"Prof. em. Dr. Wilfried Rauws was admitted to emeritus status on 1 October 2021. This Liber amicorum in honour of the full professor of labour law, an (academic) multi-talented person with a broad scope of interests and the author of numerous outstanding scientific publications." --Publisher's website
Mathematician, physicist, inventor, philosopher, moralist and theologian, Blaise Pascal escapes any attempt at an exhaustive portrait. This exhibition proposes to enter the work of the author by following the thread of the three "orders" which organize Pascalian thought: the body , around "Pascal's unfamiliar face" but also his early inscription in a Intellectual and scientific circle which favors the blossoming of his genius, reason , which Pascal "geometer" pushes to the extreme point where it encounters its limits; The heart , finally, around the apology of the Christian religion of the Pensees . The autograph manuscript and the first copies of the book, which is one of the treasures of the BnF's collections, will shed light on the singular history of the book, whose pages were collected and published posthumously. Presented opposite the mortuary mask of the author, they underline the enigmatic imprint of this philosopher's hollow presence, which he expressed in this way: "Figure bears absence and presence, pleasure and displeasure"--Translation by BnF
La 4e de couv. indique : "A la veille de l'invasion allemande du 22 juin 1941, l'Union soviétique comptait environ 5 millions d'habitants juifs, dont plus de 2 millions furent victimes de la politique génocidaire nazie. La plupart d'entre eux furent fusillés au bord de fosses, tandis que d'autres périrent de la faim, du froid, du typhus ou asphyxiés dans des camions à gaz. Ce génocide sur les terres de l'Est se distingua par le fait que les bourreaux allèrent aux victimes, les principales unités responsables des massacres - Einsatzgruppen, bataillons de police, Waffen-SS, Wehrmacht - étant mobiles. Cette histoire s'ancre dans un territoire, un quotidien, une proximité. De la forêt de Ponary au ravin de Babi Yar, de la plage de Skéde aux tranchées antichars de Moguilev, les campagnes soviétiques devinrent un vaste cimetière. Ce livre est l'aboutissement de plus de dix années de recherche. La démarche choisie est celle d'une histoire à hauteur d'homme, dans la mesure où nombre d'individus furent impliqués de près ou de loin dans la machine génocidaire, du bourreau à la victime, en passant par les innombrables voisins, situés dans cette zone grise qu'il faut encore préciser tant les comportements furent complexes. Marie Moutier-Bitan relate ainsi la fin d'un monde : au sortir de la guerre, des villages entiers ne comptèrent plus aucun Juif, les ronces engloutirent bientôt les pierres tombales, puis aucune trace tangible des anciens habitants ne subsista."
« Que peut faire la société, piégée par une triple instrumentalisation de l'histoire, de la peur et du religieux, face à un pouvoir adossé à la rente, au clientélisme, à la violence de l'argent et à la force brutale ? Citoyens contre clientèles. Désir de changement contre volonté de stagnation. Ethique contre corruption. Révolte contre résignation. Humeur et poésie contre langue de bois… Sursaut de dignité d 'un peuple méprisé, réprimé, assigné à la marge, le mouvement pacifique du 22 février 2019 signe le retour du politique par l'entrée en scène du citoyen. Quand la société crie son ras-le-bol, le pouvoir tire les vieilles rengaines en rafales: « anarchie », « désordre », « trahison », « main étrangère », « ennemi intérieur ». Les jeunes qui ont bravé la peur pour exiger une vie digne se sont heurtés à un pouvoir hors champ, qui s'accroche au statu quo pour sauvegarder ses privilèges. Manipulation grotesque d 'un régime en mal d'imagination, l'appel au dialogue par le biais d 'un panel maison est une tentative de croche-pied à l'histoire en marche. Contre les résistants qui refusent le piège des urnes à double fond, la riposte est un classique des régimes autoritaires : harcèlement des militants, intox et propagande digne des années de plomb, encerclement des espaces de liberté, arrestation pour délit d 'opinion... Malgré l'impasse programmée qui risque de déraper à tout moment, tous les espoirs sont encore permis. « (Verlagsbeschreibung)
Pour son 11e colloque biennal, organisé à Barcelone les 22 et 23 septembre 2017, l'Association internationale de droit de l'urbanisme s'est intéressée à l'important thème du patrimoine architectural, des sites et des paysages saisis par le droit de l'urbanisme.Le présent ouvrage est le fruit des travaux du colloque.Une introduction générale a pour objet de circonscrire le champ et les enjeux du sujet retenu.Suivent divers rapports thématiques sur l'étendue du patrimoine protégé, sur les acteurs concernés par la protection, sur les instruments destinés à protéger l'intégrité de l'élément de patrimoine existant, mais également sur les instruments spécifiques de mise en valeur et de valorisation de ce patrimoine et sur les mécanismes de financement et de fiscalité consacrés en matière de protection architecturale et naturelle. Un rapport espagnol spécifique vient s'ajouter à chacun de ces rapports thématiques, tandis qu'un rapport de synthèse ponctue l'ensemble, en vue d'en présenter les principaux axes de réflexions.Sont publiés, à leur suite, les treize rapports nationaux qui ont fourni la substance des travaux thématiques et de synthèse. Dans l'ordre alphabétique, ces rapports concernent l'Allemagne, la Belgique — francophone et néerlandophone —, l'Espagne, les États-Unis d'Amérique, la France, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Suisse et la Turquie qui, tous, évoquent l'état du droit national en cause au sujet de chacune des thématiques évoquées. Un rapport sur le droit de l'Union européenne complète le panorama national
« L'histoire de la nouvelle indépendance de l'Algérie s'écrit sous nos yeux, depuis ce 22 février 2019 où des foules de femmes et d'hommes ont exigé dans tout le pays de reprendre en main leur destin. Cette contestation populaire continue depuis de se mobiliser chaque vendredi, après avoir obtenu la démission du président Bouteflika, en poste depuis vingt ans, et le report d'une élection vidée de sens. Car elle aspire, au-delà de la sanction de tel ou tel dirigeant, à la refonte sur des bases enfin démocratiques du système en place depuis la fin, en 1962, de la domination française. Cet essai, où la réflexion historique se nourrit de l'expérience de terrain, replace les événements en cours en Algérie dans la longue durée de son mouvement national. Il offre, pour la première fois, un cadre d'interprétation à une actualité foisonnante, s'interrogeant sur la portée stratégique de la non-violence, sur la place réelle des jeunes ou des femmes dans cette protestation, sur le poids d'une économie de rente, mais aussi sur le rôle central des supporters de football ou les tactiques des groupes islamistes. Il montre comment la hiérarchie militaire, jusqu'alors protégée dans son arbitraire par un pouvoir civil de façade, est contrainte de gérer ouvertement cette crise, avec une brutalité de plus en plus affichée. Un livre indispensable pour comprendre la vague de fond qui traverse l'Algérie et qui aura des retombées durables dans ce pays et bien au-delà. « (Verlagsbeschreibung)
"Bearing witness to the changing economic landscape amid the Cold War, artists in the 1960s created works that critiqued, reshaped, and sometimes reinforced the spirit of capitalism. At a time when currency and finance were becoming ever more abstracted-and the art market increasingly an arena for speculation-artists on both sides of the Atlantic turned to economic themes, often grounded in a human context. 'The Artist as Economist' examines artists who approached these issues in critical, imaginative, and humorous ways: Andy Warhol and Larry Rivers incorporated the iconography of printed currency into their paintings, while Ray Johnson sought to disrupt and reinvent circuits of commerce with his mail art collages. Yves Klein and Edward Kienholz critiqued conceptions of artistic and monetary value, as Lee Lozano and Dennis Oppenheim engaged directly with the New York Stock Exchange. Such examples, which author Sophie Cras insightfully situates within their historic economic context, reveal capitalism's visual dimension. As art and economics grow more entangled, this volume offers a timely consideration of art's capacity to reflect on and reimagine economic systems"--Publisher's description
Pt. 1.Prolégomènes : Treblinka, la genèse --1.Les origines --L'été 1941 --Le déplacement géographique --Le déplacement idéologique --Le déplacement logistique --De l'automne 1941 à la conférence de Wannsee --L'automne 1941 --Octobre --Décembre --De la conférence de Wannsee (20 janvier) au printemps 1942 --La dynamique de l'après-Wannsee --Adapter et coordonner les infrastructures --2.L'évolution. Le Gouvernement général --Le Gouvernement général --Les hommes de Lublin --L'engrenage --Les chantiers --Belzec, le laboratoire --Le choix du site --Le choix des techniques --Le choix des hommes --La mise au point du processus --Le planning externe --L'adaptation des réseaux d'acheminement --Les réseaux ferrés --Les autres transports à l'intérieur du Gouvernement général --Le "traitement" du butin --Le secret --L'organisation interne --L'arrivée --La machinerie exterminatrice --Que faire des cadavres ? --Une offensive et quelques obstacles --Le Durchgangslager près de Malkinia --3.Morituri --La présence juive en Pologne jusqu'en 1940 --Les débuts --L'âge d'or --Une nation sans État --Le XXe siècle, la Nouvelle Pologne --À la veille de la guerre --Varsovie --La "Nouvelle Pologne" et le maréchal Pilsudski --1940-1942, le temps du ghetto, l'antichambre de Treblinka --De la "zone d'épidémie" au décret définitif du "bouclage", Yom Kippour (12 octobre 1940) --La faim, la fraude et les fraudeurs --Les dernières semaines avant l'Umschlagplatz : avril-juillet 1942 --La première navette : l'Umschlagplatz (22 et 23 juillet 1942) --Pt. 2.Treblinka, 1942-1943 --Le rendement exemplaire d'une "chaîne de mort" --1.L'été 1942, l'enfer de Dante --Les premiers convois --Mettre de l'ordre dans l'enfer de Dante --La situation sur la rampe de déchargement --Les raisons d'une survie temporaire --Les changements --Un deuxième départ vers une gestion exemplaire --La réorganisation --La stabilisation --2.Automne 1942-printemps 1943 : Stangl et le système Wirth, un modèle d'efficacité --Le camp I --Les équipes de "qualifiés" --Les Hofjuden ou "Juifs de cour" --Les Goldjuden ou Juifs de l'or --Les Friseure, les coiffeurs --Les équipes de "non-qualifiés" --Les Kommandos rouages : le Bahnho ommando, les "Bleus" --Les Kommandos rouages : le Transportkommando, les "Rouges" --Le Lumpenkommando, les trieurs --Les Kommandos de maintenance : le Waldkommando, les bûcherons --Les Kommandos de maintenance : le Tarnungskomman do, la brigade du camouflage --Les "Juifs de l'orchestre" --Le Lazarett --Le camp II --La chaîne de l'après-mort --Le Schlauch --Les chambres à gaz --Le Rampazhe Kommando --Les nettoyeurs --Les Leichentransportkommandos, les brancardiers --Les Dentisten --Le Grubenkommando, les fossoyeurs --Le Kommando de construction --Les Kommandos de l'intendance, les services --Les mois de perfectionnement du système : printemps-été 1943 --Perfectionner le décor --Obermajdan