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The Netherlands was the first country that introduced a universal mandatory social health insurance scheme for covering a broad range of long-term care (LTC) services provided in a variety of care settings. Compared with most other OECD countries, both total and public expenditure on LTC is high, particularly since the Dutch population is relatively young. On the other hand, coverage of LTC services is relatively comprehensive. In this article we examine the past experiences, current deficiencies and future prospects of LTC financing in the Netherlands. By rationing of supply and tight budgetary restrictions, the government managed to effectively control the growth of LTC expenditure, but at the expense of growing waiting lists and deteriorating quality of care. Reform plans aim to make the LTC system more efficient and consumer-directed. We discuss whether the proposed reforms offer a perspective on a sustainable system of comprehensive LTC insurance. This is especially important in view of the ageing of the population and the expected increase in demand for LTC services. We conclude that the success of the reforms heavily depends on the definition of entitlements, the accuracy of needs assessment and the feasibility of determining appropriate client-based budgets.

"This paper examines the factors that give rise to intermediaries in exporting and explores the implications for trade volumes. Export intermediaries such as wholesalers serve different markets and export different products than manufacturing exporters. In particular, high market-specific fixed costs of exporting, the (lack of) quality of the general contracting environment and product-specific factors play important roles in explaining the existence of export intermediaries. These underlying differences between direct and intermediary exporters have important consequences for trade flows. The ability of export intermediaries to overcome country and product fixed costs means that they can more easily respond along the extensive margin to external shocks. Intermediaries and direct exporters respond differently to exchange rate fluctuations both in terms of the total value of shipments and the number of products exported as well as in terms of prices and quantities. Aggregate exports to destinations with high shares of indirect exports are much less responsive to changes in the real exchange rate than are exports to countries served primarily by direct exporters"--National Bureau of Economic Research web site

Dans l'arrêt commenté, la Cour constitutionnelle semble avoir initié un revirement de jurisprudence selon lequel le choix du Constituant ne peut désormais plus résider dans les seuls travaux préparatoires de révision constitutionnelle. Eu égard aux conséquences radicales qui découlent de la jurisprudence antérieure de la Cour, nous ne pouvons que saluer ce revirement potentiel. En effet, le choix du Constituant prive le justiciable d'un accès au prétoire. Lorsqu'il découle du texte-même de la Constitution, l'immunisation de la norme législative s'opère à travers une révision constitutionnelle en bonne et due forme. Tel n'est pas le cas lorsque le choix réside dans les travaux préparatoires, qui sont dépourvus de portée normative. D'un point de vue strictement juridique, une loi qui reprend le contenu des travaux préparatoires de révision est une disposition législative. Rien ne s'oppose à son contrôle puisqu'une telle norme ne reprend pas le contenu de la Constitution. Par ailleurs, la Commission de Venise est très critique à l'égard du procédé par lequel une majorité gouvernementale immunise certains compromis relevant de la « politique ordinaire » en les soustrayant au contrôle de constitutionnalité. La Commission se dit « préoccupée » par cette technique, qu'elle considère incompatible avec le système de contre-pouvoirs ainsi qu'avec le principe de séparation des pouvoirs. Dans tous les cas, le raisonnement de la Cour constitutionnelle demeure ambigu, et il apparaît bien malaisé de déterminer la portée réelle de l'arrêt. Cette ambiguïté est sans doute voulue par les juges constitutionnels, afin de se réserver une marge de manoeuvre à l'avenir. Espérons que la jurisprudence future permettra de lever ces incertitudes et confirmer le revirement que nous encourageons.