metropolitan areas as well in the spatial field, with the establishment of residential communities, as in the institutional domain, through the proliferation of management and governance bodies. The relatively recent spread of gated communities, which are generally administered by homeowners or neighbourhood associations, explicitly illustrates this double dynamic. The thesis thus relates how the dwelling has been progressively territorialized since the nineteenth century. Furthermore, this phenomenon has been studied in parallel to a process of democratization of societies. In the three countries selected for this research, the empowerment at the neighbourhood level began in a post-abolition era. Then, the residential environments have been thought, more particularly in the upper middle and wealthy classes, as protective surroundings against the deep changes and problems experienced by urban areas at this time, but also as a way to reintroduce a racial and social hierarchy by means of segregation practices, when the previous slave order had just been set aside. This doctoral research aims to demonstrate that this historical root of the contemporary dwelling, largely designed in opposition to the city and sometimes even to a relatively more democratic functioning of the society, continues to influence the residential trends in some aspects. ; Cette thèse met en évidence, à travers l'analyse historique de contextes états-uniens, brésiliens et sud-africains, l'ampleur considérable prise par la dimension habitante dans l'architecture territoriale contemporaine. Depuis le dix-neuvième siècle, nombre de riverains et propriétaires, parfois aidés d'acteurs du secteur immobilier, ont étendu de manière mutualisée leur contrôle et leurs pouvoirs au-delà du domicile et de la simple parcelle individuelle, l'objectif étant notamment d'assurer une qualité de vie, un prestige et la valeur des biens au sein de l'environnement résidentiel. Agissant ainsi, ils ont de fait constitué de véritables territoires habitants, qui ont marqué le fonctionnement des agglomérations tout aussi bien dans le champ spatial, étant donné l'établissement de domaine résidentiels, que sur le plan institutionnel, avec la multiplication d'organes de gestion et de gouvernance. La propagation relativement récente d'ensembles résidentiels fermés, généralement administrés par des associations de propriétaires ou de riverains, illustre de manière particulièrement explicite cette double dynamique. La thèse relate ainsi comment l'habiter s'est peu à peu territorialisé depuis le dix-neuvième siècle. En outre, il fut entrepris l'étude de ce phénomène parallèlement à un processus de démocratisation des sociétés. Dans les trois pays sélectionnés pour cette recherche, l'affirmation de l'échelon habitant s'est initiée dans un contexte post-abolitionniste. L'environnement résidentiel fut alors pensé, notamment chez les strates sociales supérieures, comme un cadre protecteur face aux profondes mutations et problèmes de l'urbain de l'époque, mais également comme le moyen de réintroduire au moyen de pratiques ségrégatives une hiérarchie sociale et raciale, alors que l'ancien ordre esclavagiste venait d'être démantelé. Cette recherche doctorale cherche à démontrer que cette racine historique, d'un habiter contemporain se territorialisant face à la ville et parfois même à un fonctionnement relativement plus démocratique de la société, continue à influencer les tendances résidentielles par certains aspects.