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In: Les enjeux de l'histoire
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 57, Heft 6, S. 1693-1694
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 52, Heft 2, S. 321-341
ISSN: 1953-8146
Un préjugé ancien dévalorise la « période féodale », c'est-à-dire la France et l'Europe des 10eet 11e siècles, ou à partir de « l'an mil ». Une théorie sous-jacente dissuade trop d'historiens, prétendument empiriques, d'y voir aucune sorte d'esprit public ou d'autorité régulatrice. De quoi surprendre et même choquer un esprit teinté d'anthropologie ! Et n'y a-t-il pas aussi quelque arbitraire dans les récits d'une édification de « l'État », aux 12eet 13esiècles, « par la féodalité », c'est-à-dire en récupérant ou détournant des principes réputés « féodaux » ? Il est bien temps ensuite, aux époques ultérieures, d'opposer les « résidus féodaux » à la « modernisation par l'État », dans les intrigues que l'on tisse ou les tableaux que l'on brosse… Le livre de Susan Reynolds détruit allègrement tout cela. On ne peut qu'applaudir tout d'abord, tant la critique est forte et convaincante. Mais on se demande ensuite si elle ne va pus trop loin.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 51, Heft 3, S. 663-665
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 50, Heft 3, S. 607-609
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 47, Heft 3, S. 767-777
ISSN: 1953-8146
La « mutation de l'an mil » mérite d'être soigneusement discutée. La réédition du livre de J.-P. Poly et E. Bournazel, paru pour la première fois en 1980, est une bonne occasion de dire dans ces colonnes pourquoi le paradigme dominant qu'est devenue la « mutation féodale » doit être remis en cause.Je le ferai avec d'autant moins d'arrogance que j'ai été moi-même largement sous son emprise jusqu'en 1988, et que des maîtres envers lesquels ma dette est immense y demeurent attachés. Néanmoins, il n'y a pas de science si les théories, les paradigmes, sont « infalsifiables ». Seuls les faits demeurent, ce que ladite « mutation » n'est pas : elle ne représente qu'un système d'interprétation, fort opposé à celui qui l'a précédé. La question est donc de savoir s'il n'est pas temps d'en changer, de lui en préférer un autre.
In: Monographies du Centre de Recherche d'Histoire et Civilisation de Byzance -College de France 57