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"Parler de 'racialisations,' c'est d'abord rappeler, si besoin était, que la 'race' n'existe pas. La seule race dont on puisse parler à notre propos est la 'race humaine.' Ce qui en revanche existe, c'est le regard porté par certains sur une catégorie d'êtres humains partageant un même phénotype, comme le taux de mélanine à la surface de la peau. Ces racialisations sont des processus sociaux et historiques, qui tous usurpent la légitimation biologique. Les chercheurs qui ont collaboré à cet ouvrage ont appréhendé ces processus dans l'aire anglophone (Grande-Bretagne, Australie, Canada et Afrique australe). Leurs contributions sont diverses (de la phrénologie en Grande-Bretagne aux aborigènes d'Australie en passant par la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud) mais toutes permettent de mieux comprendre les interactions complexes qui s'opèrent 'au nom de la race'"--P. [4] of cover

Devant l'evolution du processus democratique camerounais, il va bien falloir poser clarement la question du role joue par les compatriotes anglophones. L'auteur se propose de poser les deux questions fondamentales en rapport a la situation actuelle: Comment endiguer le flot autonomiste et resoudre definitivement cette question au moment ou la volonte d'une refonte politique se fait sentir. Pour ce, il fait le bilan de la situation depuis la periode de la reunification lors de la "Conference constitutionnelle" de 1961 et propose trois points de reflexion: il parle de "malentendu" de la reunification. Ensuite la question anglophone viendrait du fait que les Anglophones se sentent "colonises", "frustres" dans la "Republique-mere". Enfin, les Anglophones eux-memes doivent cesser de se sentir "en transit" dans leur propre pays et se "comporter en Camerounais". Cependant, le probleme anglophone, c'est egalement le probleme de l'Etat camerounais qui doit songer a des formes nouvelles de gestion de son espace geographique, humain et socio-politique. (DÜI-Mfg)