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Intro -- Titre -- Copyright -- À propos du livre -- Pour référencer cet eBook -- Table des matières -- Préface (Olivier Rozenberg) -- Remerciements -- Introduction générale. - Comprendre la crise de la représentation politique en démocratie à travers une analyse comparée des compromis parlementaires -- La démocratie européenne à travers une approche processuelle des compromis parlementaires -- Du compromis au consensus -- Analyser les carrières des élus -- Le compromis : un enjeu de carrière ? -- Une approche qualitative, quantitative et comparative de la formation des compromis parlementaires -- Le choix d'une approche comparative -- Structure de l'ouvrage -- Chapitre I. - Des assemblées à bout de souffle ? Les effets de la politisation et de la polarisation partisane -- Deux assemblées marquées par la conflictualité partisane ? -- Le duopole PPE-PSE au PE -- La republican revolution et les causes d'une polarisation partisane inédite -- Un compromis rendu difficile -- Des effets contrastés sur la formation des compromis -- L'émergence d'une conflictualité dans les pratiques de vote et les échanges en séance… -- … qui ne doit toutefois pas être interprétée comme la disparition des pratiques de négociation entre les élus -- Une analyse différenciée des compromis parlementaires -- Chapitre II. - « Faire tourner » sa carrière -- Les effets des variables institutionnelles externes à l'assemblée : la séparation des pouvoirs et les modes de scrutin -- Les effets des variables institutionnelles internes à l'assemblée : la souplesse de l'agencement partisan et l'extensivité du système des commissions parlementaires -- La décentralisation des groupes parlementaires -- L'extensivité du système des commissions permanentes -- Participer aux compromis : un investissement stratégique ? -- Le compromis, pour quoi faire ? -- Le compromis et la réélection.

The 2014 EU elections in France have been mostly marked by the victory for the extreme right wing party Front National. This paper goes back to the main components of this feared victory for the French Socialist government. It notably stresses how deeply the "protest vote" played in these polls. In a second part, the paper focuses on the main consequences of this victory for the role of France in the European Union and its institutions.

AbstractAs an election year for President Macron and his majority, 2022 proved itself a challenge. President Macron did win his run‐off against Le Pen, once again, but the key result of the legislative elections was the formation of a minority government. LREM (La République En Marche!), relabeled since as Revival, did not secure a majority in the National Assembly and was unable to form a stable coalition with any significant partner in the context of continuing polarization of the party system. The year 2022 brought unexpected developments on the left, with a new coalition called Nupes (New Popular Green and Social Union, Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) and bringing together all major left‐wing parties under the leadership of Mélenchon and LFI (La France Insoumise). Meanwhile, the two formerly dominant parties since the 1980s, the Socialist Party and the Republicans, have almost vanished from the scene.

AbstractCOVID‐19 aside, France spent 2021 preparing for the presidential campaign. Political signals were mixed with regard to the dynamics of the election to come in April 2022. Regional elections led to landslide re‐elections of incumbents from the two formerly dominant parties of the moderate right and left. Primaries on the left as well as right led to the designation of rather centrist candidates in their own camps. But the overall national climate was marked by a shift towards the right of the political spectrum and the competition between Marine Le Pen and her new challenger, Eric Zemmour.

L'article revient sur l'expérience du Centre de données socio-politiques (CDSP) en matière d'anonymisation de données d'enquête en sociologie et en science politique depuis une quinzaine d'années. À partir de retours sur quelques cas typiques, l'article approfondit les dilemmes et difficultés rencontrés lorsqu'il faut préparer, en vue de leur diffusion, des matériaux d'enquête – principalement obtenus par questionnaire ou par entretiens – pour le compte des chercheurs déposants, à destination de la communauté scientifique et académique dans son ensemble, étudiants compris. À partir de cette expérience, l'article questionne les implications du mouvement d'ouverture des données en termes disciplinaires, méthodologiques, éthiques ou de ressources humaines.

Cet article questionne l'usage d'archives d'enquêtes qualitatives au soutien de l'enseignement de l'enquête de terrain en sociologie et science politique, en restituant une expérience accumulée depuis 2013 : la mobilisation de matériaux proposés par la plateforme beQuali (« Banque d'enquêtes qualitatives ») du Centre de données sociopolitiques (CDSP, UMS 828 Sciences Po-CNRS) pour des enseignements de « méthodologie qualitative » (réalisation d'entretiens et d'observations, analyse de transcriptions d'entretiens). BeQuali met à disposition des usagers académiques non seulement des matériaux de recherche (entretiens semi-directifs, non directifs, collectifs, observations, etc.), mais aussi une vaste documentation associée qui permet de resituer les enjeux scientifiques et méthodologiques propres à chaque enquête. Nous proposons un retour sur notre propre expérience en la matière à partir des archives de certaines de ces enquêtes. Nous présentons plusieurs modules pédagogiques que nous avons animés ces dernières années à Sciences Po Paris et à l'université Paris 2, et interrogeons les potentialités et les limites d'une telle démarche. Quatre enjeux majeurs de l'enseignement des méthodes sont développés : préparer au mieux les étudiants à la réalisation d'un terrain ; soutenir l'apprentissage de la réflexivité ; acclimater à la mise à distance de l'engagement émotionnel ; aborder pleinement les enjeux pratiques de l'analyse des matériaux.