In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 115, Heft 3, S. 107-115
Plus de cinquante ans après la création du premier institut sur l'Afrique à l'époque maoïste, la recherche sur l'Afrique en Chine a perdu son orientation idéologique des origines et est devenue une discipline académique ouverte à des questions plus en ligne avec les problématiques contemporaines. Le profil des experts sur l'Afrique a aussi profondément changé. Si les anciens ne pouvaient connaître l'Afrique qu'à travers les livres qu'ils traduisaient, les experts actuels peuvent profiter d'un large éventail d'opportunités financières et de formation. Cependant, leur expertise demeure encore inachevée, et se trouve aujourd'hui obligée de composer avec son succès soudain. Ses développements dans les années à venir dépendront du processus de recrutements des experts dans les centres de recherche existants, ainsi que des choix de carrière des étudiants actuels.
Le Soudan historique, composé depuis 2011de deux États distincts, le Soudan (du Nord) etle Soudan du Sud, n'en demeure pas moins un pays clé dans la politique africaine de laChine. En raison de sa coopération pétrolièrede grande envergure avec Pékin, il constituepour les entreprises chinoises installées enAfrique un « premier modèle et une premièrebase stratégique d'expansion vers d'autresterritoires et pays du continent ».
Niu Xinchun, directeur du département Afrique et Asie occidentale du think tank du ministère de la Sécurité d'Etat, nous présente une longue analyse des soulèvements politiques qui ont eu lieu au Moyen-Orient au début 2011 et de leur retombées potentielles en termes de politique étrangère. D'après le chercheur, ces révoltes sont le résultat de la libération de forces religieuses, sociales et individuelles longtemps opprimées.
Parus avant la transition au pouvoir au Japon et la réélection de Shinzo Abe comme Premier Ministre japonais après une année de gouvernement Noda, les articles présentés ici décrivent et analysent le courant néo-nationaliste au sein du Parti démocrate japonais (PDJ), au pouvoir à l'époque de leur parution. Les experts chinois cités ici s'interrogent sur le rôle de ce « néonationalisme japonais »(日本新国家主义,riben xin guojia zhuyi). Quels sont ses objectifs stratégiques ? Notamment en termes de politique intérieure, de rapports de force entre puissances régionales et internationales et d'équilibre géopolitique en mer de Chine méridionale.
Le Soudan historique, composé depuis 2011de deux États distincts, le Soudan (du Nord) etle Soudan du Sud, n'en demeure pas moins un pays clé dans la politique africaine de laChine. En raison de sa coopération pétrolièrede grande envergure avec Pékin, il constituepour les entreprises chinoises installées enAfrique un « premier modèle et une premièrebase stratégique d'expansion vers d'autresterritoires et pays du continent ».
Niu Xinchun, directeur du département Afrique et Asie occidentale du think tank du ministère de la Sécurité d'Etat, nous présente une longue analyse des soulèvements politiques qui ont eu lieu au Moyen-Orient au début 2011 et de leur retombées potentielles en termes de politique étrangère. D'après le chercheur, ces révoltes sont le résultat de la libération de forces religieuses, sociales et individuelles longtemps opprimées.
Parus avant la transition au pouvoir au Japon et la réélection de Shinzo Abe comme Premier Ministre japonais après une année de gouvernement Noda, les articles présentés ici décrivent et analysent le courant néo-nationaliste au sein du Parti démocrate japonais (PDJ), au pouvoir à l'époque de leur parution. Les experts chinois cités ici s'interrogent sur le rôle de ce « néonationalisme japonais »(日本新国家主义,riben xin guojia zhuyi). Quels sont ses objectifs stratégiques ? Notamment en termes de politique intérieure, de rapports de force entre puissances régionales et internationales et d'équilibre géopolitique en mer de Chine méridionale.
Un débat intéressant est en train de sedévelopper en Chine autour du principe denon-ingérence. L'année dernière, la réponsecontradictoire de Pékin à la crise libyennea montré les difficultés éprouvées par leleadership chinois pour gérer l'écart entrerhétorique et realpolitik.
Un débat intéressant est en train de sedévelopper en Chine autour du principe denon-ingérence. L'année dernière, la réponsecontradictoire de Pékin à la crise libyennea montré les difficultés éprouvées par leleadership chinois pour gérer l'écart entrerhétorique et realpolitik.
Depuis que, en avril 2010, des émeutes ontéclaté au Kirghizistan, entraînant la chute duprésident Bakiev et de son gouvernement,la situation d'instabilité politique a fait l'objetd'une attention croissante de la part de lacommunauté internationale. Le Kirghizistanavait déjà vécu en 2005 une « révolution de couleur », mais le changement n'avaitpas permis de stabiliser la situation et derésoudre les conflits internes.
When the riots that led to the fall of President Bakiyev and his government broke out in Kyrgyztan in April 2010, the international community woke up to the country's political instability.