Le problème principal de l'économie de l'environnement peut donc être défini à la fois comme la recherche d'un nouveau mode de croissance et la transformation d'un consensus moral sur les fins en moyens d'action politique. L'Union européenne est aujourd'hui le lieu où le consensus moral est le mieux partagé et où les moyens politiques de l'action collective sont les plus puissants. L'Union européenne, à travers la Communauté européenne de l'environnement, de l'énergie et de la recherche, est donc l'échelle pertinente qui peut rendre opératoire une nouvelle croissance " écogène ", à condition d'en préciser le cadre d'analyse et le contexte institutionnel.
Le problème principal de l'économie de l'environnement peut donc être défini à la fois comme la recherche d'un nouveau mode de croissance et la transformation d'un consensus moral sur les fins en moyens d'action politique. L'Union européenne est aujourd'hui le lieu où le consensus moral est le mieux partagé et où les moyens politiques de l'action collective sont les plus puissants. L'Union européenne, à travers la Communauté européenne de l'environnement, de l'énergie et de la recherche, est donc l'échelle pertinente qui peut rendre opératoire une nouvelle croissance " écogène ", à condition d'en préciser le cadre d'analyse et le contexte institutionnel.
Comprend : Aperçus de l'évaluation à mi-parcours du plan de développement rural national / Bruno Vindel, Nicolas Gergely - L'évaluation de la politique de soutien à l'agroenvironnement : une politique à l'efficacité contrastée qui mérite clarification et amélioration / Laurent Barbut, Jean-François Baschet - L'évaluation du Contrat Territorial d'Exploitation (CTE) : un outil novateur pour favoriser la multifonctionnalité de l'agriculture et engager une redistribution des soutiens / Ghislaine Urbano, Dominique Vollet - L'évaluation de la politique de développement des zones rurales dans le cadre du règlement de développement rural (RDR) / Ghislaine Urbano, Lucille Carrouée ; Appartient à l'ensemble documentaire : BnSP000
In: Indagine conoscitiva sulla politica della cooperazione allo sviluppo e sulle prospettive di riforma della relativa disciplina: atti dell'indagine conoscitiva svolta dalla 3a Commisione permanente del Senato (affari esteri, emigrazione) Vol. 1
In: Indagine conoscitiva sulla politica della cooperazione allo sviluppo e sulle prospettive di riforma della relativa disciplina: atti dell'indagine conoscitiva svolta dalla 3a Commisione permanente del Senato (affari esteri, emigrazione) Vol. 2
Avec 10,4% de suffrages exprimés et un million de suffrages en moins que le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait son plus mauvais score à une élection présidentielle, si l'on excepte celle de 1974, antérieure à son émergence électorale. Le résultat a d'autant plus surpris que les sondages pré électoraux lui attribuaient un score variant plutôt entre 12 et 15% et que de rumeurs insistantes circulaient sur ses chances d'être encore une fois présent au second tour. On peut y voir l'effet du « vote utile » consécutif au choc du 21 avril, qui a laminé tous les petits candidats à la seule exception d'Olivier Besancenot. Un désir de renouvellement de la classe politique a joué aussi, qui a balayé la vieille génération, d'Arlette Laguiller à Le Pen, au profit des « quinquas ». Mais il y a des facteurs spécifiques au vote frontiste que le Panel électoral français (PEF2007) permet d'examiner avec plus de précision que les autres enquêtes par sondage.C'est une enquête en face à face, elle porte sur 4000 personnes, et surtout les intentions de vote ont été recueillies dans des conditions plus proches de l'élection, en demandant aux personnes interrogées de glisser leur bulletin dans une urne au lieu d'avoir à déclarer leur choix à l'enquêteur ou l'enquêtrice. Le procédé réduit la sous estimation du vote Le Pen, qui reste marqué par une nette réprobation morale et plus difficile à avouer. En données brutes on trouve effectivement 7,7% d'intentions de vote en faveur de Le Pen pour le premier tour 2007 et 13,7% de l'échantillon disent avoir voté pour lui le 21 avril 2002, soit des écarts d'environ 3 points par rapport aux votes réels, très inférieurs à ceux des sondages courants. Si l'on redresse pour redonner au vote Le Pen son poids réel, on obtient un sous échantillon d'électeurs lepénistes de 366 personnes. Avec elles, qui assument leur choix, on a comme un miroir grossissant de l'électorat lepéniste actuel. Grâce à ces données on peut retracer les mécanismes de ce dégonflement del'électorat Le Pen. Qui est resté, y a t ...
Avec 10,4% de suffrages exprimés et un million de suffrages en moins que le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait son plus mauvais score à une élection présidentielle, si l'on excepte celle de 1974, antérieure à son émergence électorale. Le résultat a d'autant plus surpris que les sondages pré électoraux lui attribuaient un score variant plutôt entre 12 et 15% et que de rumeurs insistantes circulaient sur ses chances d'être encore une fois présent au second tour. On peut y voir l'effet du « vote utile » consécutif au choc du 21 avril, qui a laminé tous les petits candidats à la seule exception d'Olivier Besancenot. Un désir de renouvellement de la classe politique a joué aussi, qui a balayé la vieille génération, d'Arlette Laguiller à Le Pen, au profit des « quinquas ». Mais il y a des facteurs spécifiques au vote frontiste que le Panel électoral français (PEF2007) permet d'examiner avec plus de précision que les autres enquêtes par sondage.C'est une enquête en face à face, elle porte sur 4000 personnes, et surtout les intentions de vote ont été recueillies dans des conditions plus proches de l'élection, en demandant aux personnes interrogées de glisser leur bulletin dans une urne au lieu d'avoir à déclarer leur choix à l'enquêteur ou l'enquêtrice. Le procédé réduit la sous estimation du vote Le Pen, qui reste marqué par une nette réprobation morale et plus difficile à avouer. En données brutes on trouve effectivement 7,7% d'intentions de vote en faveur de Le Pen pour le premier tour 2007 et 13,7% de l'échantillon disent avoir voté pour lui le 21 avril 2002, soit des écarts d'environ 3 points par rapport aux votes réels, très inférieurs à ceux des sondages courants. Si l'on redresse pour redonner au vote Le Pen son poids réel, on obtient un sous échantillon d'électeurs lepénistes de 366 personnes. Avec elles, qui assument leur choix, on a comme un miroir grossissant de l'électorat lepéniste actuel. Grâce à ces données on peut retracer les mécanismes de ce dégonflement del'électorat Le Pen. Qui est resté, y a t il ou non permanence de ses structures électorales ? Qui est parti, quels sont les mécanismes de captation de ce vote ? Ce déclin enfin est–il durable, ses électeurs peuvent-ils lui revenir, quel est le potentiel électoral futur du candidat du FN ? (Premiers paragraphes)