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The Imperial biographies written between the Antonine 2nd century CE to the Theodosian end of the 4th c. and the beginning of the 5th c. deliver an original approach of the Imperial characters. We can analyze those portraits through the conception of a festivals and ceremonies universe to understand the so-called "Imperial discourse" created within the emperors' entourage, from Augustus to Diocletian and Constantine who were fictitious addressees of various uitae principum from the Historia Augusta. Suetonius, the so-called Historia Augusta and the late abbreviators present many examples of a systematic practice to consider Principates by using private behaviors and public politics, ludi and spectacula, passions and personal customs, in order to characterize the various Imperial personae and sharing between good and bad emperors. Even if portraits are not univocal and can present ambiguous situations, they aim to reveal social troubles and the limits of peculiar conceptions of the statio principis when frontiers disappear and the tradition is questioned, between norms and excess.

International audience ; La construction très élaborée des biographies d'empereurs romains témoigne des enjeux d'une mise en scène des vertus impériales et de leurs comportements avérés ou supposés, en privé comme en public, normés ou déviants, dignes d'un sage ou d'un esclave, cruels et violents ou empreints d'une humanité toute philosophique. C'est à cette variété des personae des princes que les réflexions qui suivent sont consacrées. Le prisme de l'élaboration d'une grille de lecture permet d'aller au-delà de la simple accumulation de faits, plus ou moins avérés, jusqu'à éclairer la logique qui prévaut à de telles considérations, des species de Suétone aux boni et mali principes de l'Histoire Auguste 2. La notion d'« univers festif » que nous avions naguère privilégiée afin de définir un cadre à notre étude de la Fête à Rome imposait de définir les termes employés (ludi et spectacula) dans les récits littéraires ou les sources épigraphiques, notamment les fasti 3. Il s'était agi pour nos sources de mettre en scène une politique « festive », à savoir le rôle des princes dans l'élaboration d'un programme de jeux et spectacles, mais également les goûts personnels de ces Imperatores Caesares Augusti. Ces derniers s'exprimaient dans les lieux de spectacle en présence du populus, sinon dans un cadre privé, voire public, les conduisant à se produire sur la scène en aurige ou en gladiateur, tout autant qu'en promoteurs de ludi, ces écoles de gladiateurs financées sur fonds privés ou publics. Ces définitions ont fait l'objet d'une réactualisation dans le cadre d'une enquête collective du ThesCRA VII « Festivals and

International audience ; La construction très élaborée des biographies d'empereurs romains témoigne des enjeux d'une mise en scène des vertus impériales et de leurs comportements avérés ou supposés, en privé comme en public, normés ou déviants, dignes d'un sage ou d'un esclave, cruels et violents ou empreints d'une humanité toute philosophique. C'est à cette variété des personae des princes que les réflexions qui suivent sont consacrées. Le prisme de l'élaboration d'une grille de lecture permet d'aller au-delà de la simple accumulation de faits, plus ou moins avérés, jusqu'à éclairer la logique qui prévaut à de telles considérations, des species de Suétone aux boni et mali principes de l'Histoire Auguste 2. La notion d'« univers festif » que nous avions naguère privilégiée afin de définir un cadre à notre étude de la Fête à Rome imposait de définir les termes employés (ludi et spectacula) dans les récits littéraires ou les sources épigraphiques, notamment les fasti 3. Il s'était agi pour nos sources de mettre en scène une politique « festive », à savoir le rôle des princes dans l'élaboration d'un programme de jeux et spectacles, mais également les goûts personnels de ces Imperatores Caesares Augusti. Ces derniers s'exprimaient dans les lieux de spectacle en présence du populus, sinon dans un cadre privé, voire public, les conduisant à se produire sur la scène en aurige ou en gladiateur, tout autant qu'en promoteurs de ludi, ces écoles de gladiateurs financées sur fonds privés ou publics. Ces définitions ont fait l'objet d'une réactualisation dans le cadre d'une enquête collective du ThesCRA VII « Festivals and

International audience ; La construction très élaborée des biographies d'empereurs romains témoigne des enjeux d'une mise en scène des vertus impériales et de leurs comportements avérés ou supposés, en privé comme en public, normés ou déviants, dignes d'un sage ou d'un esclave, cruels et violents ou empreints d'une humanité toute philosophique. C'est à cette variété des personae des princes que les réflexions qui suivent sont consacrées. Le prisme de l'élaboration d'une grille de lecture permet d'aller au-delà de la simple accumulation de faits, plus ou moins avérés, jusqu'à éclairer la logique qui prévaut à de telles considérations, des species de Suétone aux boni et mali principes de l'Histoire Auguste 2. La notion d'« univers festif » que nous avions naguère privilégiée afin de définir un cadre à notre étude de la Fête à Rome imposait de définir les termes employés (ludi et spectacula) dans les récits littéraires ou les sources épigraphiques, notamment les fasti 3. Il s'était agi pour nos sources de mettre en scène une politique « festive », à savoir le rôle des princes dans l'élaboration d'un programme de jeux et spectacles, mais également les goûts personnels de ces Imperatores Caesares Augusti. Ces derniers s'exprimaient dans les lieux de spectacle en présence du populus, sinon dans un cadre privé, voire public, les conduisant à se produire sur la scène en aurige ou en gladiateur, tout autant qu'en promoteurs de ludi, ces écoles de gladiateurs financées sur fonds privés ou publics. Ces définitions ont fait l'objet d'une réactualisation dans le cadre d'une enquête collective du ThesCRA VII « Festivals and