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Actes des journées d'étude sur le thème « Sécurité, droit et action humanitaires », colloque organisé par la Faculté de Droit et d'Economie de La Réunion et Hôtel de la Région, 13 et 14 avril 2007 ; International audience

Activities of the Study Days on "Security, Law and Humanitarian Action", colloquium organised by the Faculty of Law and Economy of La Réunion and Hotel of the Region, 13-14 April 2007 ; International audience ; Activities of the Study Days on "Security, Law and Humanitarian Action", colloquium organised by the Faculty of Law and Economy of La Réunion and Hotel of the Region, 13-14 April 2007 ; Actes des journées d'étude sur le thème « Sécurité, droit et action humanitaires », colloque organisé par la Faculté de Droit et d'Economie de La Réunion et Hôtel de la Région, 13 et 14 avril 2007

Actes des journées d'étude sur le thème « Sécurité, droit et action humanitaires », colloque organisé par la Faculté de Droit et d'Economie de La Réunion et Hôtel de la Région, 13 et 14 avril 2007 ; International audience

Actes des journées d'étude sur le thème « Sécurité, droit et action humanitaires », colloque organisé par la Faculté de Droit et d'Economie de La Réunion et Hôtel de la Région, 13 et 14 avril 2007 ; International audience

Résumé Partant du postulat que certains crimes touchent à l'essence même de l'humanité, les juridictions pénales internationales contribuent à la moralisation des relations internationales. Leur intervention en dernier recours incite les tribunaux nationaux à exercer leur compétence. Critiquées pour leur coût et leur lenteur, les juridictions internationales sont en outre freinées par le principe de respect de la souveraineté nationale. De plus, alors que les États sont tenus de coopérer avec les tribunaux onusiens, ils restent partagés entre la volonté de prouver à leur opinion publique qu'ils agissent, et la nécessité de ne pas s'engager trop loin politiquement. Juger les auteurs de ces crimes majeurs est, par ailleurs, d'autant plus difficile qu'ils restent souvent des interlocuteurs internationaux dans la résolution des conflits.

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a été créé le 8 novembre 1994 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, dont il est un organe subsidiaire. Il a pour mission de contribuer au rétablissement et au maintien de la paix et à la réconciliation nationale, en jugeant les personnes présumées responsables d'actes de génocide ou d'autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda, ainsi que les citoyens rwandais présumés responsables de tels actes ou violations commis sur le territoire d'États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994.

El Tribunal Penal International para Ruanda (TPIR), instituido, el 8 de noviembre, por el Consejo de Seguridad, del que es órgano subsidiario, tiene por cometido contribuir al restablecimiento y al mantenimiento de la paz, así como a la reconciliatión national, mediante el enjuiciamiento de los presuntos responsables de actos de genocidio o de otras violaciones graves del derecho international humanitario cometidos en el territorio de Ruanda, así como de ciudadanos ruandeses presuntos responsables de tales actos y de otras violaciones perpetrados, entre el 1 de enero y el 31 de diciembre de 1994 en el territorio de Estados vecinos.

The International Criminal Tribunal for Rwanda was created on 8 November 1994 by the United Nations Security Council, of which it is a subsidiary body. Its task is to help restore and maintain peace and bring about national reconciliation by trying persons allegedly responsible for acts of genocide and other grave breaches of international humanitarian law committed in Rwanda and Rwandan citizens suspected of committing such acts and violations in the territory of neighbouring States between 1 January and 31 December 1994.