L'expérience démocratique en Algérie (1988-1992): apprentissages politiques et changement de régime
In: Domaine Monde et sociétés
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In: Domaine Monde et sociétés
In: Revue internationale de politique comparée Vol. 17, No. 4
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 176, Heft 1, S. 67-79
Afin d'éviter le double écueil, normatif et rétrospectif, répandu dans la littérature académique, cet article se propose de saisir la dynamique politico-institutionnelle enclenchée en Algérie depuis février 2019 comme un processus ouvert et incertain. Il souligne en particulier l'évolution improvisée et erratique des différentes « solutions » de sortie de crise mises en œuvre par le pouvoir.
In: Party politics: an international journal for the study of political parties and political organizations, Band 24, Heft 4, S. 434–443
ISSN: 1460-3683
World Affairs Online
In: Party politics: an international journal for the study of political parties and political organizations, Band 24, Heft 4, S. 434-443
ISSN: 1460-3683
The literature on democratic transitions considers the participation of new parties in the first pluralist election in a post-authoritarian context (founding election) as something to be taken for granted. As such, it is never questioned. Specialists in democratic transitions ignore the research on "new parties," which is, nonetheless, essential to the understanding of the particular characteristics of a post-authoritarian situation. Using an original qualitative study on Algeria, this article proposes to bring to light the political, organizational, and legal conditions of new political parties' participation or nonparticipation in a founding election. In particular, this research allows us to grasp the dilemmas and difficulties faced by leaders of new parties and the types of support on which they rely to engage for the first time in an electoral competition. The analytical framework stemming from this "case study" is applicable to other national case studies.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 112, Heft 4, S. 59-82
ISSN: 0295-2319
Cet article analyse, à partir du cas algérien de 1988, la transformation d'émeutes en crise politique par la politisation de mobilisations multisectorielles. Cette crise produira ensuite une libéralisation inédite du régime autoritaire. Le propos est axé sur la dimension politique et contestataire de l'événement émeutes. Il montre, d'une part, que la qualification politique d'un événement, ici les émeutes, ne peut être imposée en surplomb par le chercheur – souvent à partir d'une analyse ex post . Il convient plutôt d'être attentif aux luttes pour la définition légitime de l'événement, en situation, et de restituer le processus par lequel une définition tend à s'imposer à tous les protagonistes, tandis que des catégorisations concurrentes sont écartées. Cet article montre, d'autre part, que la production d'une parole politique sur l'événement n'a rien d'évident, tout comme le succès de cette interprétation politique. Les émeutiers, multitude d'individus ordinaires tenus jusque-là à l'écart de la vie publique, ouvrent certes l'espace des possibles, mais ce sont des acteurs préalablement engagés qui médiatisent leur action et imposent un sens politique contestataire à l'événement en se fondant notamment sur des ressources et des réseaux antérieurs. Les caractéristiques mêmes de l'émeute – désorganisée, sans mots d'ordre, menée par de très jeunes gens qui n'articulent aucune parole politique – autorisent l'imposition, de l'extérieur, d'une parole politique consistante.
In: Party politics: an international journal for the study of political parties and political organizations
ISSN: 1354-0688
International audience ; Cet article analyse, à partir du cas algérien de 1988, la transformation d'émeutes en crise politique par la politisation de mobilisations multisectorielles. Cette crise produira ensuite une libéralisation inédite du régime autoritaire. Le propos est axé sur la dimension politique et contestataire de l'événement émeutes. Il montre, d'une part, que la qualification politique d'un événement, ici les émeutes, ne peut être imposée en surplomb par le chercheur – souvent à partir d'une analyse ex post. Il convient plutôt d'être attentif aux luttes pour la définition légitime de l'événement, en situation, et de restituer le processus par lequel une définition tend à s'imposer à tous les protagonistes, tandis que des catégorisations concurrentes sont écartées. Cet article montre, d'autre part, que la production d'une parole politique sur l'événement n'a rien d'évident, tout comme le succès de cette interprétation politique. Les émeutiers, multitude d'individus ordinaires tenus jusque-là à l'écart de la vie publique, ouvrent certes l'espace des possibles, mais ce sont des acteurs préalablement engagés qui médiatisent leur action et imposent un sens politique contestataire à l'événement en se fondant notamment sur des ressources et des réseaux antérieurs. Les caractéristiques mêmes de l'émeute – désorganisée, sans mots d'ordre, menée par de très jeunes gens qui n'articulent aucune parole politique – autorisent l'imposition, de l'extérieur, d'une parole politique consistante.
BASE
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 102, Heft 2, S. 129-146
ISSN: 0295-2319
Cet article examine la façon dont les dirigeants d'un parti nouvellement créé, dénués de toute expérience partisane, mettent en place des activités de mobilisation. Dans le contexte inédit de démocratisation en Algérie, les directions nationale et départementales du FIS (Front islamique du salut) investissent fortement le militantisme caritatif. Dans une perspective compréhensive, à la croisée de la sociologie des partis et de la sociologie du militantisme, nous entendons montrer comment des activités militantes, ici caritatives, qui trouvent leur origine dans les engagements religieux antérieurs de leurs initiateurs, sont transformées et déplacées dans la sphère politique.
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 83, Heft 1, S. 99-116
ISSN: 0769-3362
À la suite de diverses réformes adoptées dans les années 2000, l'université française perd son monopole historique sur la délivrance des diplômes de droit. Cela suscite de fortes mobilisations de juristes universitaires principalement axées contre la montée en puissance d'une institution non universitaire, Sciences Po Paris, dans le domaine de la formation juridique. En analysant leurs modes d'actions et leurs registres discursifs – qui se déploient dans un contexte réglementaire et institutionnel inédit –, notre article met au jour les difficultés des professeurs de droit de l'université pour préserver leur rôle dans la formation juridique.
In: Critique internationale, Band 30, Heft 1, S. 129
ISSN: 1777-554X
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 83, Heft 1, S. 7-16
ISSN: 0769-3362
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 4, S. 631-657
ISSN: 1950-6686
Résumé Cet article ambitionne de proposer une analyse sociologique de la genèse partisane à partir de l'étude du FN, du MSI et du FIS et, partant, de tenter de dépasser les écueils des approches classiques qui traitent rarement de ce phénomène en lui-même et pour lui-même. En mettant entre parenthèses l'issue du processus de création partisane pour mieux en restituer toute l'incertitude et la complexité, nous nous intéressons tout d'abord aux acteurs de la fabrique partisane, à leurs interactions préalables dans les milieux « pré-partisans » et à leurs luttes pour la définition du mode d'action légitime. Nous analysons ensuite le travail de mise en forme proprement dit des partis – travail dont nous démontrons qu'il repose pour l'essentiel sur une entreprise de conformation.
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 4, S. 631-658
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
In: Critique internationale, Band 30, Heft 1, S. 125
ISSN: 1777-554X