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Solidarité versus identification: Le débat entre écoféminisme et deep ecology
In: Multitudes, Band 67, Heft 2, S. 94-101
ISSN: 1777-5841
Le débat entre l'écologie profonde et l'écoféminisme définit une constante dans le développement de ces deux courants de pensée. En resserrant notre attention autour des deux figures centrales de chacun de ces courants que furent Arne Naess et Val Plumwood, nous souhaiterions montrer que la proposition clé qu'avance cette dernière d'une solidarité politique avec la nature demande pour être comprise d'être située en relation polémique avec la thèse d'une identification entre humains et non humains défendue par le théoricien de la deep ecology .
Imaginaire du dernier homme et éthique environnementale
In: Raison publique, Band 17, Heft 2, S. 33-45
Du possible, sinon j'étouffe! L'écologie politique au temps des catastrophes
In: Filozofija i društvo, Band 22, Heft 3, S. 161-173
ISSN: 2334-8577
L?histoire de l??cologie politique, telle qu?elle s?est d?roul?e
en France au cours des deux derni?res d?cennies, peut ?tre interpr?t?e comme
?tant orient?e par une contestation progressive du r?le de l?expertise
scientifique dans la d?termination exclusive des actions qu?il convient
d?entreprendre pour faire face ? la crise environnementale. Un telle
?volution est salutaire en ce qu?elle a lib?r? un espace de r?flexion et
d?action politique. Or la configuration actuelle du probl?me du r?chauffement
climatique est telle qu?elle menace de faire perdre cet avantage. Aussi
convient-il de travailler ? reconfigurer la crise ?cologique pens?e sous les
esp?ces du r?chauffement climatique afin de pouvoir donner un sens ? ce qu
nous arrive et ainsi donner consistance au pr?sent de l?action et de
l?initiative.
Nouveaux fronts écologiques
In: Multitudes, Band 36, Heft 1, S. 151-154
ISSN: 1777-5841
La nature, le moi et le genre : féminisme, philosophie environnementale et critique du rationalisme
In: Cahiers du genre, Band 59, Heft 2, S. 21-47
ISSN: 1968-3928
L'auteure répond aux critiques adressées par les philosophes féministes à la philosophie environnementale. Le problème viendrait du fait que celle-ci ait repris des hypothèses issues d'analyses, rationalistes et ethnocentrées, biaisées par un préjugé de genre, concevant la raison comme radicalement distincte du corps et des émotions et appelée à exercer un contrôle sur celles-ci, les femmes, le corps et la nature. Au contraire de la thèse identifiée comme celle du moi divisé, l'auteure développe l'idée que ce qui nous est proche ou personnel ( nos arbres, nos rivières) joue un rôle central dans l'acquisition d'une vie morale et d'une sensibilité à l'environnement, en consonance avec les approches féministes d'un moi-en-relation. Rejetant la deep ecology qui poserait le problème d'une métaphysique de l'indifférenciation, l'auteure propose une conceptualisation des relations intrinsèques à l'humain, invitant à dépasser la théorie de la 'séparation' masculine et les théories traditionnellement féminines de la 'fusion'.
La nature, le moi et le genre: Féminisme, philosophie environnementale et critique du rationalisme
In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Band 48, Heft 1, S. 143
ISSN: 2118-3147
Les matériaux de la vie
In: Multitudes, Band 65, Heft 4, S. 51-58
ISSN: 1777-5841
Dans le Chapitre 2 de son livre Making , T. Ingold raconte certaines expérimentations menées avec ses étudiants dans son cours sur les 4 As. Ces expérimentations conduisent à reconsidérer les objets comme des matériaux solidifiés, et le « faire » comme un processus de croissance, qui échappe au modèle hylémorphique. Les matériaux eux-mêmes sont des potentiels actifs, et la fabrication consiste à unir nos forces aux leurs. En ce sens, l'alchimie est peut-être la plus apte à décrire la nature énigmatique des matériaux.