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BACKGROUND: A wide range of novel psychoactive substances (NPSs) are regularly searched and discussed online by e-psychonauts. Among NPSs, the range of prescription/non-prescription opioids (fentanyl and non-fentanyl analogs) and herbal derivatives currently represents a challenge for governments and clinicians. METHODS: Using a web crawler (i.e., NPS.Finder(®)), the present study aimed at assessing psychonaut fora/platforms to better understand the online situation regarding opioids. RESULTS: The open-web crawling/navigating software identified some 426 opioids, including 234 fentanyl analogs. Of these, 176 substances (162 were very potent fentanyls, including two ohmefentanyl and seven carfentanyl analogs) were not listed in either international or European NPS databases. CONCLUSION: A web crawling approach helped in identifying a large number, indeed higher than that listed by European/international agencies, of unknown opioids likely to possess a significant misuse potential. Most of these novel/emerging substances are still relatively unknown. This is a reason of concern; each of these analogs potentially presents with different toxicodynamic profiles, and there is a lack of docking, preclinical, and clinical observations. Strengthening multidisciplinary collaboration between clinicians and bioinformatics may prove useful in better assessing public health risks associated with opioids.

Introduction/Objective: The aim was to measure the lifetime prevalence of panic disorder (PD) in an Italian community sample, and to estimate the burden attributable to PD in compromising the quality of life (QoL) of people diagnosed with it. Methods: Community survey was conducted on a sample of 4,999 randomly selected adult subjects. Instruments used were semi-structured clinical interview Advanced Neuropsychiatric Tools and Assessment Schedule (ANTAS), administered by clinicians and allowing diagnosis according to Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder (4th ed.; DSM-IV); Short Form Health Survey (SF-12). Results: The lifetime prevalence of PD was 3.6% (4.4% in females, 2.5% in males; p = .002). People with PD had a lower SF-12 score than the standardized community sample (35.5 ± 6.5 vs. 38.4 ± 5.9; p < .0001) with a mean difference (attributable burden) of 2.9 ± 0.7, that is, lower than PD with agoraphobia (AP; 4.2 ± 2.4). Wilson Disease (WD), Multiple Sclerosis, Major Depressive Disorder and Eating Disorders (ED) show a higher attributable burden in impaired QoL than PD, while the attributable burden of PD with AP is not lower than in ED and WD. Conclusions: The burden attributable to the impairment of QoL following a lifetime diagnosis of PD was found to be not so great compared to the impairment caused by Major Depressive Disorder (MDD) or neurological conditions. The comorbidity of PD with AP worsens QoL significantly.

Objectifs :Comparer la consommation de substances, les comportements de jeu et les traits de personnalité de deux groupes d'individus ayant un trouble de jeu pathologique (patients jeunes et adultes) ; explorer l'apport du sexe, de l'âge et des traits de personnalités sur la consommation de substances et évaluer la capacité de prédire la consommation de substances à partir de l'âge et des traits de personnalité.Méthodes :L'échantillon était formé de 428 patients ayant un trouble de jeu pathologique (TJP), divisés en deux groupes selon l'âge (55 jeunes patients [âge ≤ 25 ans] et 373 patients d'âge moyen à avancé [âge > 25 ans]). Tous les patients ont été admis dans un département de psychiatrie et diagnostiqués selon les critères du DSM-IV. En outre, d'autres évaluations cliniques, dont leDiagnostic Questionnaire for Pathological Gamblingen vertu des critères du DSM-IV, leSouth Oaks Gambling Screen(SOGS) et leTemperament and Character Inventory-Revised(TCI-R), ont été utilisées pour examiner les comportements de jeu, la consommation de substances et la personnalité.Résultats :À la comparaison des deux groupes d'âge, nous avons observé des différences statistiquement significatives pour plusieurs variables sociodémographiques. En outre, les plus jeunes patients ayant un TJP présentaient un taux plus élevé de consommation de substances (p = 0,010). Pour ce qui est des traits de personnalité, des différences ont été remarquées seulement à l'échelle de recherche de nouveautés (RN) où les patients plus jeunes obtenaient des cotes élevées (p= 0,006). Des cotes plus élevées (p=0,022) à l'échelle de recherche de nouveautés (RN) et plus basses (p= 0,028) à l'échelle d'auto-transcendance représentaient des traits de personnalité ayant une interrelation significative avec la consommation de tabac (p= 0,003). Toutefois, seul l'âge était associé à la consommation d'autres substances (p=0,003).Conclusions :Les résultats confirment que le trouble de jeu pathologique (TJP) est souvent concomitant avec la consommation de substances. L'interrelation du TJP et de la consommation de tabac, d'alcool et d'autres substances entraîne une gamme d'implications cliniques et liées à la personnalité, particulièrement chez les populations jeunes. Puisque plusieurs études ont démontré que le taux de TJP est plus élevé chez les jeunes, le début précoce du trouble est souvent lié à une gravité accrue et à une persistance des problèmes de jeu. En outre, la présence d'un double diagnostic (consommation de substances) pourrait compliquer la réponse aux traitements. Pour cette raison, l'étude des populations jeunes est d'un intérêt particulier afin de concevoir et de mettre en oeuvre des programmes de traitement qui abordent tous les problèmes liés aux profils cliniques de ce groupe d'âge.