L'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2007
In: Regards sur l'actualité, Heft 332, S. 63-72
ISSN: 0337-7091
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In: Regards sur l'actualité, Heft 332, S. 63-72
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Avec 10,4% de suffrages exprimés et un million de suffrages en moins que le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait son plus mauvais score à une élection présidentielle, si l'on excepte celle de 1974, antérieure à son émergence électorale. Le résultat a d'autant plus surpris que les sondages pré électoraux lui attribuaient un score variant plutôt entre 12 et 15% et que de rumeurs insistantes circulaient sur ses chances d'être encore une fois présent au second tour. On peut y voir l'effet du « vote utile » consécutif au choc du 21 avril, qui a laminé tous les petits candidats à la seule exception d'Olivier Besancenot. Un désir de renouvellement de la classe politique a joué aussi, qui a balayé la vieille génération, d'Arlette Laguiller à Le Pen, au profit des « quinquas ». Mais il y a des facteurs spécifiques au vote frontiste que le Panel électoral français (PEF2007) permet d'examiner avec plus de précision que les autres enquêtes par sondage.C'est une enquête en face à face, elle porte sur 4000 personnes, et surtout les intentions de vote ont été recueillies dans des conditions plus proches de l'élection, en demandant aux personnes interrogées de glisser leur bulletin dans une urne au lieu d'avoir à déclarer leur choix à l'enquêteur ou l'enquêtrice. Le procédé réduit la sous estimation du vote Le Pen, qui reste marqué par une nette réprobation morale et plus difficile à avouer. En données brutes on trouve effectivement 7,7% d'intentions de vote en faveur de Le Pen pour le premier tour 2007 et 13,7% de l'échantillon disent avoir voté pour lui le 21 avril 2002, soit des écarts d'environ 3 points par rapport aux votes réels, très inférieurs à ceux des sondages courants. Si l'on redresse pour redonner au vote Le Pen son poids réel, on obtient un sous échantillon d'électeurs lepénistes de 366 personnes. Avec elles, qui assument leur choix, on a comme un miroir grossissant de l'électorat lepéniste actuel. Grâce à ces données on peut retracer les mécanismes de ce dégonflement del'électorat Le Pen. Qui est resté, y a t ...
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Avec 10,4% de suffrages exprimés et un million de suffrages en moins que le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait son plus mauvais score à une élection présidentielle, si l'on excepte celle de 1974, antérieure à son émergence électorale. Le résultat a d'autant plus surpris que les sondages pré électoraux lui attribuaient un score variant plutôt entre 12 et 15% et que de rumeurs insistantes circulaient sur ses chances d'être encore une fois présent au second tour. On peut y voir l'effet du « vote utile » consécutif au choc du 21 avril, qui a laminé tous les petits candidats à la seule exception d'Olivier Besancenot. Un désir de renouvellement de la classe politique a joué aussi, qui a balayé la vieille génération, d'Arlette Laguiller à Le Pen, au profit des « quinquas ». Mais il y a des facteurs spécifiques au vote frontiste que le Panel électoral français (PEF2007) permet d'examiner avec plus de précision que les autres enquêtes par sondage.C'est une enquête en face à face, elle porte sur 4000 personnes, et surtout les intentions de vote ont été recueillies dans des conditions plus proches de l'élection, en demandant aux personnes interrogées de glisser leur bulletin dans une urne au lieu d'avoir à déclarer leur choix à l'enquêteur ou l'enquêtrice. Le procédé réduit la sous estimation du vote Le Pen, qui reste marqué par une nette réprobation morale et plus difficile à avouer. En données brutes on trouve effectivement 7,7% d'intentions de vote en faveur de Le Pen pour le premier tour 2007 et 13,7% de l'échantillon disent avoir voté pour lui le 21 avril 2002, soit des écarts d'environ 3 points par rapport aux votes réels, très inférieurs à ceux des sondages courants. Si l'on redresse pour redonner au vote Le Pen son poids réel, on obtient un sous échantillon d'électeurs lepénistes de 366 personnes. Avec elles, qui assument leur choix, on a comme un miroir grossissant de l'électorat lepéniste actuel. Grâce à ces données on peut retracer les mécanismes de ce dégonflement del'électorat Le Pen. Qui est resté, y a t il ou non permanence de ses structures électorales ? Qui est parti, quels sont les mécanismes de captation de ce vote ? Ce déclin enfin est–il durable, ses électeurs peuvent-ils lui revenir, quel est le potentiel électoral futur du candidat du FN ? (Premiers paragraphes)
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Tous les sondages précédant le scrutin, à commencer par les 4 vagues du Baromètre politique français ont montré la centralité des enjeux socio économiques dans la campagne présidentielle de 2007. C'est ce que confirme la première vague du Panel électoral français (PEF), terminée à la veille du scrutin du 22 avril : le chômage arrive largement en tête des problèmes cités comme les plus importants au moment de voter, suivi par les inégalités sociales et le pouvoir d'achat (classés en premier par respectivement 25, 12 et 10% de l'échantillon, et en premier ou en second par 39, 22 et 25%) (.).
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Tous les sondages précédant le scrutin, à commencer par les 4 vagues du Baromètre politique français ont montré la centralité des enjeux socio économiques dans la campagne présidentielle de 2007. C'est ce que confirme la première vague du Panel électoral français (PEF), terminée à la veille du scrutin du 22 avril : le chômage arrive largement en tête des problèmes cités comme les plus importants au moment de voter, suivi par les inégalités sociales et le pouvoir d'achat (classés en premier par respectivement 25, 12 et 10% de l'échantillon, et en premier ou en second par 39, 22 et 25%) (.).
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Le premier tour de l'élection présidentielle a été marqué par une exceptionnelle mobilisation électorale (83,78% des électeurs sont allés voter), une érosion des protestations électorales diverses (extrême droite, extrême gauche, divers autres petits candidats) et un retour vers les candidats des grands " partis de gouvernement (PS, UMP, UDF), enfin, un faible niveau électoral de la gauche.
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Le premier tour de l'élection présidentielle a été marqué par une exceptionnelle mobilisation électorale (83,78% des électeurs sont allés voter), une érosion des protestations électorales diverses (extrême droite, extrême gauche, divers autres petits candidats) et un retour vers les candidats des grands " partis de gouvernement (PS, UMP, UDF), enfin, un faible niveau électoral de la gauche.
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In: Parlement(s): revue d'histoire politique, Heft 3, S. 117-122
ISSN: 1962-3968, 1768-6520
In: French politics, culture and society, Band 25, Heft 3
ISSN: 1558-5271
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 54-4, Heft 4, S. 171-171
ISSN: 1776-3045
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 54-4, Heft 4, S. 180-180
ISSN: 1776-3045
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 54-2, Heft 2, S. 202-202
ISSN: 1776-3045
In: Défense nationale et sécurité collective. [Französische Ausgabe], Band 63, Heft 6, S. 133-138
ISSN: 1950-3253, 0336-1489
The main challenges facing European use of space are institutional, military, financial & industrial. How to confront them was a question to which Pascale Sourisse suggested answers when speaking on duality & competitiveness at a CHEA (Centre for Higher Armaments Studies) conference on 22 March this year. Since that date the European Commission has authorised the transfer to Thales of Alcatel-Lucent's shares in Alcatel Alenia Space, which becomes Thales Alenia Space; the author is CEO of the company. Adapted from the source document.
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 60, Heft 356, S. 213-220
ISSN: 0035-0672
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In: Revue française de science politique, Band 57, Heft 3-4, S. 293-314
ISSN: 0035-2950
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