Trop d'universités en Belgique ? Après de nombreux débats récurrents sur le sujet, le francophone Décret Bologne du 31 mars 20041 a provoqué un rassemblement des neuf institutions universitaires, appelées à collaborer davantage pour former trois académies. L'académie « Wallonie Bruxelles » regroupant l'Université Libre de Bruxelles (ULB), la Faculté Polytechnique de Mons (FPMs) et l'Université de Mons-Hainaut (UMH), l'académie « Wallonie Europe » regroupant l'Université de Liège (ULg), la Faculté d'agronomie de Gembloux (FUSAGx) et enfin celle de « Louvain » reprenant l'Université Catholique de Louvain (UCL), les Facultés Universitaires Catholiques de Mons (FUCaM), les Facultés de Notre Dame de la Paix (FNDP) et les Facultés Universitaires de Saint Louis (FUSL). Cet article s'intéresse d'une part au processus de négociations menant à la constitution au sein de la Communauté française des «académies » et à la manière dont elles ont évolué par la suite. ; Peer reviewed
International audience ; Il s'agit donc d'analyser Rio+20 comme moment de cristallisation d'enjeux et de mobilisations d'acteurs autour de la gouvernance mondiale. Pour ceux qui y ont participé, Rio+20 a en effet été l'occasion non seulement de se positionner par rapport aux thématiques négociées (nouveau cadre pour la gouvernance de l'environnement et économie verte notamment), mais aussi de présenter leurs activités, de faire avancer leur agenda, de définir et affirmer leurs positions et orientations. Ce genre d'évènement « où l'on ne peut pas ne pas être » est l'endroit où se confrontent des visions antagonistes, où se renégocient des rapports de force, où s'affirment de nouvelles orientations et de nouveaux acteurs. Comme tel, cet évènement représente un site et un moment privilégié pour observer l'ensemble de ces reconfigurations. L'équilibre de l'ouvrage repose donc sur la tension entre les observations fines des différentes arènes de la conférence et une mise en perspective par rapport à des enjeux politiques, économiques et environnementaux. L'évènement Rio+20 est donc moins notre objet que notre point d'entrée pour aborder une série d'enjeux globaux parmi lesquels la gouvernabilité de la planète, les liens entre capitalisme et environnement et la constitution d'une société civile mondiale. Nous avons synthétisé l'analyse de ces enjeux plus généraux autour d'une réflexion sur la modernisation écologique et ses limites. L'idée de modernisation écologique, entendue de manière très générale comme un projet politique pour rendre compatibles les piliers de la dynamique de modernisation de la fin du XXe siècle (économie de marché, innovations technologiques, participation démocratique et bonne gouvernance) avec la rationalité écologique, permet en effet d'embrasser les principaux enjeux qu'on a voulu analyser à partir de Rio+20.
Au-delà du discours vantant « l'exception marocaine », un large mouvement de protestation s'est développé dès le mois de février 2011 dans l'ensemble du pays. Loin d'être le produit d'un effet domino, le Mouvement du 20 février est notamment tributaire d'un processus d'attribution de similarité, de la réactivation de relais organisationnels et de réseaux plus ou moins dormants. Une large coalition s'est constituée au sein d'un champ d'alliance et d'opposition à la jonction entre scène politique instituée et espace protestataire, par-delà les clivages entre réseaux de gauche et islamistes. Dans un jeu d'échelles entre le local, le national, le régional et l'international, un faisceau d'actions, d'interactions et d'événements a contribué autant à l'enracinement de la coalition qu'à sa désagrégation.
L'ampleur de la victoire du Parti Populaire lors des élections législative du 20 novembre 2011 dans tous les secteurs et les territoires, accentue l'entrée dans un cycle long conservateur à presque tous les niveaux de gouvernement en Espagne. Le Parti populaire n'a jamais eu autant de pouvoir concentré dans ses mains. Il règne en maître dans une grande majorité de métropoles, dans treize des dix-sept communautés autonomes et dispose d'une confortable majorité dans les deux chambres des Cortès pour gouverner l'Espagne sans le soutien d'autres forces parlementaires. Notre analyse partira d'une description de ce qui s'est passé au cours du dernier mandat du gouvernement Zapatero, pour ensuite proposer une explication du contexte politique dans lequel ces élections sont intervenues, et une interprétation des résultats. La nouvelle carte politique espagnole consacre le PP comme parti dominant la scène politique espagnole ; The magnitude of the Popular Party's vitory in legislative elections of November 2011 in all sectors and territories, underlines the deep Conservative cycle which affects almost all levels of government in Spain. The Popular Party has never had so much power concentrated in his hands. He reigns in a vast majority of cities, in thirteen of the seventeen autonomous communities and has a comfortable majority in both houses of the Parliament of Spain to govern without the support of any other parliamentary force. Our analysis starts from a description of what happened during the last term of the Zapatero government, and then proposes an explanation of the political context in which these elections have taken place, and an interpretation of such results. The new political map establishes the Spanish PP as the ruling party of the Spanish political scene
Celebrating 20 years of existence of the court, the volume evaluates the past and future of the constitutional court of Luxembourg. The first part is dedicated to the achievements of 20 years os case law. The second part focuses on the question whether the constitutional court should be replaced by a supreme court as it was suggested by a government proposal.
N°1766 ; Numéro du 1914-01-20 ; Une nouvelle ère de changement social approche grâce au nouveau parti politique: le Briandisme. ; Bibliothèque municipale de Toulouse
Les élections municipales et autonomiques qui se sont déroulées le 22 mai 2011 en Espagne représentent le plus important succès électoral du Parti Populaire à l'échelle territoriale. Ce papier analyse les données du scrutin, en observant la participation électorale, la répartition territoriale des votes obtenus par chacune des formations politiques, de même que la position de ces élections municipales et autonomiques dans le cycle électoral des vingt dernières années. Après avoir traité des explications globales de ce renversement, il se focalise sur la Catalogne, où seules avaient lieu les élections municipales ; Municipal and autonomic elections, which took place in May 2011 in Spain, represent the largest electoral victory for the Popular Party at the territorial level. This paper analyzes data polling , scrutinizing voters' turnout, the territorial distribution of electoral votes obtained by each party as well as the position of the autonomic and municipal elections within the electoral cycle of the last twenty years. After dealing with global explanations of these results, it focuses on Catalonia, where only the municipal elections were held