Les étudiants étrangers à Paris: entre affiliation et repli; textes
In: Logiques sociales
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In: Logiques sociales
World Affairs Online
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In: Agora: débats, jeunesses, Band 88, Heft 2, S. 71-85
ISSN: 1968-3758
La question du retour des étudiants étrangers en France dans leur pays d'origine n'a jamais pu être analysée finement par manque de données tangibles. Dans cet article, l'autrice mobilise quelques théories économiques et sociales sur les effets et les conduites de ces mobilités. Après avoir évoqué plusieurs enquêtes antérieures, elle propose des pistes à partir des résultats de deux enquêtes. L'enquête Conditions de vie de l'Observatoire de la vie étudiante donne des informations sur les modes de socialisation des étudiants étrangers, prédictifs sans doute de leur insertion future. Le suivi des étudiants après un master de sciences humaines et sociales permet d'évaluer le retour ou le non-retour après la formation, validant les résultats d'études précédentes. Les connaissances empiriques sur le devenir des étudiants étrangers n'en restent pas moins partielles.
In: Formation emploi: revue trimestrielle ; revue française de sciences sociales, Heft 151, S. 151-154
International audience ; L'alternance désigne toutes les formes d'implication des entreprises dans la formation des jeunes. Ce terme est utilisé aussi bien en formation initiale que continue. Il n'a pas de légitimité institutionnelle, ni de statut déterminé. Qu'est-ce que l'alternance ? Des pédagogues et des chercheurs se sont appliqués à définir ce mot dans le cadre de la formation. Si l'alternance consiste à intégrer une formation théorique dans un centre de formation et une formation pratique « in situ », sur un lieu de travail, alors nombre de formations offrent aujourd'hui cette configuration. Il est cependant possible de distinguer des formations alternées (apprentissage et contrats d'« alternance ») et des formations scolarisées qui incluent un « stage ». Il serait bien difficile aujourd'hui de prétendre offrir une formation professionnalisante non assortie d'un stage, du niveau VI jusqu'au niveau I (du CAP au master ou diplôme d'ingénieur). Peu de données chiffrées sont disponibles. Pourtant, entre les formations professionnelles et technologiques scolarisées du secondaire et du supérieur, l'apprentissage et les formations proposées dans le cadre des différentes mesures « jeunes », plus d'un million de jeunes se presse aux portes des entreprises pour quinze jours, un mois, deux mois, voiretrois ans. Pourquoi l'alternance attire-t-elle l'attention ? Elle introduit différentes modalités de partenariat entre les mondes de la formation et du travail, au-delà des stages eux-mêmes, dans l'organisation de la formation, dans la définition des contenus de formation et dans la validation de la formation. Elle est donc au coeur des complémentarités, mais aussi des tensions entre l'école et l'entreprise. Elle serait censée atténuer ces dernières, peut-être leur donne-t-elle plus de lisibilité. Les enjeux de l'alternance dépassent donc la simple prescription pédagogique, ils s'inscrivent dans les politiques de formation et d'emploi, dans les relations professionnelles, et participent de la construction des relations formation-emploi. Aucun ministère ne s'interroge vraiment sur cette pratique, comme c'est le cas pour la formation professionnelle continue financée par les entreprises et enregistrée chaque année par le CÉREQ 1 , ce qui démontre la faible institutionnalisation de l'alternance. En revanche, les monographies et les enquêtes qualitatives se sont multipliées, donnant matière à une réflexion sur ses dynamiques. Participe-t-elle d'une redéfinition de l'organisation de l'enseignement professionnel et technologique, d'une redéfinition de la place de cet enseignement au sein du système éducatif et, surtout,de ses rapports avec les systèmes d'emploi ?
BASE
International audience ; L'enseignement supérieur est conçu comme un élément du développement local, ce qui a incité, depuis une quinzaine d'années, les Régions à s'en emparer. Confrontées aux normes émises par le national, d'un côté, et aux prérogatives des établissements de l'autre, elles s'engagent alors de manière inégale, et restent de toute façon à la marge en termes de définition de l'offre de formation, prérogative des universitaires. CatherineAGULHON Au moment où est entamé l'acte III de la décentralisation et où sont redécoupées les régions françaises, il n'est pas inintéressant d'évaluer l'implication de celles-ci dans la définition de l'offre de formation d22520/4500 ans l'enseignement supérieur. Les collectivités territoriales s'impliquent dans l'éducation depuis maintenant trente ans, et d'autant plus aujourd'hui, à un moment où l'on reconnaît à l'éducation un rôle central dans l'intégration des individus et le développement économique et social.Leur premier champ d'investissement se situe historiquement dans les infrastructures (création et rénovation d'établissements), plutôt que dans le fonctionnement, car elles estiment que celles-ci leur donnent une plus forte visibilité. C'est l'État qui leur transfère peu à peu des compétences – restant ainsi, d'une certaine manière, maître du jeu. Ce découpage des compétences est déjà en soi un problème pour élaborer des politiques cohérentes. Le fait que trois collectivités interviennent, chacune à leur niveau, mais parfois sur le même terrain et sans coordination, est un second problème non négligeable. Dans l'enseignement secondaire, des arrangementss'organisent entre trois institutions. D'abord le rectorat et la Région qui, selonleurs prérogatives, promeuvent des politiques et lancent des projets ;la troisième, l'établissement, lui, évolue et s'adapte dans une interaction subtile avec les deux premières, trouvant parfois dans ce fonctionnement tripartite un élément d'autonomie et de pression sur ses interlocuteurs (Agulhon, 2005 ; Agulhon, Palma, 2013 ; Dalbart, 2008).
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International audience ; L'alternance désigne toutes les formes d'implication des entreprises dans la formation des jeunes. Ce terme est utilisé aussi bien en formation initiale que continue. Il n'a pas de légitimité institutionnelle, ni de statut déterminé. Qu'est-ce que l'alternance ? Des pédagogues et des chercheurs se sont appliqués à définir ce mot dans le cadre de la formation. Si l'alternance consiste à intégrer une formation théorique dans un centre de formation et une formation pratique « in situ », sur un lieu de travail, alors nombre de formations offrent aujourd'hui cette configuration. Il est cependant possible de distinguer des formations alternées (apprentissage et contrats d'« alternance ») et des formations scolarisées qui incluent un « stage ». Il serait bien difficile aujourd'hui de prétendre offrir une formation professionnalisante non assortie d'un stage, du niveau VI jusqu'au niveau I (du CAP au master ou diplôme d'ingénieur). Peu de données chiffrées sont disponibles. Pourtant, entre les formations professionnelles et technologiques scolarisées du secondaire et du supérieur, l'apprentissage et les formations proposées dans le cadre des différentes mesures « jeunes », plus d'un million de jeunes se presse aux portes des entreprises pour quinze jours, un mois, deux mois, voiretrois ans. Pourquoi l'alternance attire-t-elle l'attention ? Elle introduit différentes modalités de partenariat entre les mondes de la formation et du travail, au-delà des stages eux-mêmes, dans l'organisation de la formation, dans la définition des contenus de formation et dans la validation de la formation. Elle est donc au coeur des complémentarités, mais aussi des tensions entre l'école et l'entreprise. Elle serait censée atténuer ces dernières, peut-être leur donne-t-elle plus de lisibilité. Les enjeux de l'alternance dépassent donc la simple prescription pédagogique, ils s'inscrivent dans les politiques de formation et d'emploi, dans les relations professionnelles, et participent de la construction des relations formation-emploi. Aucun ministère ne s'interroge vraiment sur cette pratique, comme c'est le cas pour la formation professionnelle continue financée par les entreprises et enregistrée chaque année par le CÉREQ 1 , ce qui démontre la faible institutionnalisation de l'alternance. En revanche, les monographies et les enquêtes qualitatives se sont multipliées, donnant matière à une réflexion sur ses dynamiques. Participe-t-elle d'une redéfinition de l'organisation de l'enseignement professionnel et technologique, d'une redéfinition de la place de cet enseignement au sein du système éducatif et, surtout,de ses rapports avec les systèmes d'emploi ?
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International audience ; L'enseignement supérieur est conçu comme un élément du développement local, ce qui a incité, depuis une quinzaine d'années, les Régions à s'en emparer. Confrontées aux normes émises par le national, d'un côté, et aux prérogatives des établissements de l'autre, elles s'engagent alors de manière inégale, et restent de toute façon à la marge en termes de définition de l'offre de formation, prérogative des universitaires. CatherineAGULHON Au moment où est entamé l'acte III de la décentralisation et où sont redécoupées les régions françaises, il n'est pas inintéressant d'évaluer l'implication de celles-ci dans la définition de l'offre de formation d22520/4500 ans l'enseignement supérieur. Les collectivités territoriales s'impliquent dans l'éducation depuis maintenant trente ans, et d'autant plus aujourd'hui, à un moment où l'on reconnaît à l'éducation un rôle central dans l'intégration des individus et le développement économique et social.Leur premier champ d'investissement se situe historiquement dans les infrastructures (création et rénovation d'établissements), plutôt que dans le fonctionnement, car elles estiment que celles-ci leur donnent une plus forte visibilité. C'est l'État qui leur transfère peu à peu des compétences – restant ainsi, d'une certaine manière, maître du jeu. Ce découpage des compétences est déjà en soi un problème pour élaborer des politiques cohérentes. Le fait que trois collectivités interviennent, chacune à leur niveau, mais parfois sur le même terrain et sans coordination, est un second problème non négligeable. Dans l'enseignement secondaire, des arrangementss'organisent entre trois institutions. D'abord le rectorat et la Région qui, selonleurs prérogatives, promeuvent des politiques et lancent des projets ;la troisième, l'établissement, lui, évolue et s'adapte dans une interaction subtile avec les deux premières, trouvant parfois dans ce fonctionnement tripartite un élément d'autonomie et de pression sur ses interlocuteurs (Agulhon, 2005 ; Agulhon, Palma, 2013 ; Dalbart, 2008).
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higher education is designed as an element of local development, which has prompted the regions to take action over the past 15 years. Faced with the standards issued by the national authorities, on the one hand, and the prerogatives of the institutions on the other, they are thus unevenly committed, and in any event remain at the margin in terms of defining the provision of training, which is the prerogative of academics. CatherineAGULHON At the time of the start of Act III of decentralisation and the reorganisation of the French regions, it is not invaluable to assess their involvement in defining the d22520/4500 year training offer in higher education. Local and regional authorities have been involved in education for 30 years now, and even more so now, at a time when education is recognised as playing a central role in the integration of individuals and economic and social development. Their first area of investment has historically been in infrastructure (creation and renovation of establishments) rather than in operation, as they believe that they give them greater visibility. It is the State that gradually transfers powers to them — thus, in some way, remains in control of the game. This division of competences is already in itself a problem in developing coherent policies. The fact that three local authorities are involved, each at their level, but sometimes on the same ground and without coordination, is a second significant problem. In secondary education, arrangements are organised between three institutions. Firstly, the rectorate and the region, which, as their prerogatives, promote policies and launch projects; the third, the establishment, is evolving and adapts in a subtle interaction with the first two, sometimes finding in this tripartite operation an element of autonomy and pressure on its interlocutors (Agulhon, 2005; AGULHON, Palma, 2013; Dalbart, 2008). ; International audience ; higher education is designed as an element of local development, which has prompted the regions to take action ...
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International audience ; L'enseignement supérieur est conçu comme un élément du développement local, ce qui a incité, depuis une quinzaine d'années, les Régions à s'en emparer. Confrontées aux normes émises par le national, d'un côté, et aux prérogatives des établissements de l'autre, elles s'engagent alors de manière inégale, et restent de toute façon à la marge en termes de définition de l'offre de formation, prérogative des universitaires. CatherineAGULHON Au moment où est entamé l'acte III de la décentralisation et où sont redécoupées les régions françaises, il n'est pas inintéressant d'évaluer l'implication de celles-ci dans la définition de l'offre de formation d22520/4500 ans l'enseignement supérieur. Les collectivités territoriales s'impliquent dans l'éducation depuis maintenant trente ans, et d'autant plus aujourd'hui, à un moment où l'on reconnaît à l'éducation un rôle central dans l'intégration des individus et le développement économique et social.Leur premier champ d'investissement se situe historiquement dans les infrastructures (création et rénovation d'établissements), plutôt que dans le fonctionnement, car elles estiment que celles-ci leur donnent une plus forte visibilité. C'est l'État qui leur transfère peu à peu des compétences – restant ainsi, d'une certaine manière, maître du jeu. Ce découpage des compétences est déjà en soi un problème pour élaborer des politiques cohérentes. Le fait que trois collectivités interviennent, chacune à leur niveau, mais parfois sur le même terrain et sans coordination, est un second problème non négligeable. Dans l'enseignement secondaire, des arrangementss'organisent entre trois institutions. D'abord le rectorat et la Région qui, selonleurs prérogatives, promeuvent des politiques et lancent des projets ;la troisième, l'établissement, lui, évolue et s'adapte dans une interaction subtile avec les deux premières, trouvant parfois dans ce fonctionnement tripartite un élément d'autonomie et de pression sur ses interlocuteurs (Agulhon, 2005 ; Agulhon, Palma, 2013 ...
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International audience ; L'alternance désigne toutes les formes d'implication des entreprises dans la formation des jeunes. Ce terme est utilisé aussi bien en formation initiale que continue. Il n'a pas de légitimité institutionnelle, ni de statut déterminé. Qu'est-ce que l'alternance ? Des pédagogues et des chercheurs se sont appliqués à définir ce mot dans le cadre de la formation. Si l'alternance consiste à intégrer une formation théorique dans un centre de formation et une formation pratique « in situ », sur un lieu de travail, alors nombre de formations offrent aujourd'hui cette configuration. Il est cependant possible de distinguer des formations alternées (apprentissage et contrats d'« alternance ») et des formations scolarisées qui incluent un « stage ». Il serait bien difficile aujourd'hui de prétendre offrir une formation professionnalisante non assortie d'un stage, du niveau VI jusqu'au niveau I (du CAP au master ou diplôme d'ingénieur). Peu de données chiffrées sont disponibles. Pourtant, entre les formations professionnelles et technologiques scolarisées du secondaire et du supérieur, l'apprentissage et les formations proposées dans le cadre des différentes mesures « jeunes », plus d'un million de jeunes se presse aux portes des entreprises pour quinze jours, un mois, deux mois, voiretrois ans. Pourquoi l'alternance attire-t-elle l'attention ? Elle introduit différentes modalités de partenariat entre les mondes de la formation et du travail, au-delà des stages eux-mêmes, dans l'organisation de la formation, dans la définition des contenus de formation et dans la validation de la formation. Elle est donc au coeur des complémentarités, mais aussi des tensions entre l'école et l'entreprise. Elle serait censée atténuer ces dernières, peut-être leur donne-t-elle plus de lisibilité. Les enjeux de l'alternance dépassent donc la simple prescription pédagogique, ils s'inscrivent dans les politiques de formation et d'emploi, dans les relations professionnelles, et participent de la construction des relations ...
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In: Sociologie du travail, Band 54, Heft 2, S. 288-290
ISSN: 1777-5701
In: Sociologie du travail, Band 54, Heft 2, S. 288-290
ISSN: 1777-5701
In: Formation emploi: revue trimestrielle ; revue française de sciences sociales, Heft 107, S. 73-76
In: Formation emploi: revue trimestrielle ; revue française de sciences sociales, Heft 105, S. 83-87