La sécurité sociale: une institution de la démocratie
In: Bibliothèque des sciences humaines
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In: Le social en acte
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In: Revue française de socio-économie: Rfse, Band Hors-série, Heft en lutte, S. 59-77
Cet article analyse dans une perspective socio-historique un processus de délégitimation politique de la Sécurité sociale. En 1945, dans la continuité du solidarisme, cette institution porte, avec le droit du travail, le projet d'un ordre social nouveau reposant sur une égale protection de tous, indispensable à la liberté et à la citoyenneté de chacun. Elle subit depuis les années 1970 une réorientation philosophique et politique profonde et évolue vers un statut d'organisme payeur invité à se soumettre aux lois du marché. Cette réorientation trouve son origine dans le dilemme, à la Libération, entre une protection conçue comme droit du travailleur ou comme droit de l'homme et donc entre une solidarité catégorielle ou nationale. La généralisation du système se fait de façon différenciée, inégalitaire et porteuse de dualisation. Face aux transformations profondes de la société et au déséquilibre financier, une série de mesures réactives et d'ajustements ont tenu place de débat sur les réformes de fond nécessaires. Elles ont accentué les ambivalences originelles et limité sa portée transformative et démocratique. Le principe de solidarité tend à s'effacer au profit d'une logique prioritairement budgétaire et gestionnaire ouvrant la porte à une marchandisation de la protection.
In: Revue française de socio-économie: Rfse, Band 20, Heft 1, S. 167-185
Cet article analyse dans une perspective socio-historique un processus de délégitimation politique de la Sécurité sociale. En 1945, dans la continuité du solidarisme, cette institution porte, avec le droit du travail, le projet d'un ordre social nouveau reposant sur une égale protection de tous, indispensable à la liberté et à la citoyenneté de chacun. Elle subit depuis les années 1970 une réorientation philosophique et politique profonde et évolue vers un statut d'organisme payeur invité à se soumettre aux lois du marché. Cette réorientation trouve son origine dans le dilemme, à la Libération, entre une protection conçue comme droit du travailleur ou comme droit de l'homme et donc entre une solidarité catégorielle ou nationale. La généralisation du système se fait de façon différenciée, inégalitaire et porteuse de dualisation. Face aux transformations profondes de la société et au déséquilibre financier, une série de mesures réactives et d'ajustements ont tenu place de débat sur les réformes de fond nécessaires. Elles ont accentué les ambivalences originelles et limité sa portée transformative et démocratique. Le principe de solidarité tend à s'effacer au profit d'une logique prioritairement budgétaire et gestionnaire ouvrant la porte à une marchandisation de la protection.
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 10, Heft 2, S. 75-88
Par rapport à la politique sociale solidariste qui s'ébauche à la fin du xix e siècle, le programme social de la Libération est d'une autre nature. Il ambitionne de construire une interdépendance collective, une véritable solidarisation de la société. Le programme du Conseil national de la Résistance, Les jours heureux , dessine à grands traits le projet appelé à s'incarner dans la Sécurité sociale. L'ambition de ses pères fondateurs n'est rien moins que d'organiser une société juste et solidaire dotée d'institutions sociales en mesure de permettre une émancipation individuelle et collective. Pourtant, dès cette phase initiale, l'institution qui se construit n'est pas exempte d'équivoques. Dès cette époque, deux conceptions de la protection se font jour plus ou moins explicitement. De cette ambiguïté fondatrice, le système hérite une dimension composite qui ira en s'accentuant par la suite. Il hésite entre une protection universelle et celle des seuls travailleurs. Cette indétermination sera à l'origine de dérives ultérieures.
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 3, Heft 3, S. 57-70
Depuis trois décennies, on assiste à la multiplication d'usages non contrôlés des notions de solidarité et de responsabilité qui sont, depuis la Révolution française, un opérateur central du débat politique en ce sens qu'elles permettent de penser les rapports entre l'individu et la collectivité. Ce texte pose l'hypothèse que le retour de ces notions accompagne un changement significatif d'orientation de politique générale ; qu'elles recouvrent des contenus différents et qu'au nom de celles-ci se développent des stratégies politiques elles-mêmes différentes, parfois même contradictoires. Il invite à interroger les usages actuels de ces notions afin de comprendre les changements politiques à l'œuvre dans l'État social et dans notre société.
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 91, Heft 1, S. 9-17
ISSN: 1149-1590
Assistance has been severely criticised throughout its secular history. Assistance is accused of contributing to what it is supposed to fight and is blamed for many social ills and considered the vector of many policy dangers. At a time when
criticism is at its most virulent, political use of assistance reaches its height. The purpose of this article is to explain this paradox based on an analysis of three historically and politically significant moments.
In: Le mouvement social, Band 163, Heft 2, S. 67-84
ISSN: 1961-8646
Résumé
In: Le mouvement social, Heft 163, S. 67
ISSN: 1961-8646
In: Revue française de science politique, Band 58, Heft 2, S. 345
ISSN: 0035-2950
In: Revue française de sociologie, Band 41, Heft 3, S. 571
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 54, Heft 4/5, S. 818
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 45, Heft 2, S. 386
ISSN: 2271-7641
In: CFDT: la revue: revue de débats, Heft 13, S. 4-47
ISSN: 1280-8180, 2270-0420
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