Briefing: Benin: Challenges for democracy
In: African affairs: the journal of the Royal African Society, Band 113, Heft 452, S. 449-459
ISSN: 1468-2621
18 Ergebnisse
Sortierung:
In: African affairs: the journal of the Royal African Society, Band 113, Heft 452, S. 449-459
ISSN: 1468-2621
Marquée par plus 10 années de crise politico-militaire, la Côte d'Ivoire semble aujourd'hui renaître de ses cendres. Un an après la chute de Laurent Gbagbo, une incontestable dynamique de reconstruction est engagée : l'activité économique reprend, soutenue par une aide internationale massive et des remises de dettes importantes1 ; le redéploiement de l'administration dans les régions du nord jusqu'alors sous contrôle des insurgés va bon train ; une nouvelle assemblée a été élue, portant à sa tête l'ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro ; les récentes Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), issues de cette même rébellion victorieuse, sont en pleine réorganisation ; et la vie sociale a repris son cours après les violences extrêmes de la crise post-électorale de 2011.
BASE
marked by more than 10 years of politico-military crisis, Côte d'Ivoire now seems to be reviving its ashes. One year after Laurent Gbagbo's fall, there is a clear momentum for reconstruction: economic activity is resuming, supported by massive international aid and substantial debt remittances1; the redeployment of the administration in the northern regions until then under the control of insurgents is good; a new assembly was elected, headed by the former leader of the rebellion, Guillaume Soro; the recent Republican Forces de Côte d'Ivoire (FRCI), resulting from the same victorious rebellion, are in the process of being reorganised; and social life resumed after the extreme violence of the post-electoral crisis of 2011. ; Marquée par plus 10 années de crise politico-militaire, la Côte d'Ivoire semble aujourd'hui renaître de ses cendres. Un an après la chute de Laurent Gbagbo, une incontestable dynamique de reconstruction est engagée : l'activité économique reprend, soutenue par une aide internationale massive et des remises de dettes importantes1 ; le redéploiement de l'administration dans les régions du nord jusqu'alors sous contrôle des insurgés va bon train ; une nouvelle assemblée a été élue, portant à sa tête l'ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro ; les récentes Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), issues de cette même rébellion victorieuse, sont en pleine réorganisation ; et la vie sociale a repris son cours après les violences extrêmes de la crise post-électorale de 2011.
BASE
In: African affairs: the journal of the Royal African Society, Band 110, Heft 440, S. 457-457
ISSN: 0001-9909
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
BASE
In: La politique africaine, Heft 104, S. 141-144
ISSN: 0244-7827
Ivorian "young patriots," supporters of President Gbagbo, engage in politics in the many "parliaments" of Abidjan. These focal points for mobilisation & propaganda are documented here through the transcription of a series of speeches delivered in one such "parliament" in a context of renewed tension between Gbago on the one side, & France & the United Nations on the other. Adapted from the source document.
In: African affairs: the journal of the Royal African Society, Band 105, Heft 421, S. 535-552
ISSN: 1468-2621
One of the key elements in the political-military struggle that has wracked Cote d'Ivoire since 2002 has been the 'young patriots' -- youthful supporters of President Laurent Gbagbo who claim to be struggling for the country's 'second independence' from the former colonial power, France. Many of them conceive of their struggle not just as a political one but as a search for social affirmation. This article examines the politics of Ivorian 'patriotic' youth in the light of Achille Mbembe's influential ideas on African modes of self-representation. References. Adapted from the source document.
La consolidation démocratique et la formation de nouveaux régimes de subjectivité politique, au Bénin, s'opèrent paradoxalement dans le creuset des pratiques clientélaires et dans la matrice plus générale de la "gouvernementalité du ventre". On note ainsi que la "transhumance politique" des électeurs, qui "bouffent" indifféremment l'argent des candidats, est devenue un mode d'affirmation des droits de l'"individu-citoyen". L'hypothèse d'une marchandisation de la démocratie est alors examinée pour saisir ces modalités complexes et ambivalentes d'"apprivoisement" de la modernité pluraliste. Le répertoire du ventre et de la manducation généralement employé pour stigmatiser les inégalités et la voracité des hommes politiques est devenu un registre de l'équité, de la justice sociale et de la responsabilité démocratique (accountability). Pour l'expliquer, il faut dépasser l'approche utilitariste des transactions électorales et analyser les matrices morales dans lesquelles s'enchâssent les représentations du pouvoir et de l'argent, pénétrer un peu plus dans "l'architecture intérieure de la vertu civique" des citoyens ordinaires. A condition de distinguer entre les registres de la ruse et de la confiance, de l'humilité et du "respect de soi" qui composent l'économie morale du xomé (le ventre, l'intériorité), on découvre alors que dans le creuset de la "gouvernementalité du ventre" s'opèrent des mutations décisives dans les représentations de la responsabilité politique.
BASE
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 17
ISSN: 1777-5345
Entre les images de mort des années Amin et Obote, de la guerre civile et du sida et le souvenir nostalgique de la " perle de l'Afrique " (Churchill), l'Ouganda reste prisonnier de clichés hérités d'un passé chaotique qui ne reflètent pourtant plus guère la réalité. L'Ouganda actuel est en effet un pays en complète mutation, en pleine reconstruction économique et politique, qui devient un pôle essentiel de stabilité régionale au coeur d'une zone de fractures minée par la violence, marquée par des conflits " tectoniques " et la déliquescence des structures économiques ou étatiques. Après des années de guerre civile, au gré d'un processus de pacification et de démocratisation assez lent, un nouvel ordre politique est en train d'émerger. Au plan économique, en contraste avec ses voisins immédiats, l'Ouganda offre l'image d'un pays en croissance qui offre aux investisseurs des opportunités d'autant plus intéressantes que se réactive un processus d'intégration régionale (au sein de la Communauté est-africaine) qui, à l'horizon 2000, devrait constituer un des plus vastes marchés d'Afrique avec près de 100 millions d'habitants. A travers cette étude, nous voudrions d'abord évaluer l'ampleur de ces mutations opérées par l'Ouganda depuis quelques années et les enjeux économiques, politiques et diplomatiques qu'elles comportent pour l'ensemble de la zone. Doit-on voir dans ce pays aux marches de l'Afrique centrale, des Grands Lacs et de l'Afrique de l'Est, aux confins de l'Afrique anglophone et francophone, un nouveau pôle de croissance et de stabilisation de la région ? Peut-il consolider sa position et poursuivre ses mutations ? (.).
BASE
Au Bénin, les mouvements politiques et sociaux de protestation (Parti communiste du Dahomey, syndicats, mouvements étudiants, Eglises et laïcs catholiques, diasporas) se sont assez tôt organisés contre le régime de Kérékou, articulant des doléances qui vont se fédérer dans le vaste mouvement de revendication démocratique entre 1989 et 1990. Celle-ci est plurielle dans sa trajectoire et dans son énonciation qu'il faut replacer dans la durée.
BASE
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 12
ISSN: 1777-5345
Depuis 1996, et surtout depuis la deuxième offensive d'août 1998, les habitants du Congo, ex-Zaïre, sont victimes d'un conflit qui, a priori, les dépasse. Ils tentent, tant bien que mal, de survivre à une guerre menée par d'autres, par des puissances extérieures prédatrices [2] qui se disputent le contrôle des gigantesques ressources minières d'un pays déjà mis en coupe réglée par les caciques de l'ère Mobutu et du bref régime Kabila. Telle est désormais l'interprétation dominante, en vigueur dans les médias et les milieux académiques, mais aussi dans le champ politique congolais où la thématique de l'aliénation et la dénonciation martiale des ingérences extérieures fédèrent un fort (res)sentiment nationaliste qui tient lieu de projet d'avenir (.).
BASE
In: Routledge contemporary Africa
In: Routledge contemporary Africa
"In the context of a global biometric turn, this book investigates processes of legal identification in Africa "from below", asking what this means for the relationship between citizens and the state. Almost half of the population of the African continent was thought to lack a legal identity in 2018, and many states have seen biometric technology as a reliable and efficient solution to the problem. However, this book shows that biometrics, far from securing identities and avoiding fraud or political distrust, can even participate in reinforcing exclusion and polarizing debates on citizenship and national belonging. It highlights the social and political embedding of legal identities and the resilience of the documentary state. Drawing on empirical research conducted across 14 countries, the book documents the processes, practices and meanings of legal identification in Africa from the 1950s right up to the biometric boom. Beyond the classic opposition between surveillance and recognition, it demonstrates how analyzing the social uses of IDs and tools of identification can give a fresh account of the state at work, the practices of citizenship and the role of bureaucracy in the writing of the self in African societies. This book will be of an important reference for students and scholars of African studies, politics, human security and anthropology and the sociology of the state"--