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International audience ; L'importance des politiques d'offsets dans le commerce international de produits de Défense n'a cessé de croître depuis les premières grandes transactions compensées des années 1970. Aujourd'hui les taux d'offset dépassent fréquemment les 100%, avec de rares transactions pouvant atteindre les 300%. A titre d'exemple, d'après le treizième rapport du Département du Commerce des Etats-Unis sur les Offsets dans le commerce de Défense, le taux moyen associé aux exportations américaines était de 72%, ce qui constitue le double de la valeur constatée en1993. En 2003 il avait atteint 125%, et pour certains pays européens tels que l'Autriche et la Pologne il était d'environ 170%. Loin d'être exceptionnels, ces taux constituent aujourd'hui la règle pour de nombreux pays. L'analyse de ce phénomène est d'une importance cruciale dans la perspective de la création d'un marché européen des produits de Défense. Le recours aux offsets peut être expliqué par l'existence simultanée de mesures nationales protectionnistes et de barrières naturelles, telles que des imperfections informationnelles et des coûts de changement de fournisseur, limitant l'établissement spontané de partenariats industriels transfrontaliers. En mobilisant les outils de l'économie industrielle et de l'analyse néo-institutionnelle, l'article a un double objectif : il s'agira d'une part, de décrire les politiques de compensation internationale selon l'approche néo-institutionnaliste et de comprendre leurs logiques contractuelles, d'autre part, de comprendre les conséquences relatives de la prise en compte de ce phénomène sur la dynamique d'intégration du marché européen des produits de Défense. En d'autres termes, en quoi les effets des barrières mentionnées peuvent se renforcer mutuellement et comment la simple suppression des barrières réglementaires pourrait s'avérer insuffisante.

International audience ; L'importance des politiques d'offsets dans le commerce international de produits de Défense n'a cessé de croître depuis les premières grandes transactions compensées des années 1970. Aujourd'hui les taux d'offset dépassent fréquemment les 100%, avec de rares transactions pouvant atteindre les 300%. A titre d'exemple, d'après le treizième rapport du Département du Commerce des Etats-Unis sur les Offsets dans le commerce de Défense, le taux moyen associé aux exportations américaines était de 72%, ce qui constitue le double de la valeur constatée en1993. En 2003 il avait atteint 125%, et pour certains pays européens tels que l'Autriche et la Pologne il était d'environ 170%. Loin d'être exceptionnels, ces taux constituent aujourd'hui la règle pour de nombreux pays. L'analyse de ce phénomène est d'une importance cruciale dans la perspective de la création d'un marché européen des produits de Défense. Le recours aux offsets peut être expliqué par l'existence simultanée de mesures nationales protectionnistes et de barrières naturelles, telles que des imperfections informationnelles et des coûts de changement de fournisseur, limitant l'établissement spontané de partenariats industriels transfrontaliers. En mobilisant les outils de l'économie industrielle et de l'analyse néo-institutionnelle, l'article a un double objectif : il s'agira d'une part, de décrire les politiques de compensation internationale selon l'approche néo-institutionnaliste et de comprendre leurs logiques contractuelles, d'autre part, de comprendre les conséquences relatives de la prise en compte de ce phénomène sur la dynamique d'intégration du marché européen des produits de Défense. En d'autres termes, en quoi les effets des barrières mentionnées peuvent se renforcer mutuellement et comment la simple suppression des barrières réglementaires pourrait s'avérer insuffisante.

International audience ; L'importance des politiques d'offsets dans le commerce international de produits de Défense n'a cessé de croître depuis les premières grandes transactions compensées des années 1970. Aujourd'hui les taux d'offset dépassent fréquemment les 100%, avec de rares transactions pouvant atteindre les 300%. A titre d'exemple, d'après le treizième rapport du Département du Commerce des Etats-Unis sur les Offsets dans le commerce de Défense, le taux moyen associé aux exportations américaines était de 72%, ce qui constitue le double de la valeur constatée en1993. En 2003 il avait atteint 125%, et pour certains pays européens tels que l'Autriche et la Pologne il était d'environ 170%. Loin d'être exceptionnels, ces taux constituent aujourd'hui la règle pour de nombreux pays. L'analyse de ce phénomène est d'une importance cruciale dans la perspective de la création d'un marché européen des produits de Défense. Le recours aux offsets peut être expliqué par l'existence simultanée de mesures nationales protectionnistes et de barrières naturelles, telles que des imperfections informationnelles et des coûts de changement de fournisseur, limitant l'établissement spontané de partenariats industriels transfrontaliers. En mobilisant les outils de l'économie industrielle et de l'analyse néo-institutionnelle, l'article a un double objectif : il s'agira d'une part, de décrire les politiques de compensation internationale selon l'approche néo-institutionnaliste et de comprendre leurs logiques contractuelles, d'autre part, de comprendre les conséquences relatives de la prise en compte de ce phénomène sur la dynamique d'intégration du marché européen des produits de Défense. En d'autres termes, en quoi les effets des barrières mentionnées peuvent se renforcer mutuellement et comment la simple suppression des barrières réglementaires pourrait s'avérer insuffisante.

The purpose of the present paper is to examine the relationship between the use of information and communication technologies (ICT) and student performance in higher education. So far, economic research has failed to provide a clear consensus on the effect of ICT investments on student's achievement. Our paper aims to summarise the main findings of the literature and to give two complementary explanations. The first explanation focuses on the indirect effects of ICT on standard explanatory factors. Since a student's performance is mainly explained by a student's characteristics, educational environment and teachers' characteristics, ICT may have an impact on these determinants and consequently the outcome of education. The differences observed in students' performance are thus more related to the differentiated impact of ICT on standard explanatory factors. The second hypothesis advocates that ICT uses need a change in the organisation of higher education. While ICT equipment and use rates are growing very fast in the European Union, the adoption of complementary organisational designs is very slow and differs from one institution to another. This may explain the observed differences in students' achievement. ; L'objectif de cet article est d'examiner la relation entre l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et la performance académique des étudiants. Dans ce contexte, la recherche économique n'a pas fourni un consensus clair sur l'effet des investissements en TIC sur les résultats de l'étudiant. Notre article vise à résumer les principales conclusions de la littérature et de donner deux explications complémentaires. La première se concentre sur les effets indirects des TIC sur les facteurs explicatifs standards. Dans ce cas, la performance des étudiants est principalement expliquée par leurs caractéristiques propres, l'environnement éducatif et les caractéristiques des enseignants, les TIC peuvent influencer ces déterminants et par conséquent le résultat de l'éducation. Les ...

International audience ; ABSTRACT This paper has two objectives, firstly, to identify the three basic levels of educational digital divides and to discuss them in the context of the European Union, and secondly, to develop an alternative hypothesis for educational digital trajectories instead of looking at educational divides.Section one identifies the three levels of digital divides. The first level of educational digital divide concerns differences in ICT equipment. We identify the sources and the mechanisms that help to bridge this divide (Market Dynamics and Public Policies). Then, focussing on the second level of digital divide (usages divide) we analyse why this seems to be the main problem nowadays in Europe. Finally, a third level of digital divide concerns the performance of ICT in education. We give some possible explanations for the productivity paradox which is observed in European higher education.Section two is devoted to the explanation of the diversity of usage of ICT between countries and universities. ICT allows different contextualisation and adaptation to the local context. Universities are developing several digital trajectories and instead of benchmarking universities we look at the explanations for this diversity. Two key elements were explored here: competition strategy of universities and students' attitudes towards the technologies.

The purpose of the present paper is to examine the relationship between the use of information and communication technologies (ICT) and student performance in higher education. So far, economic research has failed to provide a clear consensus on the effect of ICT investments on student's achievement. Our paper aims to summarise the main findings of the literature and to give two complementary explanations. The first explanation focuses on the indirect effects of ICT on standard explanatory factors. Since a student's performance is mainly explained by a student's characteristics, educational environment and teachers' characteristics, ICT may have an impact on these determinants and consequently the outcome of education. The differences observed in students' performance are thus more related to the differentiated impact of ICT on standard explanatory factors. The second hypothesis advocates that ICT uses need a change in the organisation of higher education. While ICT equipment and use rates are growing very fast in the European Union, the adoption of complementary organisational designs is very slow and differs from one institution to another. This may explain the observed differences in students' achievement. ; L'objectif de cet article est d'examiner la relation entre l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et la performance académique des étudiants. Dans ce contexte, la recherche économique n'a pas fourni un consensus clair sur l'effet des investissements en TIC sur les résultats de l'étudiant. Notre article vise à résumer les principales conclusions de la littérature et de donner deux explications complémentaires. La première se concentre sur les effets indirects des TIC sur les facteurs explicatifs standards. Dans ce cas, la performance des étudiants est principalement expliquée par leurs caractéristiques propres, l'environnement éducatif et les caractéristiques des enseignants, les TIC peuvent influencer ces déterminants et par conséquent le résultat de l'éducation. Les ...

The purpose of the present paper is to examine the relationship between the use of information and communication technologies (ICT) and student performance in higher education. So far, economic research has failed to provide a clear consensus on the effect of ICT investments on student's achievement. Our paper aims to summarise the main findings of the literature and to give two complementary explanations. The first explanation focuses on the indirect effects of ICT on standard explanatory factors. Since a student's performance is mainly explained by a student's characteristics, educational environment and teachers' characteristics, ICT may have an impact on these determinants and consequently the outcome of education. The differences observed in students' performance are thus more related to the differentiated impact of ICT on standard explanatory factors. The second hypothesis advocates that ICT uses need a change in the organisation of higher education. While ICT equipment and use rates are growing very fast in the European Union, the adoption of complementary organisational designs is very slow and differs from one institution to another. This may explain the observed differences in students' achievement. ; L'objectif de cet article est d'examiner la relation entre l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et la performance académique des étudiants. Dans ce contexte, la recherche économique n'a pas fourni un consensus clair sur l'effet des investissements en TIC sur les résultats de l'étudiant. Notre article vise à résumer les principales conclusions de la littérature et de donner deux explications complémentaires. La première se concentre sur les effets indirects des TIC sur les facteurs explicatifs standards. Dans ce cas, la performance des étudiants est principalement expliquée par leurs caractéristiques propres, l'environnement éducatif et les caractéristiques des enseignants, les TIC peuvent influencer ces déterminants et par conséquent le résultat de l'éducation. Les ...

International audience ; ABSTRACT This paper has two objectives, firstly, to identify the three basic levels of educational digital divides and to discuss them in the context of the European Union, and secondly, to develop an alternative hypothesis for educational digital trajectories instead of looking at educational divides.Section one identifies the three levels of digital divides. The first level of educational digital divide concerns differences in ICT equipment. We identify the sources and the mechanisms that help to bridge this divide (Market Dynamics and Public Policies). Then, focussing on the second level of digital divide (usages divide) we analyse why this seems to be the main problem nowadays in Europe. Finally, a third level of digital divide concerns the performance of ICT in education. We give some possible explanations for the productivity paradox which is observed in European higher education.Section two is devoted to the explanation of the diversity of usage of ICT between countries and universities. ICT allows different contextualisation and adaptation to the local context. Universities are developing several digital trajectories and instead of benchmarking universities we look at the explanations for this diversity. Two key elements were explored here: competition strategy of universities and students' attitudes towards the technologies.

International audience ; ABSTRACT This paper has two objectives, firstly, to identify the three basic levels of educational digital divides and to discuss them in the context of the European Union, and secondly, to develop an alternative hypothesis for educational digital trajectories instead of looking at educational divides.Section one identifies the three levels of digital divides. The first level of educational digital divide concerns differences in ICT equipment. We identify the sources and the mechanisms that help to bridge this divide (Market Dynamics and Public Policies). Then, focussing on the second level of digital divide (usages divide) we analyse why this seems to be the main problem nowadays in Europe. Finally, a third level of digital divide concerns the performance of ICT in education. We give some possible explanations for the productivity paradox which is observed in European higher education.Section two is devoted to the explanation of the diversity of usage of ICT between countries and universities. ICT allows different contextualisation and adaptation to the local context. Universities are developing several digital trajectories and instead of benchmarking universities we look at the explanations for this diversity. Two key elements were explored here: competition strategy of universities and students' attitudes towards the technologies.

The purpose of the present paper is to examine the relationship between the use of information and communication technologies (ICT) and student performance in higher education. So far, economic research has failed to provide a clear consensus on the effect of ICT investments on student's achievement. Our paper aims to summarise the main findings of the literature and to give two complementary explanations. The first explanation focuses on the indirect effects of ICT on standard explanatory factors. Since a student's performance is mainly explained by a student's characteristics, educational environment and teachers' characteristics, ICT may have an impact on these determinants and consequently the outcome of education. The differences observed in students' performance are thus more related to the differentiated impact of ICT on standard explanatory factors. The second hypothesis advocates that ICT uses need a change in the organisation of higher education. While ICT equipment and use rates are growing very fast in the European Union, the adoption of complementary organisational designs is very slow and differs from one institution to another. This may explain the observed differences in students' achievement. ; L'objectif de cet article est d'examiner la relation entre l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et la performance académique des étudiants. Dans ce contexte, la recherche économique n'a pas fourni un consensus clair sur l'effet des investissements en TIC sur les résultats de l'étudiant. Notre article vise à résumer les principales conclusions de la littérature et de donner deux explications complémentaires. La première se concentre sur les effets indirects des TIC sur les facteurs explicatifs standards. Dans ce cas, la performance des étudiants est principalement expliquée par leurs caractéristiques propres, l'environnement éducatif et les caractéristiques des enseignants, les TIC peuvent influencer ces déterminants et par conséquent le résultat de l'éducation. Les ...

This paper presents a critical survey on the main issues of the use of environmental policies as a strategic trade policy. In a context of strategic interactions in an international oligopoly, the adoption of an environmental policy creates two distornionary effects : a rent shifting effect and a pollution shifting effect. While in a short run perspective a goverment can rise environmental standards as protectionist measure, profit shifting requires that it can relax the environmental standards in the mid and long run.When we take into account the ecological externalities, taxes and subsidies achieving the profit-shifting are revisited to a lower level. We discuss numerous case studies in the light of the main theoretical results. ; L'article fournit une synthèse des politiques environnementales stratégiques établissant une distinction entre actions de court, moyen et long terme. Il spécifie quelles réglementations offrent un avantage stratégique aux firmes domestiques lorsque la concurrence s'effectue par les prix, les quantités ou les dépenses de R&D. La distinction permet d'évaluer par un modèle la cohérence des politiques environnementales avec celles de profitabilité des firmes lorsque le gouvernement prend en compte les retombées écologiques. Diverses hypothèses théoriques sont illustrées par les conflits qui ont marqué l'évolution de l'OMC lorsque les règles du libre-échange entrent en conflit avec celles de protection de l'environnement.

International audience ; his paper presents a critical survey on the main issues of the use of environmental policies as a strategic trade policy. In a context of strategic interactions in an international oligopoly, the adoption of an environmental policy creates two distornionary effects : a rent shifting effect and a pollution shifting effect. While in a short run perspective a goverment can rise environmental standards as protectionist measure, profit shifting requires that it can relax the environmental standards in the mid and long run.When we take into account the ecological externalities, taxes and subsidies achieving the profit-shifting are revisited to a lower level. We discuss numerous case studies in the light of the main theoretical results. ; L'article fournit une synthèse des politiques environnementales stratégiques établissant une distinction entre actions de court, moyen et long terme. Il spécifie quelles réglementations offrent un avantage stratégique aux firmes domestiques lorsque la concurrence s'effectue par les prix, les quantités ou les dépenses de R&D. La distinction permet d'évaluer par un modèle la cohérence des politiques environnementales avec celles de profitabilité des firmes lorsque le gouvernement prend en compte les retombées écologiques. Diverses hypothèses théoriques sont illustrées par les conflits qui ont marqué l'évolution de l'OMC lorsque les règles du libre-échange entrent en conflit avec celles de protection de l'environnement.

International audience ; Cet article a pour objet de montre, sur la base d'un jeu à deux étapes, comment s'établissent les propositions de deux candidats à une élection lorsque leur campagne électorales sont fiancées par deux groupes de pression et utilisant des technologies respectivement propres et polluantes. On montre, quand la politique repose sur la mise en place de taxe quelles doivent être les propositions des candidats quand aucun d'entre eux n'admet de préférences spécifiques en matière d'écologie. On indique ensuite quel niveau de taxation doivent être annoncés lorsque les candidats sont respectivement défenseurs et neutres vis à vis de l'environnement. On démontre lorsqu'il est possible d'envisager des restrictions quantitatives de biens polluants pourquoi les candidats ont intérêt à annoncer un même niveau de restriction. Pour finir, on explicite dans quelle situation il est préférable d'envisager une politique de restriction plutôt que de taxation.