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Le champ d'analyse de la T.G. est anormalement limité par les hypothèses de la courte période : non concordance du profit maximum et de l'emploi maximum ; plein emploi conçu comme limite des situations d'équilibre possibles ; bloquage de la production au niveau du plein emploi qui fait apparaître une économie de transfert d'activités. La T.G. n'est donc pas une interprétation d'ensemble d'une économie de production croissante : la loi des rendements décroissants a une portée générale ; l'investissement crée des emplois mais reste sans effet sur le volume de l'équipement et sur sa capacité de production.
Cependant, dans les C.W., Keynes montre que l'économie d'entrepreneurs est caractérisée par l'accroissement de la richesse courante. L'investissement productif doit l'emporter sur l'accumulation personnelle stérile, de sorte que soit dépassé l'équilibre stationnaire de plein emploi. Ceci conduit au réexamen des relations entre épargne et consommation, lequel pose l'option fondamentale entre l'accumulation de la richesse acquise et l'investissement du surplus courant.
La spéculation et les anticipations influencent les décisions d'employer et de produire par le jeu de deux facteurs : la monnaie et l'équipement durable. La T.G. n'étudie que les conséquences de l'investissement, mentionnant sans les intégrer, le coût d'usage, les coûts d'investissement et de remplacement. Il faut intégrer ces trois éléments dans le cycle du capital, ce qui conduit à raisonner hors des hypothèses de courte période, et en termes de grandeurs brutes et non en termes de grandeurs nettes, et donc à examiner le comportement autonome des trois variables précitées. Du circuit du revenu net on passe alors au circuit du produit brut qui dégage la règle selon laquelle : « quand le produit croît, le revenu et la consommation augmentent, mais le revenu augmente moins que le produit et la consommation moins que le revenu ».

Three positions, shared in common by both authors, allow to associate them in heterodoxy. 1. They lay the foundations of a dynamic analysis. The circuit and the neutral economy are images of a static approach, showing that the latter embodies neither the entrepreneur, nor credit. 2. They build a production economy, which is different from the exchange economy. For Schumpeter, the entrepreneur is the active factor of evolution, because he innovates while carrying out new combinations, the financing of which requires the use of credit. For Keynes, the entrepreneur anticipates the demand which calls for variable output and employment, and, taking into account a non-probabil- zed future, he uses credit to make the advance of wages and incomes which will allow realized production to be purchased. 3. Both authors conceive a monetary economy, characterized by the main following variables : capital, interest, and, for Keynes, wages and prices ; those phenomena are monetary ones, distinct from real phenomena.