Le tournant environnemental de la politique agricole commune: débats et coalitions en France, en Hongrie et au Royaume-Uni
In: Logiques politiques
34 Ergebnisse
Sortierung:
In: Logiques politiques
In: Revue française de science politique, Band 72, Heft 5, S. 880-880
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 1, S. IV-IV
ISSN: 1950-6686
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 49, Heft 3, S. 449-471
ISSN: 1744-9324
RésuméCet article suggère de saisir les politiques publiques comme le fruit de phénomènes hégémoniques. Cette perspective appréhende la transmission des cadres d'interprétation comme étant un phénomène intrinsèquement conflictuel. Ce faisant, nous espérons dépasser une difficulté commune aux études qui mettent l'accent sur les idées et les discours : le fait de négliger les luttes cognitives et symboliques que livrent des acteurs aux positions asymétriques, donc les conflits qui les opposent. Nous suggérons de penser l'hégémonie à la lumière des débats sur les affaires publiques, après quoi nous illustrons cette perspective à partir de l'exemple des politiques agro-environnementales anglaise, française et hongroise. La perspective proposée dans cet article permet, de manière générale, de jeter un regard original sur la production de l'ordre politique.
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique : RCSP, Band 49, Heft 3, S. 449
ISSN: 0008-4239
In: Gouvernement et action publique, Band 4, Heft 2, S. 159-165
ISSN: 2262-340X
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 5, S. 917-937
ISSN: 1950-6686
À partir de l'exemple du débat sur les rapports entre la Politique agricole commune B(PAC) et l'environnement, cet article analyse la définition d'un problème public dans la durée. Il retrace comment en une vingtaine d'années la vision des rapports entre la PAC et l'environnement portée par des environnementalistes s'est imposée comme légitime à l'échelle européenne, de sorte à faire l'objet d'un consensus large et tacite. Trois éléments complémentaires sont à l'origine de la construction d'un tel consensus politique : le recours à la « science » permet de projeter une vision du monde dépolitisée, dotée d'une dimension universelle, annonçant un avenir inéluctable ; la logique molle de cette vision permet des réappropriations variées, susceptible d'intégrer des intérêts divers ; la consécration juridique de cette vision favorise un phénomène d'imposition symbolique.
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 3, S. XXXIX-XXXIX
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 3-4, S. 747-748
ISSN: 0035-2950
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 5
ISSN: 0035-2950
Based on the example of the debate on the relations between the Common Agricultural Policy (CAP) and the environment, this article offers a longitudinal analysis of a public problem definition. Focusing on actor struggles, it shows how, in twenty years, the vision of the relations between the CAP and the environment carried out by some environmentalists has become dominant at the European level, generating a large and tacit consensus. Three complementary elements are identified to explain political consensus production: the use of 'science' allows projecting a seemly depoliticized and universal worldview, promising an inevitable future; the plasticity of the logic of this vision enables various appropriations, likely to integrate diverse interests; finally, legal consecration of this vision favors a phenomenon of symbolic impact. Adapted from the source document.
In: Politique européenne, Band 33, Heft 1, S. 63-88
ISSN: 2105-2875
La « nouvelle gouvernance européenne » est impliquée dans une multiplicité de mécanismes de contrôle mis en opération par la Commission européenne. En quoi et comment jouent-ils comme facteur d'européanisation ? Cette question est posée à partir de l'observation des processus de mise en œuvre des Mesures agro-environnementales en France, dont le développement réglementaire s'est accompagné d'un renforcement de leur obligation d'évaluation continue par les États membres. Ce changement est analysé comme un transfert institutionnel, dont nous envisageons les processus sociaux et politiques, ainsi que les effets sur le débat et l'action publique dans ce domaine. Finalement, nous soulevons la question de la légitimité démocratique des changements induits.
In: Politique européenne, Band 32, Heft 3, S. 173-177
ISSN: 2105-2875
In: 2èmes journées INRA-SFER-CIRAD de recherches en sciences sociales. 2008; 2. Journées de recherches en sciences sociales, Lille, FRA, 2008-12-11-2008-12-12, 1-24
Cette communication cherche à saisir les processus de transformation des programmations agro-environnementales françaises définies au titre d'un instrument de la Politique agricole commune,les Mesures Agro-Environnementales (MAE). L'hypothèse défendue est que ces transformations sont le résultat d'un travail de rationalisation par lequel la Commission Européenne (CE),à partir de la seconde moitié des années 1990, a réfléchi la manière de gouverner au mieux les rapports agriculture/environnement en Europe. Guidé par la rationalité économique, ce travail a débouché sur la production d'un discours recodant les rapports agriculture/environnement en termes de services environnementaux. Ce discours a été institutionnalisé dans un ordre institutionnel régissant l'élaboration des programmations agro-environnementales nationales, avec pour finalité stratégique l'organisation d'un espace de liberté économique. Cette communication poursuit en identifiant les effets de ce travail intellectuel et politique opéré par la CE en France, et la manière dont il opère. Elle souligne le processus de limitation du débat national sur les programmations agro-environnementales, progressivement assujetti à la rationalité économique, ainsi que ses conséquences concrètes (l'introduction de mécanismes de marché et de pratiques issues de la gestion privée). Elle poursuit en soulignant des effets ambigus provoqués par cet ordre institutionnel : en renforçant les capacités de pilotage stratégique de l'État central, il participe à la permanence de l'échange politique corporatiste qui signe les limites du pouvoir coercitif de la CE et des phénomènes nationaux de réappropriation des MAE.
BASE
Cette communication cherche à saisir les processus de transformation des programmations agro-environnementales françaises définies au titre d'un instrument de la Politique agricole commune,les Mesures Agro-Environnementales (MAE). L'hypothèse défendue est que ces transformations sont le résultat d'un travail de rationalisation par lequel la Commission Européenne (CE),à partir de la seconde moitié des années 1990, a réfléchi la manière de gouverner au mieux les rapports agriculture/environnement en Europe. Guidé par la rationalité économique, ce travail a débouché sur la production d'un discours recodant les rapports agriculture/environnement en termes de services environnementaux. Ce discours a été institutionnalisé dans un ordre institutionnel régissant l'élaboration des programmations agro-environnementales nationales, avec pour finalité stratégique l'organisation d'un espace de liberté économique. Cette communication poursuit en identifiant les effets de ce travail intellectuel et politique opéré par la CE en France, et la manière dont il opère. Elle souligne le processus de limitation du débat national sur les programmations agro-environnementales, progressivement assujetti à la rationalité économique, ainsi que ses conséquences concrètes (l'introduction de mécanismes de marché et de pratiques issues de la gestion privée). Elle poursuit en soulignant des effets ambigus provoqués par cet ordre institutionnel : en renforçant les capacités de pilotage stratégique de l'État central, il participe à la permanence de l'échange politique corporatiste qui signe les limites du pouvoir coercitif de la CE et des phénomènes nationaux de réappropriation des MAE.
BASE
In: Dynamiques socio-économiques