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Intro -- Contents -- Introduction -- 1 Building Women, Building Cities: Toward Gender Sensitive Theory in the Environmental Disciplines -- 2 Women Workers and the Inner City: Some Implications of Labour Force Restructuring in Montreal, 1971-81 -- 3 Practical Idealism: Women in Urban Reform, Julia Drummond and the Montreal Parks and Playgrounds Association -- 4 Divergent Convergence: The Daily Routines of Employed Spouses as a Public Affairs Agenda -- 5 Canadian Women's Housing Cooperatives: Case Studies in Physical and Social Innovation -- 6 New Families, New Housing Needs, New Urban Environments: The Case of Single-Parent Families -- 7 Interacting with the Urban Environment: Two Case Studies of Women's and Female Adolescents' Leisure Activities -- 8 Gender-specific Approaches to Theory and Method -- Annotated Bibliography.

What a lovely challenge: describe the books that best contribute to our knowledge and understanding of Canadian society. My first reaction was to think of those books that I particularly enjoyed reading and piece them together in a sort of long and personal review of key books. Then I came to the idea of knowledge and understanding of Canadian society and decided that the fundamental theme of this review should be the path, albeit a very slow path, we are on to reinvent the foundation story of Canada. The basic foundation story of Canada—that the country was first discovered by European settlers, that it was built from the top by the British Empire and that its stability and success depends on its institutions being maintained—is being undone. We are slowly recognizing whose histories have been ignored in this foundation story. I decided my review should follow the path of this rewriting of the foundation story of Canada. I will organize the review by the waves of books that analyse, advocate and interpret these different calls—by places, groups, bodies, projects—for voice, recognition and inclusion.

L'article examine la question du rôle joué par les femmes dans la gestion des institutions locales. Pour répondre à cette question il faut d'abord réfléchir sur la définition du pouvoir local et la définition des institutions faisant partie de ce pouvoir local. Par la suite, à partir du cas précis de l'Outaouais québécois, l'auteure constate que les femmes ont une présence relativement minime au niveau des gouvernements municipaux mais une présence beaucoup plus forte au niveau des institutions d'éducation et d'affaires sociales. Cette présence peut être expliquée en partie par l'importance relativement faible accordée à ces institutions dans la société mais plus encore par ce qui relie les domaines de consommation collective et les femmes.

S'interrogeant sur les formes concrètes du développement local, l'auteure compare le contenu et les orientations des politiques de développement économique local mises en oeuvre par la ville d'Ottawa à la problématique du développement local véhiculée par le secteur communautaire. Si les deux conceptions présentent des éléments de convergence, elles n'en sont pas moins fondamentalement divergentes. La nature des modèles de développement en présence est également examinée.

Dans cet article, je procède à l'analyse des mécanismes par lesquels les femmes s'engagent dans une perspective égalitaire et citoyenne dans la société canadienne. À partir d'une étude de cas, j'explore comment la participation de femmes immigrantes à un groupe communautaire —Initiative : une ville pour toutes les femmes (IVTF)— constitue pour ces dernières un premier passage de frontière. Par la suite, j'examine comment ce premier passage contribue à une libération des femmes immigrantes qui concourt à franchir d'autres types d'obstacles.

Ce texte propose une relecture des rapports entre les femmes et l'État, plus de dix ans après la publication d'un premier texte sur ce sujet. L'étude porte sur trois catégories sociales de femmes : initiatrices de l'action étatique, travailleuses de l'État et bénéficiaires des services étatiques. Deux principales conclusions s'en dégagent : dabord, une analyse centrée sur les rapports sociaux de sexe est toujours pertinente pour comprendre la dynamique étatique; puis, au cours des dernières années, l'État canadien a connu une évolution qui va vers une marginalisation des intérêts des femmes.

Ce texte propose une analyse de la décentralisation en cours en Ontario et de son impact sur les femmes. Les municipalités ontariennes ont toujours eu un certain rôle à jouer dans le domaine des services sociaux et de la santé, et cette responsabilité sera accrue considérablement dès janvier 1998. L'auteure tente d'évaluer l'impact de ces changements sur les femmes dans un contexte où cet effet demeure invisible et où l'absence de débat ajoute à son invisibilité. Elle fournit, de plus, des éléments de comparaison avec la situation au Québec.

Welfare Hot Buttons: Women, Work, and Social Policy Reform, Sylvia
Bashevkin, Toronto: University of Toronto Press, 2002, pp. viii, 188.Welfare Hot Buttons raises important, and in some ways
uncomfortable, questions. Its major argument, in comparing social policy
reform in the United States, the United Kingdom and Canada, is that the
conservative leaders (Ronald Reagan, George Bush Sr., Margaret Thatcher,
John Major, Brian Mulroney, Kim Campbell) were, in their social policy
reforms, less punitive, less restrictive and less obsessed with paid work
than their post-conservative successors (Bill Clinton, Tony Blair, Jean
Chrétien). This raises important questions about the importance of
elections and of elected politicians. There were real expectations that,
to take the Canadian example, electing Chrétien's Liberals was
a major shift away from Mulroney's Conservatives yet, as Sylvia
Bashevkin shows, this was not true in the vital policy area of social
policy reform.