Suchergebnisse
Filter
7 Ergebnisse
Sortierung:
L'acceptation du changement au sein de la Commission européenne
In: Revue française d'administration publique, Band 133, Heft 1, S. 81-98
Cet article étudie l'attitude des fonctionnaires de la Commission européenne à l'égard de la récente modernisation de la gestion de cette institution voulue par la réforme Kinnock. L'utilisation d'approches théoriques concurrentes (théories de la maximisation de l'utilité, de la socialisation, de l'idéologie) permet d'élaborer des hypothèses empiriques sur ce qui, chez ces fonctionnaires, détermine l'approbation ou l'opposition à la réforme. Ces hypothèses sont testées sur la base de données provenant d'enquêtes récentes, suivant un modèle de régression linéaire simple. On relève que, sauf s'ils craignent des effets négatifs sur leur propre carrière, les fonctionnaires de la Commission acceptent plutôt bien la réforme. Ces réactions aux changements organisationnels récents indiquent que la Commission semble être entrée dans une ère de normalisation en matière de modernisation administrative interne.
Les conséquences de la réforme administrative de la commission européenne : résultats d'une enquête auprès de chefs d'unité de directions responsables de la formulation des politiques
In: Revue internationale des sciences administratives: revue d'administration publique comparée, Band 75, Heft 3, S. 505-520
ISSN: 0303-965X
Résumé La réforme Kinnock a modifié le visage de la Commission européenne. Dans cet article, nous examinons le lien entre les conséquences de la réforme et les résultats stratégiques. Nous prenons pour fondement empirique une enquête menée auprès de plus de 100 chefs d'unité (CU) de directions générales responsables de la formulation des politiques. Nous verrons que la récente réforme de la Commission redéfinit effectivement le rôle des CU de façon exhaustive. Les ressources mises à leur disposition dans le cadre de la préparation des politiques ont été considérablement réduites. Cela aura donc très probablement des conséquences négatives pour la capacité de l'organisation à produire des projets stratégiques de qualité. Remarques à l'intention des praticiens Nous examinons ici Les cadres intermédiaires en tant que piliers organisationnels Les risques liés à la décentralisation des fonctions de gestion Les conséquences de la réforme administrative sur les résultats stratégiques
German Regional Administrative Elites, New Public Management and the Role of the State in the Economy
In: Revue française d'administration publique, Band 151-152, Heft 3, S. 783-804
Résumé — Les élites administratives régionales allemandes, le nouveau management public et le rôle de l'État dans l'économie — Y?a?t?il un lien entre l'intensité des réformes de type Nouveau Management Public (NPM) à l'échelle d'un système et les attitudes individuelles des élites administratives qui mettent en œuvre ces réformes dans leur vie professionnelle quotidienne ? Pour examiner cette question, cet article répertorie les préférences pour des solutions gouvernementales contre des solutions fondées sur le marché dans les politiques économiques des élites administratives allemandes au niveau régional (regio?crats). Il compare tout d'abord l'attitude des élites allemandes avec celle de leurs homologues dans dix autres États membres de l'Union européenne et analyse dans un deuxième temps leurs déterminants au niveau individuel. Nous trouvons que les regio?crats allemands occupent une position intermédiaire sur une échelle allant de l'interventionnisme étatique à des solutions favorables au libre jeu du marché. Nos comparaisons internationales suggèrent que lorsque l'économie se porte bien et que le chômage est au plus bas, les bureaucrates sont plus à même d'avoir une préférence pour le libre jeu du marché. Cependant, en période de crise économique et de chômage élevé, les fonctionnaires se tournent vers les solutions étatiques. Nous trouvons aussi qu'une fois que les réformes de type NPM ont été mises en œuvre, les regio?crats souhaitent que le gouvernement joue un rôle plus important mais lorsqu'ils doivent encore les mettre en œuvre, il semble qu'ils demandent plus de libre jeu du marché.
La gouvernance economique durant et apres la crise: vers la disparition de la commission europeenne?
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Heft 149, S. 29-44
As the latest financial and economic crisis has reshuffled the institutional order on the economic governance of the European Union, the role of the European Commission stands to question, While it is often portrayed as being in general decline, this article provides a more nuanced perspective. The Commission's agenda setting power is indeed decreasing due to growing leadership by the European Council but a large majority of decisions in economic governance are dependent on the European Union's executive to make them work. With more and stronger implementation competences it may therefore be less visible but it is hardly less important. Adapted from the source document.
La politisation au sein de la bureaucratie de la Commission européenne
In: Revue internationale des sciences administratives: revue d'administration publique comparée, Band 78, Heft 3, S. 429-451
ISSN: 0303-965X
Résumé C'est dans le contexte du changement institutionnel et de la réforme organisationnelle que nous allons analyser la politisation de la bureaucratie de la Commission européenne. La politisation désigne généralement le fait de remplacer la neutralité bureaucratique par l'introduction de considérations politiques dans la gestion des ressources humaines et le comportement des agents de l'État. Les notions de politisation directe et de politisation professionnelle vont nous servir d'angles d'observation pour notre analyse. Les données empiriques sont issues d'une analyse documentaire et d'enquêtes en ligne et semi-structurées récemment menées auprès des agents de la Commission. Nous allons voir que les bureaucrates de la Commission, même s'ils sont très sensibles à l'aspect politique de leur fonction, sont moins politisés qu'avant, depuis les réformes Kinnock. Si le collège des commissaires est effectivement devenu plus politiquement sensible face à ses pairs supranationaux et aux gouvernements nationaux, la bureaucratie de la Commission peut être considérée comme faiblement politisée ou, selon les débats en cours, comme relativement instrumentale au sens néo-wébérien. Remarques à l'intention des praticiens Distinction entre politisation « directe » et « professionnelle » ; On observe une dépolitisation au niveau de la fonction publique, mais un rôle politique accru pour le collège des commissaires ; Preuves de la qualité et du professionnalisme des services de la Commission.
La gouvernance économique durant et après la crise : vers la disparition de la Commission européenne ?
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 149, Heft 2, S. 29-44
Alors que la récente crise économique et financière a refaçonné l'ordre institutionnel de la gouvernance économique de l'Union européenne, le rôle de la Commission est remis en question. Cette dernière est, en général, présentée sur le déclin, mais les auteurs avancent ici une perspective plus nuancée. Sa capacité à déterminer les priorités de l'Union s'est en effet affaiblie à cause du leadership croissant du Conseil européen ; pourtant, la mise en œuvre d'une grande majorité de décisions concernant la gouvernance économique dépend toujours de l'exécutif de l'Union. Le rôle de la Commission, armée de compétences plus conséquentes en matière d'exécution, est peut-être moins visible, mais certainement pas moins important.