Comprend : Aperçus de l'évaluation à mi-parcours du plan de développement rural national / Bruno Vindel, Nicolas Gergely - L'évaluation de la politique de soutien à l'agroenvironnement : une politique à l'efficacité contrastée qui mérite clarification et amélioration / Laurent Barbut, Jean-François Baschet - L'évaluation du Contrat Territorial d'Exploitation (CTE) : un outil novateur pour favoriser la multifonctionnalité de l'agriculture et engager une redistribution des soutiens / Ghislaine Urbano, Dominique Vollet - L'évaluation de la politique de développement des zones rurales dans le cadre du règlement de développement rural (RDR) / Ghislaine Urbano, Lucille Carrouée ; Appartient à l'ensemble documentaire : BnSP000
Avec 10,4% de suffrages exprimés et un million de suffrages en moins que le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait son plus mauvais score à une élection présidentielle, si l'on excepte celle de 1974, antérieure à son émergence électorale. Le résultat a d'autant plus surpris que les sondages pré électoraux lui attribuaient un score variant plutôt entre 12 et 15% et que de rumeurs insistantes circulaient sur ses chances d'être encore une fois présent au second tour. On peut y voir l'effet du « vote utile » consécutif au choc du 21 avril, qui a laminé tous les petits candidats à la seule exception d'Olivier Besancenot. Un désir de renouvellement de la classe politique a joué aussi, qui a balayé la vieille génération, d'Arlette Laguiller à Le Pen, au profit des « quinquas ». Mais il y a des facteurs spécifiques au vote frontiste que le Panel électoral français (PEF2007) permet d'examiner avec plus de précision que les autres enquêtes par sondage.C'est une enquête en face à face, elle porte sur 4000 personnes, et surtout les intentions de vote ont été recueillies dans des conditions plus proches de l'élection, en demandant aux personnes interrogées de glisser leur bulletin dans une urne au lieu d'avoir à déclarer leur choix à l'enquêteur ou l'enquêtrice. Le procédé réduit la sous estimation du vote Le Pen, qui reste marqué par une nette réprobation morale et plus difficile à avouer. En données brutes on trouve effectivement 7,7% d'intentions de vote en faveur de Le Pen pour le premier tour 2007 et 13,7% de l'échantillon disent avoir voté pour lui le 21 avril 2002, soit des écarts d'environ 3 points par rapport aux votes réels, très inférieurs à ceux des sondages courants. Si l'on redresse pour redonner au vote Le Pen son poids réel, on obtient un sous échantillon d'électeurs lepénistes de 366 personnes. Avec elles, qui assument leur choix, on a comme un miroir grossissant de l'électorat lepéniste actuel. Grâce à ces données on peut retracer les mécanismes de ce dégonflement del'électorat Le Pen. Qui est resté, y a t ...
Avec 10,4% de suffrages exprimés et un million de suffrages en moins que le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait son plus mauvais score à une élection présidentielle, si l'on excepte celle de 1974, antérieure à son émergence électorale. Le résultat a d'autant plus surpris que les sondages pré électoraux lui attribuaient un score variant plutôt entre 12 et 15% et que de rumeurs insistantes circulaient sur ses chances d'être encore une fois présent au second tour. On peut y voir l'effet du « vote utile » consécutif au choc du 21 avril, qui a laminé tous les petits candidats à la seule exception d'Olivier Besancenot. Un désir de renouvellement de la classe politique a joué aussi, qui a balayé la vieille génération, d'Arlette Laguiller à Le Pen, au profit des « quinquas ». Mais il y a des facteurs spécifiques au vote frontiste que le Panel électoral français (PEF2007) permet d'examiner avec plus de précision que les autres enquêtes par sondage.C'est une enquête en face à face, elle porte sur 4000 personnes, et surtout les intentions de vote ont été recueillies dans des conditions plus proches de l'élection, en demandant aux personnes interrogées de glisser leur bulletin dans une urne au lieu d'avoir à déclarer leur choix à l'enquêteur ou l'enquêtrice. Le procédé réduit la sous estimation du vote Le Pen, qui reste marqué par une nette réprobation morale et plus difficile à avouer. En données brutes on trouve effectivement 7,7% d'intentions de vote en faveur de Le Pen pour le premier tour 2007 et 13,7% de l'échantillon disent avoir voté pour lui le 21 avril 2002, soit des écarts d'environ 3 points par rapport aux votes réels, très inférieurs à ceux des sondages courants. Si l'on redresse pour redonner au vote Le Pen son poids réel, on obtient un sous échantillon d'électeurs lepénistes de 366 personnes. Avec elles, qui assument leur choix, on a comme un miroir grossissant de l'électorat lepéniste actuel. Grâce à ces données on peut retracer les mécanismes de ce dégonflement del'électorat Le Pen. Qui est resté, y a t il ou non permanence de ses structures électorales ? Qui est parti, quels sont les mécanismes de captation de ce vote ? Ce déclin enfin est–il durable, ses électeurs peuvent-ils lui revenir, quel est le potentiel électoral futur du candidat du FN ? (Premiers paragraphes)
Tous les sondages précédant le scrutin, à commencer par les 4 vagues du Baromètre politique français ont montré la centralité des enjeux socio économiques dans la campagne présidentielle de 2007. C'est ce que confirme la première vague du Panel électoral français (PEF), terminée à la veille du scrutin du 22 avril : le chômage arrive largement en tête des problèmes cités comme les plus importants au moment de voter, suivi par les inégalités sociales et le pouvoir d'achat (classés en premier par respectivement 25, 12 et 10% de l'échantillon, et en premier ou en second par 39, 22 et 25%) (.).
Tous les sondages précédant le scrutin, à commencer par les 4 vagues du Baromètre politique français ont montré la centralité des enjeux socio économiques dans la campagne présidentielle de 2007. C'est ce que confirme la première vague du Panel électoral français (PEF), terminée à la veille du scrutin du 22 avril : le chômage arrive largement en tête des problèmes cités comme les plus importants au moment de voter, suivi par les inégalités sociales et le pouvoir d'achat (classés en premier par respectivement 25, 12 et 10% de l'échantillon, et en premier ou en second par 39, 22 et 25%) (.).
Le premier tour de l'élection présidentielle a été marqué par une exceptionnelle mobilisation électorale (83,78% des électeurs sont allés voter), une érosion des protestations électorales diverses (extrême droite, extrême gauche, divers autres petits candidats) et un retour vers les candidats des grands " partis de gouvernement (PS, UMP, UDF), enfin, un faible niveau électoral de la gauche.
Le premier tour de l'élection présidentielle a été marqué par une exceptionnelle mobilisation électorale (83,78% des électeurs sont allés voter), une érosion des protestations électorales diverses (extrême droite, extrême gauche, divers autres petits candidats) et un retour vers les candidats des grands " partis de gouvernement (PS, UMP, UDF), enfin, un faible niveau électoral de la gauche.
Les objectifs français à la conférence navale de Londres (21 janvier - 22 avril 1930) Cet article examine les deux dimensions des objectifs français à la conférence navale de Londres : protéger les intérêts stratégiques de la France en préservant sa supériorité navale en Méditerranée et construire un accord politique garantissant le statu quo dans la région. À Londres, la Marine et les Affaires étrangères ont défendu une politique et une stratégie globales, autonomes et capables de répondre à leurs besoins sécuritaires. En maintenant l'indépendance stratégique et politique du pays en Méditerranée, les décideurs français avaient pour dessein, en fonction des travaux de la conférence sur le désarmement de Genève, d' « assurer l'avenir » de la sécurité et de la puissance de la France face à l'adversaire le plus menaçant : l'Allemagne.
Abstract The Child Labour Law of 1841 is a rare case of state intervention found in French economic liberalism at the first half of the 19th century. The object of this article is to examine the meaning of the law for Alsatian industrialists, who took a leading role in the impetus to the legislation. A peculiarity of the law lies in the fact that a social policy intended to stabilize the formation of the labour force was linked to an interventionalist economic policy intended to establish a just system of competition according to the principles of economic liberalism.