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En France, on constate l'augmentation de la participation des épouses à une activité professionnelle hors de l'exploitation. L'objectif de cet article est de savoir si la réforme de la PAC va accentuer ou non ce phénomène. En se basant sur le modèle néoclassique du ménage agricole, il est tout d'abord précisé quelles variables influencent les décisions de travail du ménage agricole. Puis l'impact de la politique agricole commune sur la participation à une activité hors de l'exploitation est étudiée. L'application porte sur des exploitations agricoles françaises. Les résultats économétriques permettent de constater que si la réforme de la PAC va augmenter la participation à une activité hors de l'exploitation des épouses, les effets positifs du niveau de formation et de l'âge sont plus importants. De plus, des simulations montrent que l'impact de la réforme est plus important pour les épouses n'ayant pas de diplômes d'études secondaires.

En France, on constate l'augmentation de la participation des épouses à une activité professionnelle hors de l'exploitation. L'objectif de cet article est de savoir si la réforme de la PAC va accentuer ou non ce phénomène. En se basant sur le modèle néoclassique du ménage agricole, il est tout d'abord précisé quelles variables influencent les décisions de travail du ménage agricole. Puis l'impact de la politique agricole commune sur la participation à une activité hors de l'exploitation est étudiée. L'application porte sur des exploitations agricoles françaises. Les résultats économétriques permettent de constater que si la réforme de la PAC va augmenter la participation à une activité hors de l'exploitation des épouses, les effets positifs du niveau de formation et de l'âge sont plus importants. De plus, des simulations montrent que l'impact de la réforme est plus important pour les épouses n'ayant pas de diplômes d'études secondaires.

Diffusion du document : Université Panthéon Sorbonne 12 place du Panthéon 75231 PARIS CEDEX 05 (FRA) Diplôme : other ; Cette étude est une tentative d'explication des décisions de travail des ménages agricoles. Le modèle néoclassique du ménage agricole producteur et consommateur permet de dériver les fonctions d'offre et de demande du travail. L'étude analytique montre que les propriétés du modèle dépendent des hypothèses de substitution entre les différents travaux. De plus, les effets des politiques d'intervention sur les prix, les subventions sur la surface utilisée divergent suivant le statut initial de l'exploitation en matière de travail. Dans la partie empirique, les relations entre travail familial et travail salarié sont testées pour différentes spécialisations productives. Puis, les déterminants de l'exercice d'une profession hors de l'exploitation des ménages agricoles français, de l'utilisation du travail salarié sur l'exploitation sont recherchés. Enfin, on montre que la participation des épouses à une activité hors de l'exploitation va être accentuée par la réforme de la PAC.

L'objet de ce rapport est d'identifier les composantes cycliques des séries d'abattages et de prix de viande bovine en France c'est-à-dire d'en vérifier l'existence et de déterminer le calendrier de ces cycles. De plus, les déterminants des cycles d'abattages sont recherchés pour vérifier notamment si certains chocs (mise en place des quotas laitiers, crise du veau aux hormones) ont pu les influencer. Pour les abattages de veaux, on observe une série de trois cycles de 1953 à 1972 d'une durée d'environ 6 ans. Puis, la durée du cycle s'allonge (environ 9 ans). Depuis la fin des années 80, la série d'abattages de veaux ne semble plus présenter de composante cyclique. De 1953 à 1998, les abattages de gros bovins suivent huit cycles dont la durée varie de 5 à 7 ans, sauf pour la période 1964-1973. Contrairement aux abattages de veaux, la série des gros bovins suit toujours une évolution cyclique mais avec une amplitude plus faible. Le taux anticipé de variation des prix a un effet significatif et négatif sur le cycle pour les deux séries. Les effets de politiques sont différents pour les deux séries. Pour les veaux, aucune variable de politique n'a d'effet sur le cycle. La mise en place des quotas laitiers semble avoir supprimé tout effet prix sur le cycle des abattages de veaux. Pour l'équation du cycle des gros bovins, on peut mettre en évidence l'existence d'un effet positif lié à la réforme de la PAC en 1992 sur l'amplitude du cycle des gros bovins. Cet effet est sans doute un facteur explicatif de la réduction des amplitudes du cycle des gros bovins observé depuis 1990.

National audience ; Cet article de synthèse présente un cadre d'analyse basé sur le modèle néoclassique du ménage agricole, producteur et consommateur, qui permet d'expliquer la structure de la demande de travail des exploitations agricoles françaises et la structure de l'offre de travail des ménages agricoles français. i. e., en d'autres termes, le comportement des ménages agricoles français en matière de demande et d'offre de travail. Après avoir rappelé quelques statistiques relatives à l'évolution du nombre des exploitations agricoles françaises et des chefs d'exploitations, à la pluriactivité de ces derniers et de leurs conjointes, et au nombre de travailleurs salariés sur les exploitations agricoles françaises, les auteurs proposent une représentation graphique du modèle du ménage agricole, dans le cas simplifié où le ménage est composé d'un seul membre et où il n'y a pas de possibilité d'emploi de travail salarié sur l'exploitation. Puis ils montrent comment les décisions de consommation du ménage peuvent influencer les décisions de production et inversement. Ce travail est suivi de quelques résultats de recherches basées sur ce cadre théorique appliqué aux exploitations agricoles françaises.

International audience ; La politique de gestion de l'offre de lait de l'Union européenne repose essentiellement sur le contrôle du niveau de production par un système de quotas individuels, plus ou moins transférables dans les Etats membres. Un système de quotas de production parfaitement transférables permet d'éliminer les inefficacités liées à une allocation imparfaite des quotas entre producteurs, en permettant aux producteurs à coût marginal élevé de vendre tout ou partie de leurs droits initiaux aux producteurs à coût marginal plus faible. Dans cette communication, les auteurs montrent qu'il est nécessaire de prendre en compte les coûts de transaction, les externalités liées à l'activité agricole et les intérêts des entreprises transformatrices en amont, pour juger de l'efficacité d'un marché libre des droits à produire. Le second objectif est centré sur les difficultés pratiques d'évaluation des effets d'un marché libre des droits à produire. Cette évaluation peut être fondée sur l'estimation d'une fonction de coût pour les exploitations laitières, et la dérivation des fonctions individuelles de coût marginal de production de lait. On dispose d'un panel cylindré de 292 exploitations laitières françaises sur la période 1989-1992. Les résultats des estimations montrent que la variabilité des coûts marginaux de production laitière est plus importante que sur des estimations en coupe. La mise en oeuvre d'un marché libre des quotas laitiers sur la base de l'estimation en données de panel devrait donc aboutir à des résultats différents, en termes de nombre d'offreurs et de demandeurs, de quantités cédées et achetées, d'accroissement de profit des producteurs,. par rapport à un modèle basé sur les estimations en coupe.

Après avoir rappelé la nécessité de l'intervention publique pour la gestion des ressources halieutiques, ce rapport présente, tout d'abord, les modes alternatifs de régulation des pêcheries qui peuvent être classés en deux catégories : les politiques de contrôle des facteurs de production et les politiques de régulation directe de la production. L'analyse des conséquences théoriques de ces différents instruments montre, en particulier, qu'une politique fondée sur le seul contrôle du niveau des captures globales n'est pas suffisante pour résoudre les problèmes de surexploitation des ressources halieutiques. L'expérience de gestion publique de quelques grands pays pêcheurs est ensuite retracée. Il apparaît que le nombre de pêcheries réglementé par des droits de pêche individuels transférables est croissant, et conformément à l'analyse théorique, l'utilisation de cet instrument a permis le plus souvent de freiner la surexploitation et les effets négatifs induits (course au poisson,.). Le rapport détaille ensuite les raisons de l'échec de la politique commune de la pêche (PCP) de l'Union européenne, politique fondée sur un contrôle des captures globales complété par des mesures techniques. Cette analyse permet, en conclusion, de dégager les conditions d'un succès d'une nouvelle politique commune de la pêche basée sur la mise en place de quotas individuels transférables.

En agriculture, l'utilisation de techniques d'irrigation plus efficaces est souvent vue comme un moyen de protéger l'environnement en créant un impact positif sur la gestion de la ressource en eau. Utiliser des techniques efficaces doit ainsi permettre d'atteindre des rendements agricoles similaires à ceux obtenus initialement en utilisant un volume d'eau moins important (irrigation verte). Toutefois, un système d'irrigation plus efficace peut paradoxalement inciter les producteurs agricoles à utiliser plus d'eau. Cet effet, connu sous le nom d'effet rebond, est lié à l'augmentation de la productivité du facteur de production. L'objectif de cet article est d'identifier les facteurs qui garantissent l'efficacité de l'irrigation verte. Notre contribution porte sur le développement d'un modèle qui prend en compte l'évolution des charges énergétiques. Nos résultats suggèrent que des technologies d'irrigation plus efficaces peuvent conduire à une augmentation de la demande d'eau (effet rebond) et aussi de la demande d'énergie. L'effet rebond est, en partie, compensé par une augmentation des charges énergétiques, mais la consommation d'énergie peut contribuer à l'émission de gaz à effet de serre. Les décideurs publics doivent donc coordonner les objectifs de politiques environnementales en eau et en énergie, afin qu'ils soient atteints et non pas neutralisés. Classification JEL : Q15, Q25, Q55.

The aim of the study is to measure the impact of the 1992 reform of the Common Agricultural Policy (CAP) on arable crop yields in the European Union (EU), and more specifically to quantify the impact thatthe introduction of compensatory area payments had on yields. The CAP reform in May 1992 consisted largely in reducing support prices and offsetting the ensuing loss of income with direct payments based on factors of production, i.e. acreage in the case of COP (cereal, oilseed and protein) crops.

The aim of the study is to measure the impact of the 1992 reform of the Common Agricultural Policy (CAP) on arable crop yields in the European Union (EU), and more specifically to quantify the impact that the introduction of compensatory area payments had on yields. The CAP reform in May 1992 consisted largely in reducing support prices and offsetting the ensuing loss of income with direct payments based on factors of production, i.e. acreage in the case of COP (cereal, oilseed and protein) crops.

National audience ; Le modèle du ménage producteur et consommateur, intégrant le rôle de la contrainte de crédit, est utilisé pour mettre en évidence les facteurs influençant la décision des producteurs indonésiens quant au choix du mode de cueillette des cerises de café. Le type de cueillette conditionne en effet la qualité du produit final, la cueillette sélective, par opposition à la cueillette non sélective, conduisant à un café de meilleure qualité. Les résultats théoriques suggèrent qu'une politique de prix différenciés selon la qualité du café n'est pas suffisante pour inciter un ménage à adopter une cueillette sélective lorsque ce dernier est rationné sur le crédit. Un modèle "Probit" dichotomique est ensuite estimé sur la base d'un échantillon de producteurs indonésiens de manière à quantifier l'impact des différents facteurs sur la probabilité du choix de la méthode de cueillette.

International audience ; Même si le régime des quotas a été prolongé jusqu'en 2007/08 à l'occasion de la réforme Agenda 2000 de mars 1999, le débat sur la nécessité d'une réforme plus importante de la politique laitière européenne n'est pas clos. Dans cette communication, les auteurs analysent les différentes contraintes auxquelles l'Union européenne doit faire face et ses implications pour le secteur laitier communautaire. L'attention est centrée sur les conséquences d'une suppression du régime des quotas et du mécanisme de l'intervention. Les résultats de simulation montrent comment les conséquences d'un tel scénario dépendent de trois facteurs, i. e., les coûts marginaux de production du lait, la protection tarifaire sur les importations européennes de produits laitiers et les mesures de compensation accordées aux producteurs de lait.

Nous analysons les évolutions dans le long terme des émissions de carbone en Europe en s'appuyant sur le concept de convergence des émissions de CO 2 par tête conditionnelle au revenu par tête, au prix mondial du pétrole, à la consommation énergétique par tête et à l'investissement en énergie renouvelable. L'hypothèse de convergence conditionnelle entre les pays de l'Union Européenne est vérifiée. Les pays de l'UE-15 devraient stabiliser leurs émissions d'ici 10 ans. Ce résultat est inchangé si nous incluons les nouveaux pays Membres dans l'échantillon. Les économies de l'Union Européenne sont peu intensives en carbone, i.e. , la relation croissance des émissions/ revenu est strictement négative. Ce résultat est robuste si nous incluons les nouveaux États Membres. Puis, nous discutons de l'efficacité des politiques énergétique et climatique et de la répartition de l'effort d'abattement entre les différents pays Membres. L'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France peuvent atteindre leur cible de carbone sans réaliser d'efforts supplémentaires. Les autres États Membres de l'UE-15 peuvent atteindre la cible en réalisant des investissements dans les énergies renouvelables et en améliorant leur efficacité énergétique. Les émissions des nouveaux États Membres devraient être inférieures à leur valeur cible malgré l'augmentation du revenu par tête et du prix de pétrole.