Géopolitique de la colère: de la globalisation heureuse au grand courroux
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World Affairs Online
In: Idées reçues
Introduction. - De la Mésopotamie à l'ère moderne. - Une société en constante mutation. - De l'occupation étrangère à l'Etat islamique. - Une arène politique plurielle. - Conclusion
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In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Hiver, Heft 4, S. 197-198
ISSN: 1958-8992
In: Esprit, Band Septembre, Heft 9, S. 17-21
La guerre contre la terreur, avec sa succession d'assassinats ciblés et de dommages collatéraux, est prise dans un cycle de vengeances sans fin. Comment y mettre un terme ?
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 116, Heft 1, S. 99-109
ISSN: 2102-5991
Les représailles ont été un schéma continuel du conflit irakien au cours des dernières années. Depuis le printemps 2003 et le début de la guerre, elles ont ainsi toujours reporté la perspective d'un règlement pacifique des hostilités entre les différentes communautés de ce pays. Dans la foulée des opérations militaires ayant abouti à la défaite du groupe État islamique, même temporaire et partielle, de lourdes représailles se sont abattues sur toutes celles et tous ceux, parmi les civils sunnites des régions que l'organisation jihadiste avait administrées, tenus complices et responsables de ses crimes et de ses outrances. Toutefois, malgré leurs répercussions évidentes, ces représailles n'ont fait l'objet que d'une attention superficielle. Comment éclairer ce déficit d'intérêt sur une thématique aussi centrale ? Cet article aborde cette problématique à travers l'exemple des traitements réservés aux sunnites anciennement sous le joug de l'État islamique.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 116, S. 99-109
ISSN: 1148-2664
World Affairs Online
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 180, Heft 1, S. 57-71
ISSN: 1776-2987
De longue date, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a fait de la « vengeance de sang » une signature fondamentale sur les divers théâtres de combat où l'insurrection djihadiste opère. Du Maghreb, où ce mouvement trouve ses origines historiques, jusqu'au Sahel, ses membres n'ont eu de cesse de démultiplier les cycles meurtriers de représailles que ni les interventions étrangères et locales, ni l'élimination méthodique des principaux commandants n'ont permis de tarir. La vengeance de sang a en effet pour caractéristique essentielle d'asseoir solidement la détermination des insurgés, leurs convictions et motivations à en découdre avec l'adversaire, de même que leur identification commune à la cause. Elle éclaire la durabilité de la violence djihadiste et de sa force d'attraction. AQMI n'ayant finalement plus d'autre objectif que le seul horizon d'une vengeance couplée à la désillusion d'être un jour en capacité de s'emparer du pouvoir, le désir vengeur de ses partisans pourrait encore décupler, augurant d'une contagion dramatique de la violence.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 113, Heft 2, S. 225-237
ISSN: 2102-5991
Au lendemain de la disparition de leur « calife » autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi, tué en Syrie à l'automne 2019 et chef historique du mouvement jihadiste État islamique, ses partisans promettent une redoutable vengeance à leurs adversaires. Partout dans le monde, ils frappent sans relâche, animés par un insatiable et durable désir vengeur qui caractérise la cause d'une majorité de mouvances terroristes. Malgré sa prévalence émotionnelle, ce puissant désir de vengeance n'a jusqu'à présent fait l'objet que de traitements parcellaires dans la littérature consacrée au jihadisme. Cet article se propose de combler ce déficit en étudiant, dans une double démarche théorique et empirique, cette dimension négligée. Il revient tout d'abord sur la problématique générale de la vengeance dans la violence terroriste, puis conceptualise la question singulière du désir vengeur jihadiste à travers une approche transnationale, sur un semestre, des attaques revendiquées ou inspirées par l'État islamique.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Été, Heft 2, S. IX-IX
ISSN: 1958-8992
In: Esprit, Band Décembre, Heft 12, S. 105-114
Par quels moyens un militant djihadiste en vient donc à renoncer à l'idéologie et à la violence ? Les personnes concernées témoignent du rôle des affects de déception, de honte, de culpabilité et de dégoût.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Hiver, Heft 4, S. XVII-XVII
ISSN: 1958-8992
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Hiver, Heft 4, S. 53-62
ISSN: 1958-8992
Au cœur des motivations des terroristes de l'État islamique figure la vengeance, contre un Occident vu comme l'héritier du colonialisme, et plus généralement comme agresseur des musulmans. La dimension émotionnelle est donc forte, qui induit la définition d'une identité collective et la déshumanisation de l'adversaire. Si le revanchisme est au cœur du récit djihadiste, il faut démonter sur le long terme ce discours, qui ne disparaîtra pas avec l'emprise territoriale de Daech.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 102, Heft 3, S. 75-87
ISSN: 2102-5991
Malgré une profusion de commentaires, d'analyses et d'études publiées au cours des dernières années, la problématique du discours jihadiste n'a fait l'objet que d'une attention relativement limitée dans le champ des sciences sociales. Une observation d'autant plus étonnante que ce volet a acquis une place accrue dans le débat stratégique. Le discours est en effet central dans les dynamiques de mobilisation, et c'est à travers lui qu'un groupe comme l'État islamique a marqué cœurs et esprits, multipliant les avancées dans le monde musulman et au-delà. C'est par la rhétorique qu'il a recruté parmi un public large, notamment des centaines de Français dont certains encore présents dans la zone syro-irakienne en 2017. Le discours jihadiste émet plus qu'une représentation du monde : il le transforme. Tout discours est aussi un fort marqueur culturel et identitaire pour ceux qui l'articulent et s'en réclament.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 101, Heft 2, S. 67-79
ISSN: 2102-5991
Au-delà de nombreux revers militaires et humains, l'État islamique est encore loin d'être totalement défait en Irak. Depuis la reprise d'un certain nombre de ses fiefs historiques par les forces irakiennes soutenues par la coalition (Tikrit, Ramadi, Fallouja…), le groupe jihadiste est parvenu à se redéployer en de nombreux points du territoire, revenant à la clandestinité et ses méthodes éprouvées : multiplication des attaques armées, assassinats ciblés, attentats sanglants. Alors que la bataille de Mossoul semble lentement se refermer, au terme de huit mois de destructions sans précédent – cette bataille fut l'une des plus meurtrières du conflit depuis 2003 – la crise irakienne se poursuit quant à elle. La séquence jihadiste a surtout mis en lumière l'état d'extrême fragmentation du paysage sociopolitique local, à commencer par la composante arabe sunnite qui peine à entrevoir l'avenir et une alternative politique crédible au « califat ». L'État islamique prétendait « effacer les frontières » en s'emparant du pouvoir. Certes, cet objectif s'est en partie réalisé, mais il s'est aussi traduit par le tracé de nouveaux « murs » intérieurs et extérieurs, physiques et plus symboliques. L'article qui suit interroge cette hyper-fragmentation et les potentialités d'une reconstruction nationale post-jihadiste.