Eau et sociétés: enjeux de valeurs; les ambivalences du droit face à la complexité de l'environnement
In: Droits, territoires, cultures 11
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In: Droits, territoires, cultures 11
In: Collection U21
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 271-272, Heft 1, S. 65-82
ISSN: 1782-138X
Cet article, en opérant un « rebond » à l'égard des travaux d'Étienne Le Roy, récemment disparu, s'appuie sur une modalité de travail des anthropologues du droit peu mise en relief. En soulignant une pratique encore marginale en droit, à partir de ma propre trajectoire de juriste, le propos rend compte de « ce que le terrain fait au droit », ainsi que de l'acuité de l'anthropologie du droit pour mettre en relief les ruptures et continuités dans le rapport à la nature, d'abord instrumentalisée au profit du projet ségrégationniste, puis devenus outils de la réconciliation nationale et régionale, en Afrique du Sud et australe.
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 257, Heft 1, S. 129-143
ISSN: 1782-138X
En Afrique australe, de nombreuses aires transfrontalières se développent. Elles ont pour but la paix par la coopération environnementale. Mais, sur les quatre parcs créés, un seul l'a explicitement inscrit dans son traité constitutif, le rapprochant ainsi de la catégorie « parc pour la paix » créée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Pour les autres, leurs promoteurs ne font que proclamer cet objectif. En interrogeant la notion de « paix par la coopération environnementale », l'auteure replace dans leurs cadres juridiques et politiques la création de ces aires transfrontalières et tente de cerner la conception de la conservation et du développement poursuivis en Afrique australe. Elle interroge le sens et la portée de la démarche des aires de conservation transfrontalières en Afrique australe en termes de (re)construction des liens écologiques, sociaux et culturels dans le contexte politique de « réconciliation » de la région.
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Heft 1/257, S. 129-143
ISSN: 0002-0478
World Affairs Online
In: Mondes en développement, Band 145, Heft 1, S. 55-72
ISSN: 1782-1444
Cet article propose de confronter une approche juridique théorique portant sur l'accès à l'eau et le statut de la ressource qui en découle avec une approche anthropologique centrée sur les perceptions de l'eau et leurs incidences sur les pratiques quotidiennes, en fonction de l'accès à l'eau. De ces confrontations, nous dégagerons une vision de la ressource en eau que nous évaluerons à la lumière de la notion française de patrimoine. Ceci nous permettra de dégager, d'une part les valeurs sociales en jeu lorsque l'on envisage la ressource en eau et son accès et, d'autre part, celles qui sont en réalité aujourd'hui relevées et défendues par la règle.
In: Mondes en développement, Band 145, Heft 1, S. 55-73
ISSN: 0302-3052
In: Mondes en développement, Band 37, Heft 145, S. 55-72
ISSN: 0302-3052
In: Colloque international ethnographies plurielles: Ethnographie et comparaison, Amiens, FRA, 2016-05-09-2016-05-10
Les effets des changements environnementaux globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité, changements d'occupation des sols, etc.) touchent les sociétés du monde entier mais varient d'une région à l'autre. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons revenir sur la construction et la mise en œuvre de notre Programme de recherche, PIAF, interdisciplinaire et comparatif. PIAF vise à faire émerger, au travers la comparaison d'études de cas fines localisées dans 4 pays, une vue générale de la perception des changements environnementaux, en ville et en campagne, aux Nords et aux Suds. Notre équipe, composée d'ethnologues, anthropologues, géographes et écologues, étudie les diagnostics que les acteurs locaux font des transformations des territoires et prétend accéder aux perceptions du changement au travers des discours, savoirs et usages locaux de la biodiversité. Les espèces faunistiques ou floristiques tiennent souvent lieu d'indicateurs locaux des transformations du milieu et leur observation aide à la mise en place de stratégies d'adaptation de l'utilisation des territoires. Nous cherchons à comprendre si et comment les diagnostics diffèrent, dans les sociétés étudiées, en fonction des contextes socioéconomiques, politiques, environnementaux et du degré de dépendance aux ressources naturelles. Nous menons la comparaison à deux échelles : internationale, d'une part, dans 4 pays (Sud-‐ouest de la France, Haute-‐Bénoué au Cameroun, Sud des Appalaches aux Etats-‐Unis et région de Hwange au Zimbabwe) ; et régionale, d'autre part, sur un gradient de 3 zones dans chaque pays (rurale, protégée et urbaine). Dans le cadre de cette communication nous souhaitons revenir : (1) sur la méthodologie déployée pour collecter des données comparables : nous avons construit, a priori, un protocole méthodologique applicable à l'ensemble des terrains et détaillant les enquêtes ethnographiques à mettre en œuvre (entretien semi-‐directif et son guide, observation participante, méthode des listes libres, ballades commentées). Nous montrerons les ajustements nécessaires pour son application et la comparabilité,;des données (formalisation des corpus tout en conservant la complexité et la finesse de l'ethnographie) ; (2); sur le choix et la catégorisation de nos terrains et objets d'étude : nous évoquerons ici, comment les enquêtes dans des contextes biogéographiques ou linguistiques différents nous oblige à redéfinir des catégories établies à priori (types de changements, catégories de biodiversité, homogénéité des zones rurales, urbaines ou protégées) et comment la comparaison au départ envisagée site par site, est aujourd'hui ré-‐envisagée au travers de l'influence du gradient rural-urbain-protégé dans chaque, pays. L'approche comparative sur des terrains contrastés a une dimension heuristique importante : elle nous permet de saisir les initiatives, perceptions ou savoirs locaux au travers de recherches localisées et de comprendre comment des catégories de changements considérées comme homogènes et similaires à une échelle globale sont envisagées et vécues à l'échelle locale. Ce résultat sera discuté à partir de l'exemple de l'accroissement de la problématique des interactions homme/faune sauvage dans les territoires.
BASE
Les effets des changements environnementaux globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité,changements d'occupation des sols, etc.) touchent les sociétés du monde entier mais varient d'une région à l'autre. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons revenir sur la construction et la mise en œuvre de notre Programme de recherche, PIAF, interdisciplinaire et comparatif. PIAF vise à faire émerger, autravers la comparaison d'études de cas fines localisées dans 4 pays, une vue générale de la perceptiondes changements environnementaux, en ville et en campagne, aux Nords et aux Suds. Notre équipe,composée d'ethnologues, anthropologues, géographes et écologues, étudie les diagnostics que les acteurslocaux font des transformations des territoires et prétend accéder aux perceptions du changement autravers des discours, savoirs et usages locaux de la biodiversité. Les espèces faunistiques ou floristiquestiennent souvent lieu d'indicateurs locaux des transformations du milieu et leur observation aide à la mise enplace de stratégies d'adaptation de l'utilisation des territoires. Nous cherchons à comprendre si et comment lesdiagnostics diffèrent, dans les sociétés étudiées, en fonction des contextes socioéconomiques, politiques, environnementaux et du degré de dépendance aux ressources naturelles. Nous menons la comparaison à deuxéchelles : internationale, d'une part, dans 4 pays (Sud-‐ouest de la France, Haute-‐Bénoué au Cameroun, Suddes Appalaches aux Etats-‐Unis et région de Hwange au Zimbabwe) ; et régionale, d'autre part, sur un gradientde 3 zones dans chaque pays (rurale, protégée et urbaine). Dans le cadre de cette communication nous souhaitons revenir : (1) sur la méthodologie déployée pour collecter des données comparables : nous avons construit, a priori, un protocole méthodologique applicable à l'ensemble des terrains et détaillant les enquêtes ethnographiques à mettre en œuvre (entretien semi-‐directif et son guide, observation participante, méthode des listes libres, ballades ...
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Les effets des changements environnementaux globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité,changements d'occupation des sols, etc.) touchent les sociétés du monde entier mais varient d'une région à l'autre. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons revenir sur la construction et la mise en œuvre de notre Programme de recherche, PIAF, interdisciplinaire et comparatif. PIAF vise à faire émerger, autravers la comparaison d'études de cas fines localisées dans 4 pays, une vue générale de la perceptiondes changements environnementaux, en ville et en campagne, aux Nords et aux Suds. Notre équipe,composée d'ethnologues, anthropologues, géographes et écologues, étudie les diagnostics que les acteurslocaux font des transformations des territoires et prétend accéder aux perceptions du changement autravers des discours, savoirs et usages locaux de la biodiversité. Les espèces faunistiques ou floristiquestiennent souvent lieu d'indicateurs locaux des transformations du milieu et leur observation aide à la mise enplace de stratégies d'adaptation de l'utilisation des territoires. Nous cherchons à comprendre si et comment lesdiagnostics diffèrent, dans les sociétés étudiées, en fonction des contextes socioéconomiques, politiques, environnementaux et du degré de dépendance aux ressources naturelles. Nous menons la comparaison à deuxéchelles : internationale, d'une part, dans 4 pays (Sud-‐ouest de la France, Haute-‐Bénoué au Cameroun, Suddes Appalaches aux Etats-‐Unis et région de Hwange au Zimbabwe) ; et régionale, d'autre part, sur un gradientde 3 zones dans chaque pays (rurale, protégée et urbaine). Dans le cadre de cette communication nous souhaitons revenir : (1) sur la méthodologie déployée pour collecter des données comparables : nous avons construit, a priori, un protocole méthodologique applicable à l'ensemble des terrains et détaillant les enquêtes ethnographiques à mettre en œuvre (entretien semi-‐directif et son guide, observation participante, méthode des listes libres, ballades ...
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Les effets des changements environnementaux globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité,changements d'occupation des sols, etc.) touchent les sociétés du monde entier mais varient d'une région à l'autre. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons revenir sur la construction et la mise en œuvre de notre Programme de recherche, PIAF, interdisciplinaire et comparatif. PIAF vise à faire émerger, autravers la comparaison d'études de cas fines localisées dans 4 pays, une vue générale de la perceptiondes changements environnementaux, en ville et en campagne, aux Nords et aux Suds. Notre équipe,composée d'ethnologues, anthropologues, géographes et écologues, étudie les diagnostics que les acteurslocaux font des transformations des territoires et prétend accéder aux perceptions du changement autravers des discours, savoirs et usages locaux de la biodiversité. Les espèces faunistiques ou floristiquestiennent souvent lieu d'indicateurs locaux des transformations du milieu et leur observation aide à la mise enplace de stratégies d'adaptation de l'utilisation des territoires. Nous cherchons à comprendre si et comment lesdiagnostics diffèrent, dans les sociétés étudiées, en fonction des contextes socioéconomiques, politiques, environnementaux et du degré de dépendance aux ressources naturelles. Nous menons la comparaison à deuxéchelles : internationale, d'une part, dans 4 pays (Sud-‐ouest de la France, Haute-‐Bénoué au Cameroun, Suddes Appalaches aux Etats-‐Unis et région de Hwange au Zimbabwe) ; et régionale, d'autre part, sur un gradientde 3 zones dans chaque pays (rurale, protégée et urbaine). Dans le cadre de cette communication nous souhaitons revenir : (1) sur la méthodologie déployée pour collecter des données comparables : nous avons construit, a priori, un protocole méthodologique applicable à l'ensemble des terrains et détaillant les enquêtes ethnographiques à mettre en œuvre (entretien semi-‐directif et son guide, observation participante, méthode des listes libres, ballades ...
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Les effets des changements environnementaux globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité, changements d'occupation des sols, etc.) touchent les sociétés du monde entier mais varient d'une région à l'autre. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons revenir sur la construction et la mise en œuvre de notre Programme de recherche, PIAF, interdisciplinaire et comparatif. PIAF vise à faire émerger, au travers la comparaison d'études de cas fines localisées dans 4 pays, une vue générale de la perception des changements environnementaux, en ville et en campagne, aux Nords et aux Suds. Notre équipe, composée d'ethnologues, anthropologues, géographes et écologues, étudie les diagnostics que les acteurs locaux font des transformations des territoires et prétend accéder aux perceptions du changement au travers des discours, savoirs et usages locaux de la biodiversité. Les espèces faunistiques ou floristiques tiennent souvent lieu d'indicateurs locaux des transformations du milieu et leur observation aide à la mise en place de stratégies d'adaptation de l'utilisation des territoires. Nous cherchons à comprendre si et comment les diagnostics diffèrent, dans les sociétés étudiées, en fonction des contextes socioéconomiques, politiques, environnementaux et du degré de dépendance aux ressources naturelles. Nous menons la comparaison à deux échelles : internationale, d'une part, dans 4 pays (Sud-‐ouest de la France, Haute-‐Bénoué au Cameroun, Sud des Appalaches aux Etats-‐Unis et région de Hwange au Zimbabwe) ; et régionale, d'autre part, sur un gradient de 3 zones dans chaque pays (rurale, protégée et urbaine). Dans le cadre de cette communication nous souhaitons revenir : (1) sur la méthodologie déployée pour collecter des données comparables : nous avons construit, a priori, un protocole méthodologique applicable à l'ensemble des terrains et détaillant les enquêtes ethnographiques à mettre en œuvre (entretien semi-‐directif et son guide, observation participante, méthode des listes libres, ballades commentées). Nous montrerons les ajustements nécessaires pour son application et la comparabilité,;des données (formalisation des corpus tout en conservant la complexité et la finesse de l'ethnographie) ; (2); sur le choix et la catégorisation de nos terrains et objets d'étude : nous évoquerons ici, comment les enquêtes dans des contextes biogéographiques ou linguistiques différents nous oblige à redéfinir des catégories établies à priori (types de changements, catégories de biodiversité, homogénéité des zones rurales, urbaines ou protégées) et comment la comparaison au départ envisagée site par site, est aujourd'hui ré-‐envisagée au travers de l'influence du gradient rural-urbain-protégé dans chaque, pays. L'approche comparative sur des terrains contrastés a une dimension heuristique importante : elle nous permet de saisir les initiatives, perceptions ou savoirs locaux au travers de recherches localisées et de comprendre comment des catégories de changements considérées comme homogènes et similaires à une échelle globale sont envisagées et vécues à l'échelle locale. Ce résultat sera discuté à partir de l'exemple de l'accroissement de la problématique des interactions homme/faune sauvage dans les territoires.
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