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Driven by globalization and market openings, many architecture and engineering firms have become global. By focusing on the urban megaprojects in the Gulf, a particular cultural and political context, this paper argues that such firms have a major role in the rapid urban transformation of Gulf countries and act as transfer agents of an international knowledge in the urban planning domain. However, the transfer is adapted by several context-related char- acteristics, such as local governance, urban knowledge, and regulatory framework. This paper explores the procedural adaptation of these firms to the Gulf Cooperation Council (GCC) in terms of internal structure, methodology, adopted tools, and interaction with the context. The level of learning that results from this transfer is also investigated. ; Peer reviewed

International audience ; Dès la fin des années 90s, Dubaï s'érige comme le modèle de métropole émergente du monde arabe. Ce modèle basé sur une ouverture à la globalisation se manifeste spatialement par une juxtaposition d'une multitude de mégaprojets architecturaux et urbains. La légitimation de ces projets construits au pas de charge se fait sous l'étendard de l'efficacité technique. Dubaï semble même dire : la question urbaine n'est pas politique. Ceci expliquerait bien l' « exportation » du modèle vers beaucoup de villes arabes, avec la bienveillance de leurs acteurs politiques et économiques-sous le nom de la « dubaïsation ». Toutefois, bien que considérée souvent comme le produit de capi-taux privés et de la prouesse technique, Dubaï est avant tout le produit d'un secteur public puissant : des administrations publiques, mais aussi des holdings publics et son Sheikh. Ce dernier est l'acteur fort de la gouvernance de la ville et celui qui fait sa singularité. Il contrôle la quasi-totalité du foncier, met en place des procédures ad-hoc, mobilise des capitaux faramineux et oriente le développement de la ville suivant une vision personnelle. C'est cette marge de manoeuvre dont il bénéficie, et qui manque aux acteurs publics urbains du monde arabe, qui pourrait expliquer, au-delà de l'effet d'annonce, les difficultés de la dubaïsation à l'heure de la crise économique et des « révolutions » arabes.