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La politique européenne de l'emploi au service de la compétitivité
In: Mondes en développement, Band 190, Heft 2, S. 73-90
ISSN: 1782-1444
La stratégie européenne pour l'emploi a été développée dans un contexte de forte critique de la construction européenne. Elle visait à rééquilibrer la construction communautaire en lui adossant un versant social. Le prescrit communautaire a été établi dans le cadre de la méthode ouverte de coordination et a progressivement été unifié autour d'un référentiel libéral de mise en concurrence. La crise de 2008 a subordonné cette politique aux impératifs de compétitivité et d'austérité budgétaire. Classification JEL : O52, D78, H 53, J48
The European Employment Strategy, uses and effects in Wallonia. ; La stratégie européenne pour l'emploi, usages et effets en Wallonie
The European Employment Strategy has been adopted in 1997. It organizes a coordination ofnational employment policies around common European objectives. The initial method was basedon mutual learning and peer pressure but it has recently moved towards a more binding form ofgovernance.This thesis focuses on the uses of this strategy in Wallonia. It describes the procedural andcognitive effects of the EES and analyzes the strategies of the social and political actors involved inemployment policies. Finally, it highlights the effective changes in employment policies that can beassociated with this strategy. ; La stratégie européenne pour l'emploi, adoptée en 1997, organise une coordination des politiquesnationales de l'emploi autour d'objectifs communs. La méthode initiale reposait sur l'apprentissagemutuel et la pression par les pairs. Elle a récemment évolué vers une forme de gouvernance pluscontraignante.Cette thèse porte sur les usages de cette stratégie en Wallonie. Elle décrit les effets procédurauxet cognitifs de la SEE et analyse les comportements et stratégies des acteurs. Enfin, elle met enévidence les changements effectifs des politiques de l'emploi qui peuvent être associés à cettestratégie.
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Politiques sociales et influences européennes : problématiser le changement et l'inertie
Cet article présente une revue de la littérature sur l'européanisation, les changements et l'inertie des politiques publiques. Il s'agit d'abord de définir cette notion d'européanisation et de distinguer les outils permettant de l'opérationnaliser. Sont ainsi distingués, les conditions, les mécanismes et les domaines de l'européanisation. Celle-ci est également considérée à partir des résultats. Pour ce faire, l'auteur présente des outils permettant de lire la direction et l'ampleur des changements des politiques publiques. Enfin, une attention est portée sur les phénomènes de résistance, liés aux décisions passées ou à des acteurs veto, qui peuvent expliquer partiellement des situations d'inertie des politiques.
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La flexicurité en chiffres et en débat
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 2106-2107, Heft 21, S. 1-63
La flexicurité a fait une entrée fracassante dans les débats européens sur le marché du travail. Quel écho trouve-t-elle en Belgique ? Réussit-elle à inspirer des accords et des réformes du marché du travail ? Bernard Conter pose d'abord un état des lieux de la flexibilité et de la sécurité, les deux composantes antagonistes de la flexicurité, dans la législation belge. La Belgique se caractérise par un haut niveau de flexibilité. Les choix collectifs y ont cependant conduit à privilégier des flexibilités internes à l'entreprise et fortement encadrées par la négociation sociale. L'auteur examine ensuite la position des interlocuteurs sociaux et des partis en Belgique. La flexicurité se révèle peu présente dans leurs revendications et leurs programmes. Les indicateurs d'évaluation européens, quant à eux, sont marqués par une forte dimension normative, malgré leur apparente neutralité technique. Bernard Conter ne trouve pas d'indice montrant que la notion de flexicurité puisse contribuer à forger des compromis politiques sur l'emploi ou le marché du travail en Belgique. En revanche, de nombreuses réformes en ces matières sont valorisées comme « pratiques de flexicurité » dans le programme national de réforme demandé par l'Union européenne. Les notions européennes sont alors utilisées comme des moyens de mettre en forme a posteriori des politiques, nouvelles ou anciennes, sans nécessairement être à l'origine de transformations de fond.
Origines et impacts de la flexicurité
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 2095-2096, Heft 10, S. 5-64
Depuis l'émergence de la stratégie européenne pour l'emploi en 1997, les États de l'Union européenne se fixent des objectifs communs en matière d'emploi. C'est dans ce contexte qu'est apparue la notion de « flexicurité » qui vise à concilier flexibilité du travail et sécurisation de celui-ci, deux dimensions jugées jusque-là contradictoires. La sécurité de l'emploi n'est plus liée à des protections juridiques ou conventionnelles, mais relève du renforcement de l'employabilité et de la capacité des individus à gérer les transitions professionnelles. Bernard Conter remonte aux origines de la flexicurité en Hollande et au Danemark et à sa réception dans les forums internationaux. Dans une première partie, il identifie les acteurs, les arguments, les outils mobilisés dans des contextes nationaux et ensuite sur la scène européenne. À côté des interactions entre États, il met en évidence les discussions des partenaires sociaux européens, particulièrement concernés par la question. Dans la seconde partie, l'auteur examine la pertinence scientifique de la notion, revient sur la simplification du modèle danois dont elle procède, et s'interroge sur la capacité des modèles concrets de flexicurité à surmonter la récession des années 2008-2009.
Plein-emploi ou chômage nécessaire : la stratégie européenne pour l'emploi, entre utopie et pragmatisme
In: Politique européenne, Band 21, Heft 1, S. 21-40
ISSN: 2105-2875
L'auteur analyse les fondements théoriques, plus ou moins implicites, qui président au fonctionnement de la Stratégie européenne pour l'emploi (SEE). Il met en exergue les paradoxes d'un dispositif qui accorde une place extrêmement réduite à la lutte contre le chômage et se focalise sur les politiques d'emploi. L'hypothèse explicative retenue est que la SEE a été conçue non pas pour faire disparaître le chômage mais plutôt pour le contenir. Dans cette perspective, il s'agirait de maintenir un volant suffisant de personnes en recherche d'emploi, qui fasse pression sur l'ensemble du salariat et limite sa capacité de revendication.
Les soins palliatifs en Belgique
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1487, Heft 22, S. 1-37
Belgique. Hausse des salaires nominaux, aides publiques ponctuelles et perte de pouvoir d'achat
In: Chronique internationale de l'IRES, Band 180, Heft 4, S. 123-138
ISSN: 1285-087X
Dans un contexte d'inflation exceptionnelle, les syndicats belges combattent la loi qui encadre la négociation salariale bisannuelle. L'indexation automatique qui prévaut en Belgique protège le revenu des salariés et des allocataires sociaux. Mais elle n'empêche pas une perte du revenu réel et bloque la hausse négociée des salaires. Le gouvernement s'en tient au cadre légal, tout en prenant des mesures pour aider les ménages et les entreprises face à la hausse des prix, en particulier de l'énergie.
Une sortie de pandémie sans modification du carcan salarial
In: Chronique internationale de l'IRES, Band 177, Heft 1, S. 27-35
ISSN: 1285-087X
En 2017, le gouvernement fédéral de centre-droit a durci la loi encadrant les négociations interprofessionnelles bisannuelles. Les syndicats dénoncent une limitation intenable des hausses de salaires tandis que le patronat estime cette loi vitale pour maintenir la compétitivité des entreprises. Ni les appels à plus de justice sociale émis au début de la pandémie, ni les mobilisations syndicales, ni le retour au gouvernement de partis de gauche n'ont entraîné une révision de ce cadre jusqu'ici.
Le développement de la formation professionnelle continue en Belgique francophone
Dans un contexte de changements sociaux importants (mondialisation, avènement d'une "société de l'information", précarisation sociale croissante de couches importantes de la population, désengagementde l'Etat.) et de mutations profondes sur le plan économique, social, technique ou organisationnel, les individus et groupes sociaux doivent faire face à des mobilités professionnelles, des changements de professionnalités, des inflexions des repères sociaux et culturels de plus en plus rapides et fréquents. Dans ce contexte, la notion de formation a connu un succès croissant (au côté ou en concurrence à la seule notion d'éducation) et le développement d'une problématique de la " formation professionnelle continue " est de plus en plus évidente. La thématique de l'éducation des adultes ou de l'éducation permanente très présente dans les années 60-70 fait ainsi place à celle de la formation professionnelle continue ou plus récemment au lifelong learning (formation tout au long de la vie). Ce glissement sémantique atteste d'une conjoncture où la formation est de plus en plus liée à la question de l'emploi ou plus encore de l'employabilité, où se former devient un impératif catégorique de l'ordre non plus du droit de l'individu mais de l'obligation sociale. L'enseignement et la formation des qualifications ne sont plus envisagés seulement comme des biens collectifs de " consommation " dont il s'agit de démocratiser l'accès par une politique sociale-démocrate mais aussi comme des biens de production, indispensables à gérer pour garantir un positionnement d'une région ou d'une nation dans la concurrence globalisée.
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Les politiques sociales, entre inertie et ré-institutionnalisation
Le thème du changement est au cœur de l'analyse des politiques publiques. Ses causes, ses mécanismes, ses conséquences, mais aussi les résistances à la réforme, suscitent l'intérêt des politistes et des sociologues de l'action publique. Les politiques sociales constituent dans ce cadre un objet particulier en raison de leur enracinement culturel et historique dans les états sociaux. Résultant souvent de luttes sociales, attachées à des valeurs et des traditions, elles sont souvent associées à des « modèles nationaux » (d'éducation, de santé, de protection sociale…). Les politiques sociales se caractérisent également par le rôle influent et déterminant des acteursassociés à leur mise en œuvre. Ces diverses caractéristiques expliquent en partie les résistances et ce qui apparaît parfois comme une inertie des politiques sociales.
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The European employment strategy and its impact on Wallonia and France's employment Policies; Les changements d'instruments de la politique de l'emploi en Wallonie et en France
In: Travail et emploi, Heft 125, S. 53-63
ISSN: 1775-416X
Les changements d'instruments de la politique de l'emploi en Wallonie et en France
National audience ; Cet article analyse la nature et la portée des changements introduits par la mise en œuvre de la Stratégie européenne pour l'emploi dans les politiques de l'emploi en Wallonie et en France. Ces changements affectent peu les institutions et les systèmes d'acteurs mais concernent de façon déterminante les instruments d'action publique. Les rapports de pouvoir et de compétition entre institutions nationales restent déterminants de la forme des transformations apportées à ces instruments. Les auteurs tendent notamment à souligner que les modifications incrémentales apportées à l'instrumentation et au système d'acteurs finissent par transformer sur le fond le sens de ces politiques publiques. Les principes d'activation, de territorialisation, d'individualisation, de contrôle paraissent émerger de façon symétrique dans les deux espaces étudiés. Les auteurs soulignent aussi qu'en dépit d'une faible capacité régulatrice en ce domaine, les recommandations de l'Union européenne produisent au final des inflexions importantes dans les politiques nationales.
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Belgique : la fin des compromis ?
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 11, Heft 1, S. 129-136
ISSN: 1958-5535