Transferts intergénérationnels, retraites et marchés financiers: Journée organisée par Najat El Mekkaoui-De Freitas, Philippe Bernard, Eurisco, Université Dauphine; Carole Bonnet, Ined
In: Retraite et société, Band n o 43, Heft 3, S. 220-222
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In: Retraite et société, Band n o 43, Heft 3, S. 220-222
In: Retraite et société, Band n o 38, Heft 1, S. 214-221
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 65, Heft 1, S. 39-52
ISSN: 1149-1590
Les 16-29 ans constituent une population relativement concernée par les prestations légales des Caisses d'Allocations Familiales (CAF), puisque près d'une personne sur deux de cette classe d'âge perçoit ce type de revenu de transfert, directement ou indirectement. Cependant, le taux de couverture varie fortement selon l'âge des personnes. Il est de 63 % pour les 16-19 ans, atteint son minimum à 20 ans (32 %), puis progresse régulièrement sur la classe d'âge des 20-29 ans pour atteindre environ 55 % pour les jeunes âgés de 29 ans. Cette évolution du taux de couverture s'explique par la législation des prestations familiales et l'évolution de la situation des jeunes. Entre 16 ans et 19 ans révolus, les jeunes peuvent être couverts en tant qu'enfant à charge. A partir de 20 ans, ils devront être allocataires pour bénéficier de prestation(s): avoir une charge de logement, une charge de famille ou ouvrir droit à un revenu minimum. Malgré la large couverture des prestations légales gérées par les CAF parmi les 16-29 ans, ces dispositifs ont certaines limites. En raison des critères d'âge fixés dans la définition d'enfant à charge, de nombreuses familles ayant de grands enfants perdent le bénéfice des prestations familiales alors même qu'ils demeurent à leur charge effective. Parmi les prestations directement versées aux jeunes en tant qu'allocataire, celles bénéficiant aux jeunes parents sont restreintes. Par ailleurs, les aides au logement sont versées de fait aux jeunes ayant les moyens d'assumer leur indépendance résidentielle. Elles laissent de côté ceux qui n'ont pas les moyens suffisants pour accéder à un logement indépendant.
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 43, S. 155
ISSN: 1703-9665
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 60, Heft 1, S. 125-129
ISSN: 1149-1590
In: Recherches et Prévisions, Band 40, Heft 1, S. 7-17
Parmi les jeunes âgés de 16 à 24 ans, près d*un sur deux bénéficie, directement ou par l'intermédiaire de ses parents, des prestations familiales et/ou de logement. Mais la proportion de jeunes bénéficiant de ces prestations, c'est-à-dire la couverture des jeunes par la branche Famille de la Sécurité Sociale, est très variable avec l'âge : elle baisse régulièrement entre 16 et 19 ans, atteint son minimum à 20 ans et réaugmente lentement ensuite. L'évolution du taux de couverture est à mettre en parallèle avec la législation des prestations familiales (au-delà de 19 ans, un jeune n'est plus considéré comme enfant à charge au sens des prestations familiales) et avec la modification de la situation des jeunes (acquisition d'un logement autonome, constitution d'une famille). A partir de 20 ans, de nombreux jeunes à la recherche d*un emploi ou étudiants ne peuvent bénéficier des prestations familiales ou des aides au logement. Ceux que leurs parents ne peuvent aider courent le risque d'une grande précarité d'existence.
In: Agora: débats, jeunesses, Band 29, Heft 1, S. 80-95
ISSN: 1968-3758
L'autonomie résidentielle, c'est-à-dire la situation dans laquelle un jeune ne réside plus au foyer familial tout en restant à la charge financière de ses parents est aujourd'hui encore mal connue, faute d'instruments d'analyse appropriés. Pour mieux appréhender le processus à l'oeuvre, il faut en particulier comprendre le rôle joué par les aides familiales et les aides publiques. Ce progrès dans la connaissance passe par un changement de regard sur les relations entre les jeunes adultes et leurs familles ; il est porteur d'une nouvelle répartition des responsabilités respectives des familles et de l'État envers les jeunes.
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 65, Heft 1, S. 126-130
ISSN: 1149-1590
In: Recherches et Prévisions, Band 50, Heft 1, S. 27-40
Les revenus minima garantis ou minima sociaux visent à assurer un minimum de ressources. Chacun des huit minima sociaux français possède une logique qui lui est propre et s'adresse à des populations particulières. Cela explique les fortes différences de caractéristiques relevées entre les ménages bénéficiaires, concernant l'âge, le genre et la configuration familiale. Toutes les classes d'âge sont concernées par les minima sociaux ; seuls les jeunes de moins de 25 ans sont peu représentés en raison de la réglementation et près de six bénéficiaires sur dix sont des femmes. Si les personnes isolées représentent la majorité des ménages bénéficiaires, les familles avec enfants en représentent un quart. En effet, au moins 800 000 familles, comprenant plus de 1,5 million d'enfants, perçoivent, l'un ou l'autre de ces minima.
In: Recherches et Prévisions, Band 49, Heft 1, S. 77-91
Le versement de prestations peut générer des indus. L'indu, c'est-à-dire un versement de prestations fait à tort,peutêtre la conséquence des règles législatives, d'une erreur de la caisse d'Allocations familiales (CAF) ou des déclarations tardives ou inexactes des allocataires sur d'éventuels changements de situations... Ainsi, contrairement à une idée répandue, indu n'est pas synonyme de fraude, qui suppose une volonté, une intention de tromper. Seule une partie des indus est liée à des erreurs, et ces erreurs ne sont pas majoritairement intentionnelles. Comparativement aux masses de prestations versées par les CAF, les indus créés sont minimes (environ 3 %) mais les sommes en jeu ne sont pas négligeables puisqu'en 1995 les indus représentaient 11,3 milliards de francs. Une meilleure maîtrise des indus passe par différentes voies : on peut agir en amont pour éviter la création d'indus, par le biais d'une meilleure communication et la mise en place de contrôles, ou bien agir en aval sur leur récupération pour diminuer les masses restant à recouvrer.
In: Recherches et Prévisions, Band 50, Heft 1, S. 49-59
Le fondement des minima sociaux est de garantir un revenu minimum aux populations ayant de faibles, voire aucune, ressources. Ces prestations sont versées de manière différentielle dans la mesure où elles complètent les ressources des bénéficiaires en les portant au moins jusqu'à un niveau déterminé. Les barèmes relatifs au montant maximal de la prestation et les plafonds de ressources considérés varient d'un minimum à l'autre, ainsi que les éléments de revenu pris en compte. Les montants effectivement versés aux bénéficiaires dépendent des différents aspects de la réglementation ainsi que des ressources propres des personnes. Le plus souvent, le montant moyen perçu par les allocataires est inférieur au montant maximal de la prestation. Ainsi, pour l'allocation aux adultes handicapés, le montant perçu par les bénéficiaires correspond, en moyenne, à 80% du montant maximal de l'allocation, pour l'allocation de parent isolé ce taux moyen est de l'ordre de 55 %, et pour le RMI, il est d'environ 65 %. Seuls 85 % des bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique perçoivent cette prestation à son montant maximal.