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Pour beaucoup d'observateurs des politiques de santé des États-Unis, les 28 millions de personnes restant privées d'assurance maladie en 2020, dix ans après l'adoption de l'Obamacare, la réforme du système de santé emblématique du premier mandat de Barack Obama, constituent une démonstration d'échec, appelant à une réforme de la réforme. L'Affordable Care Act (ACA) avait pourtant fait le pari qu'il était possible, avec les bons instruments réglementaires et incitatifs, non seulement de soutenir et de reconstruire un marché des assurances santé qui semblait au bord de l'explosion mais également de l'inciter à endosser des objectifs de service public et de bien commun. Dix ans plus tard cependant, les limites de la réforme, à la fois en termes de couverture de la population et en termes de maîtrise des dépenses de santé alimentent de nombreuses critiques. Cette contribution revient sur la stratégie suivie par l'ACA. Elle explicite ses principaux instruments, analyse les difficultés rencontrées lors de leur mise en œuvre et discute les alternatives envisagées aujourd'hui tant du côté démocrate que du côté républicain.

L'article de Kadio et al., relatif à l'émergence et à la formulation d'une politique d'assistance santé au Burkina Faso, analyse le processus de mise sur agenda d'un programme de subventions pour aider les populations démunies à s'assurer auprès de mutuelles volontaires de santé. Sa particularité est de s'intéresser aux dynamiques politiques nationales ayant conduit à la mise en œuvre de cette politique, un angle qui est assez peu développé dans les recherches actuelles. Centré sur les acteurs et sur les processus de construction des problèmes publics, il mobilise la théorie de la mise sur agenda de John Kingdon (2003), une notion construite aux États-Unis et qui a depuis été très largement adoptée dans l'analyse des politiques publiques d'autres pays. (Premier paragraphe de l'article)

L'article de Kadio et al., relatif à l'émergence et à la formulation d'une politique d'assistance santé au Burkina Faso, analyse le processus de mise sur agenda d'un programme de subventions pour aider les populations démunies à s'assurer auprès de mutuelles volontaires de santé. Sa particularité est de s'intéresser aux dynamiques politiques nationales ayant conduit à la mise en œuvre de cette politique, un angle qui est assez peu développé dans les recherches actuelles. Centré sur les acteurs et sur les processus de construction des problèmes publics, il mobilise la théorie de la mise sur agenda de John Kingdon (2003), une notion construite aux États-Unis et qui a depuis été très largement adoptée dans l'analyse des politiques publiques d'autres pays. (Premier paragraphe de l'article)

L'article de Kadio et al., relatif à l'émergence et à la formulation d'une politique d'assistance santé au Burkina Faso, analyse le processus de mise sur agenda d'un programme de subventions pour aider les populations démunies à s'assurer auprès de mutuelles volontaires de santé. Sa particularité est de s'intéresser aux dynamiques politiques nationales ayant conduit à la mise en œuvre de cette politique, un angle qui est assez peu développé dans les recherches actuelles. Centré sur les acteurs et sur les processus de construction des problèmes publics, il mobilise la théorie de la mise sur agenda de John Kingdon (2003), une notion construite aux États-Unis et qui a depuis été très largement adoptée dans l'analyse des politiques publiques d'autres pays. (Premier paragraphe de l'article)

L'article de Kadio et al., relatif à l'émergence et à la formulation d'une politique d'assistance santé au Burkina Faso, analyse le processus de mise sur agenda d'un programme de subventions pour aider les populations démunies à s'assurer auprès de mutuelles volontaires de santé. Sa particularité est de s'intéresser aux dynamiques politiques nationales ayant conduit à la mise en œuvre de cette politique, un angle qui est assez peu développé dans les recherches actuelles. Centré sur les acteurs et sur les processus de construction des problèmes publics, il mobilise la théorie de la mise sur agenda de John Kingdon (2003), une notion construite aux États-Unis et qui a depuis été très largement adoptée dans l'analyse des politiques publiques d'autres pays. (Premier paragraphe de l'article)

Le Patient Protection and Affordable Care Act de 2010 a mis en lumière des conflits importants entre démocrates et républicains, perdurant encore quatre ans après le passage de la réforme. Cet article analyse les manifestations de cette politisation partisane des questions de santé. Il met en évidence des processus de réforme plus marqués par les partis depuis une vingtaine d'années et enclenche une réflexion sur les conséquences de cette dynamique sur la trajectoire des politiques de santé américaines. Soulignant une accélération des réformes à partir des années 1990, il soutient que le renforcement des logiques partisanes dans le policy making process permet en partie d'expliquer les inflexions qu'ont connues ces politiques.

The Patient Protection and Affordable Care Act of 2010 brought to light serious conflicts between Democrats and Republicans, which still persist four years after the passage of the reform. This article analyzes the manifestations of this partisan politicization of health issues. It brings to light the reform process more brands by parties for twenty years and initiates a reflection on the consequences of these dynamics on the trajectory of American health policies. Stressing an acceleration of reforms from the 1990s, it supports the strengthening of partisan logic in the policy making process partly explaining the inflections that have been part of these policies. Adapted from the source document.

Résumé Le Congrès américain, à l'image du Parlement britannique du XVIII e siècle, dont il fut l'héritier direct, est une assemblée au sein de laquelle les normes de civilité ont longtemps été primordiales. Toutefois, les débats occasionnés par le passage de la réforme du système de santé en mars 2010 remettent en question son image policée : cris et vitupérations des élus, insultes, brouhaha général causant des interruptions répétées de séance, poussent à rechercher les raisons et les manifestations de cette soudaine violence. À travers une analyse des débats occasionnés par six réformes des politiques de santé, entre 1965 et 2010, cet article montre que l'agressivité accrue entre législateurs est liée à un bouleversement des centres de pouvoirs internes aux deux chambres. Elle est une manifestation du renforcement de l'influence des groupes politiques sur les membres du Congrès. L'étude des débats récents du Congrès témoigne du remplacement d'une logique de négociation et de délibération par une logique d'affrontement partisan, comme déterminant principal des interactions entre législateurs.