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Mémoire et démocratie en Occident: Concurrence des mémoires ou concurrence victimaire
In: Diversitas
La société moderne a longtemps entretenu un rapport plus serein au passé qu'à l'avenir. Le récit du passé qui s'accumule dans les livres n'est-il pas cette chose inerte destinée à éclairer le présent ? Pourtant, litiges et controverses quant aux « vérités » que l'histoire prétend fonder ébranlent les certitudes. L'une des conséquences de l'impuissance de l'histoire à asseoir ce qui serait une certaine vérité du passé, c'est d'attirer à elle ceux qui voudraient s'y inscrire rétroactivement en invoquant les injustices mémorielles dont ils auraient été victimes. Si l'histoire s'ouvre ainsi à tout venant, c'est que la société elle-même n'est plus certaine de son identité non plus que du parcours qui l'a conduite jusqu'à elle-même. Dans les sociétés contemporaines où s'achève cet éclatement de la référence collective, on observe ainsi l'encombrement des acteurs se précipitant au cœur de l'histoire espérant y inscrire la mémoire de leur propre parcours.
Sylvie Lacombe (dir.), Les bonnes raisons sociologiques. Autour de l'oeuvre de Simon Langlois, Québec, Presses de l'Université Laval, 2021, 286 p
In: Recherches sociographiques, Band 63, Heft 3, S. 579-581
ISSN: 1705-6225
Des réponses et quelques précisions. Jacques Beauchemin, Une démission tranquille : la dépolitisation de l'identité québécoise, Québec, Boréal, 2020, 205 p
In: Recherches sociographiques, Band 62, Heft 2, S. 463
ISSN: 1705-6225
Guy Rocher, Voir - Juger - Agir. Pierre Duchesne, Guy Rocher, Voir – juger – Agir, Éditions Québec-Amérique, Montréal, 2019, Tome 1, 458 p
In: Recherches sociographiques, Band 60, Heft 3, S. 665
ISSN: 1705-6225
Pourquoi se souvenir ?
In: Bulletin d'histoire politique, Band 26, Heft 3, S. 165
ISSN: 1929-7653
Grand résumé de La Société des identités. Éthique et politique dans le monde contemporain, Montréal, Athéna Éditions, 2007: Suivi d'une discussion par Gilles Labelle et Jan Spurk
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Nationalisme québécois et crise du lien social
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 25, S. 101-123
ISSN: 1923-5771
Au-delà des passions partisanes qu'il ne manquera pas de déchaîner, le débat référendaire devrait fournir l'occasion de soulever quelques éléments nécessaires à la discussion portant sur le nationalisme québécois dans un contexte social où la défense des droits individuels semble retirer toute légitimité aux revendications politiques fondées sur une représentation communautariste de la société. À l'encontre des analyses l'opposant dichotomiquement aux aspirations démocratiques, on avance ici l'hypothèse selon laquelle le nationalisme francophone peut constituer un lieu de rassemblement à l'intérieur duquel la crise du lien social que traverse le Québec, comme toutes les sociétés modernes, peut trouver un début de dénouement.
50 ans de Révolution tranquille : Quand les Québécois pratiquent la terre brûlée mémorielle
In: Bulletin d'histoire politique, Band 19, Heft 3, S. 94
ISSN: 1929-7653
Les partis ont-ils encore une place à l'heure des identités multiples ?
In: Bulletin d'histoire politique, Band 19, Heft 1, S. 61
ISSN: 1929-7653
Les formes de l'État et la production de l'éthique sociale dans la perspective de la sociologie politique
In: Politique et sociétés, Band 16, Heft 2, S. 67-89
ISSN: 1703-8480
La sociologie s'intéresse le plus souvent à l'éthique en l'abordant à partir des secteurs d'activités pour lesquels cette question paraît particulièrement sensible : les nouvelles technologies de reproduction, l'environnement, les médias ou le domaine de la communication. Rarement voit-on cette science se pencher sur le problème de l'élaboration du discours éthique dans la société. Pourtant, du point de vue de la sociologie politique, l'éthique sociale contribue, d'une part, à l'insertion sociale de l'individu dans le cadre d'un discours disciplinaire voué à la reproduction de l'ordre et, d'autre part, à la production du lien social à travers la représentation de l'être-ensemble de la société. Mais ce travail du discours éthique est toujours déterminé par une certaine forme de régulation des rapports sociaux ou, si l'on préfère, d'une forme d'État (libéral, providentialiste ou néolibéral). L'objectif consiste ici à mettre en rapport la production du discours éthique et les diverses modalités de régulation des rapports sociaux que la société moderne a dû inventer au fur et à mesure que s'épuisaient les capacités régulatrices de ces diverses formes d'encadrement.
Le nationalisme québécois : annoncer l'avènement de la nation dans la célébration du multiple: Présentation
In: Bulletin d'histoire politique, Band 15, Heft 3, S. 181
ISSN: 1929-7653
Une voix critique de la modernité québécoise. Jean-Jacques Simard, L'Éclosion. De l'ethnie-cité canadienne-française à la société québécoise, Sillery, Septentrion, 2005, 350 p
In: Recherches sociographiques, Band 48, Heft 1, S. 85
ISSN: 1705-6225
Dépassée, la nation ?
In: Bulletin d'histoire politique, Band 14, Heft 2, S. 107
ISSN: 1929-7653
Dumont : historien de l'ambiguïté
In: Recherches sociographiques, Band 42, Heft 2, S. 219-238
ISSN: 1705-6225
La définition de l'histoire chez Dumont peut faire l'objet de trois interprétations : 1) l'histoire comme science de l'interprétation, 2) l'histoire comme téléologie communautaristeet 3) l'histoire en tant qu'achèvement éthique du vécu collectif. Or ces trois lectures fondent un concept relativement ambigu. La définition de l'histoire en tant que téléologie de l'aventure canadienne-française semble en effet contredire celle qui fait d'elle le moyen d'une participation, dans l'égalité, de tous les citoyens réunis au sein d'une même communauté politique. En effet, c'est bien l'histoire canadienne-française qui intéresse Dumont même lorsqu'il prétend se pencher sur la société québécoise. Or, l'actualité des débats autour du nationalisme au Québec et ailleurs nous rappelle la difficulté de concilier les mémoires concurrentes de l'expérience. Cet article se penche sur l'ambiguïté de la définition dumontienne de l'histoire à la recherche de ses présupposés théoriques et politiques. Il s'attache à montrer les raisons pour lesquelles Dumont est contraint de couler une conception universaliste de l'histoire dans le moule de la singularité canadienne-française et conclut que l'ambiguïté de la définition de son concept d'histoire est le propre des «sciences de la société» en terre minoritaire. L'œuvre de Dumont doit donc être lue à la lumière du tragique gisant au cœur de l'histoire du Québec et de son interprétation historienne.