Parlements de la rue: espaces publics de la parole et citoyenneté en Afrique ; [déchets et pouvoir au Cameroun ; l'Union Européenne en Afrique]
In: Politique africaine 127.2012
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In: Politique africaine 127.2012
In: Politique africaine 105.2007
In: Collection "Etudes et recherches" 22
World Affairs Online
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 263-264, Heft 3, S. 103-120
ISSN: 1782-138X
En contrepoint d'études « post-conflit », très macropolitiques, cet article envisage l'après-guerre en Côte d'Ivoire sous un angle micro-local, par un focus sur le bas-fond de Gobelet, un bidonville d'Abidjan, dont un groupe de « Jeunes Patriotes sans abri » avait pris le contrôle. L'article montre comment ces jeunes ont su manier le patriotisme pour négocier leur précarité. Il examine les conflits locaux et les compromis auxquels cette prise de pouvoir a donné lieu. Des arrangements qui indiquent que la révolution sociale du bas-fond s'est muée, après-guerre, en révolution passive. En épilogue, l'article suggère que c'est moins le changement de régime que la violence de classe de « l'Émergence » qui aura finalement eu raison de cette expérience politico-générationnelle du bas-fond de Gobelet.
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Heft 3-4/263-264, S. 103-120
ISSN: 0002-0478
World Affairs Online
In: Politique africaine, Band 139, Heft 3, S. 147-170
En septembre 2015 1 , un putsch perpétré par les soldats du Régiment de sécurité présidentielle, bras armé de l'ancien régime, interrompt brutalement la transition engagée onze mois plus tôt après la chute de Blaise Compaoré. Une vague de mobilisations citoyennes se lève alors dans le pays pour exiger leur départ et le respect de la « souveraineté du peuple » qui s'exprime dans la rue. En moins d'une semaine, la conjugaison des pressions externes et internes – notamment de l'armée loyaliste – fait échouer ce que les manifestants qualifient de « coup d'État le plus bête du monde ». Quelques mois plus tôt, sur le campus de l'université de Ouagadougou, les étudiants organisaient un débat en plein air sur ce RSP qui menaçait le processus démocratique. Leurs propos sont restitués ici, verbatim . Ces prises de parole publiques ne sont pas seulement prémonitoires ; elles expriment aussi une forme de vigilantisme civique qui s'affirme de pair avec une herméneutique subalterne de l'Histoire.
In: La politique africaine, Heft 139, S. 147-170
ISSN: 0244-7827
World Affairs Online
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 249, Heft 1, S. 99-118
ISSN: 1782-138X
Le Bénin connaît depuis 2012 de fortes tensions politiques liées notamment à l'« affaire Talon ». Cet article analyse les dérives autoritaires du régime de Boni Yayi et ses rapports complexes avec les contre-pouvoirs qui tentent de résister à ses velléités. Il met également en lumière les luttes factionnelles qui se développent autour des principales rentes du pays et s'interroge sur la signification de ces batailles qui s'énoncent volontiers sur le registre ethno-régionaliste. Ces tensions traduisent-elles un basculement du modèle pacifique de la « révolution passive démocratique » vers un scénario plus conflictuel de « rupture hégémonique » ? La conclusion suggère que les luttes actuelles doivent être analysées dans une perspective de moyenne durée qui permette de comprendre quels furent, depuis les années 1990, les ressorts de la consolidation du pluralisme dans ce pays pionnier des transitions en Afrique.
In: European review of international studies: eris, Band 1, Heft 3, S. 60-79
ISSN: 2196-7415
In contradiction with the promise to break with its post-colonial past and someattempts to change its foreign policy, France has reengaged itself massively in African crises.The military interventions launched in Côte d'Ivoire, Mali and Central African Republicseem to define a new French interventionist policy South of the Sahara. Based upon extensivesurveys conducted in Côte d'Ivoire among young pro-Gbagbo militants, this article tries tointerpret this new stance from below. It contends that the nationalist and anti-colonial mobilisationsthat took place in the country were not only instrumental in local power bargaining.They were (and are still) a powerful leverage for generational emancipation and reflect someconflicts of subjectification which will be key in the evolution of Franco-African relations inthe future.
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In contradiction with the promise to break with its post-colonial past and someattempts to change its foreign policy, France has reengaged itself massively in African crises.The military interventions launched in Côte d'Ivoire, Mali and Central African Republicseem to define a new French interventionist policy South of the Sahara. Based upon extensivesurveys conducted in Côte d'Ivoire among young pro-Gbagbo militants, this article tries tointerpret this new stance from below. It contends that the nationalist and anti-colonial mobilisationsthat took place in the country were not only instrumental in local power bargaining.They were (and are still) a powerful leverage for generational emancipation and reflect someconflicts of subjectification which will be key in the evolution of Franco-African relations inthe future.
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In: African affairs: the journal of the Royal African Society, Band 113, Heft 452, S. 449-459
ISSN: 0001-9909
World Affairs Online
Marquée par plus 10 années de crise politico-militaire, la Côte d'Ivoire semble aujourd'hui renaître de ses cendres. Un an après la chute de Laurent Gbagbo, une incontestable dynamique de reconstruction est engagée : l'activité économique reprend, soutenue par une aide internationale massive et des remises de dettes importantes1 ; le redéploiement de l'administration dans les régions du nord jusqu'alors sous contrôle des insurgés va bon train ; une nouvelle assemblée a été élue, portant à sa tête l'ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro ; les récentes Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), issues de cette même rébellion victorieuse, sont en pleine réorganisation ; et la vie sociale a repris son cours après les violences extrêmes de la crise post-électorale de 2011.
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