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World Affairs Online
Les amendements constitutionnels de 2019 en Égypte : vers une consécration de la dérive autoritaire du régime
In: Revue française de droit constitutionnel, Band 121, Heft 1, S. 3-19
La place du religieux dans le processus constitutionnel en Égypte après 2011
In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, Heft 181, S. 47-68
ISSN: 1777-5825
La Constitution égyptienne de 2014 : quelle réforme constitutionnelle pour l'Égypte ?
In: Revue française de droit constitutionnel, Band 103, Heft 3, S. 515-538
La constitution égyptienne de 2014 est-elle révolutionnaire ?
International audience ; La Constitution égyptienne de 2014 a été présentée comme un texte révolutionnaire, un modèle de protection des droits de l'homme et une avancée significative vers une véritable transition démocratique. Elle est venue clore une transition constitutionnelle particulièrement chaotique, entamée avec la chute du président Hosni Moubarak en 2011. A travers une analyse comparative de la Constitution de 2014 avec les deux textes qui l'ont précédée (2012 et 1971), et en particulier des dispositions relatives aux droits de l'homme et traitant de l'identité de l'Etat, cette contribution montre que ce texte, qui devait constituer une rupture avec le passé et rectifier celle de 2012 - présentée comme la Constitution islamique d'un Etat théocratique, se situe davantage dans la continuité que dans la rupture de l'ordre constitutionnel égyptien et renforce le pouvoir plus qu'il ne l'encadre.
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Les juges et les élections dans l'Égypte post Moubarak : acteurs ou victimes du politique ?
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 82, Heft 3, S. 117-132
ISSN: 2102-5991
Les décisions des juridictions égyptiennes relatives aux processus électoraux de l'Égypte post-Moubarak ont été perçues par les partisans des Frères musulmans comme hostiles au nouveau pouvoir en place et ont entraîné des accusations de collusion des magistrats avec l'armée et les anciens du régime de Moubarak. Cet article s'attache à rappeler, d'une part, que cette instrumentalisation du politique n'est pas nouvelle et qu'elle s'était exercée contre le régime de Moubarak, et à montrer, d'autre part, que les décisions controversées de la cour constitutionnelle s'inscrivent dans la droite ligne de sa jurisprudence. Il s'interroge sur le statut d'acteur ou de victime des magistrats dans ce processus de politisation du judiciaire.
Les juges et les élections dans l'Égypte post Moubarak : acteurs ou victimes du politique ?
International audience ; Les décisions des juridictions égyptiennes relatives aux processus électoraux de l'Égypte post-Moubarak ont étéperçues par les partisans des Frères musulmans comme hostiles au nouveau pouvoir en place et ont entraîné desaccusations de collusion des magistrats avec l'armée et les anciens du régime de Moubarak. Cet article s'attacheà rappeler, d'une part, que cette instrumentalisation du politique n'est pas nouvelle et qu'elle s'était exercée contrele régime de Moubarak, et à montrer, d'autre part, que les décisions controversées de la cour constitutionnelles'inscrivent dans la droite ligne de sa jurisprudence. Il s'interroge sur le statut d'acteur ou de victime des magistrats dans ce processus de politisation du judiciaire.
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Les juges et les élections dans l'Égypte post Moubarak : acteurs ou victimes du politique ?
International audience ; Les décisions des juridictions égyptiennes relatives aux processus électoraux de l'Égypte post-Moubarak ont étéperçues par les partisans des Frères musulmans comme hostiles au nouveau pouvoir en place et ont entraîné desaccusations de collusion des magistrats avec l'armée et les anciens du régime de Moubarak. Cet article s'attacheà rappeler, d'une part, que cette instrumentalisation du politique n'est pas nouvelle et qu'elle s'était exercée contrele régime de Moubarak, et à montrer, d'autre part, que les décisions controversées de la cour constitutionnelles'inscrivent dans la droite ligne de sa jurisprudence. Il s'interroge sur le statut d'acteur ou de victime des magistrats dans ce processus de politisation du judiciaire.
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On the waters of the Nile, playing it by ear ; Sur les eaux du Nil, on navigue à vue
International audience ; La chute de Moubarak a ouvert une phase complexe et confuse dans les relations institutionnelles : les anciennes et les nouvelles formations politiques animent l'espace public et cherchent des stratégies pour reconstruire le pays à leur propre avantage, tandis que l'armée peine à céder sa place.
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Les juges et les élections dans l'Égypte post Moubarak: acteurs ou victimes du politique?
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Heft 82, S. 117-132
ISSN: 1148-2664
EGYPTE : LES ENJEUX CONSTITUTIONNELS
International audience ; Le vendredi 29 juillet 2011, les courants islamistes égyptiens firent une démonstration de force en organisant la plus grande manifestation depuis la chute du président Moubarak, arborant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Le Coran est notre constitution », « Non aux principes supra-constitutionnels », « L'Islam est la solution » « L'Egypte est un Etat islamiste ». Les groupes libéraux et séculiers accusèrent les Frères musulmans, les Salafistes et la Gam'iya al-Islamiya d'avoir rompu l'accord conclu avant la manifestation, selon lequel tous les courants politiques devaient s'unir autour de revendications communes. Ils rappelèrent également que trois semaines auparavant, lors de la journée de manifestation du vendredi 8 juillet, eux-mêmes avaient accepté de renoncer à leur mot d'ordre « La constitution d'abord » pour préserver l'unité nationale et éviter le boycott de la manifestation par les groupes islamistes. Après avoir longtemps porté sur l'ordre dans lequel devaient se suivre les prochaines étapes du processus de transition démocratique (élections législatives/élections présidentielles/constitution), le débat constitutionnel en Egypte s'est déplacé sur la question de l'adoption préalable ou non de principes supra-constitutionnels. Ces débats de technique constitutionnelle, d'ordinaire réservés aux plus grands juristes, passionnèrent autant qu'ils divisèrent la scène politique égyptienne pendant tout l'été 2011. Derrière ces questions juridiques se devinait en effet une lutte politique entre libéraux, partisans d'un Etat séculier (« civil »), et partisans d'une réislamisation du droit et des institutions. Entre les deux, l'armée était accusée tour à tour de faire le jeu des islamistes en organisant les législatives avant la rédaction de la constitution, puis des libéraux et des séculiers en acceptant d'adopter des principes supra-constitutionnels destinés à lier la future Assemblée constituante. Mais est-ce que finalement l'armée ne faisait pas cavalier seul, ne ...
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EGYPTE : LES ENJEUX CONSTITUTIONNELS
International audience ; Le vendredi 29 juillet 2011, les courants islamistes égyptiens firent une démonstration de force en organisant la plus grande manifestation depuis la chute du président Moubarak, arborant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Le Coran est notre constitution », « Non aux principes supra-constitutionnels », « L'Islam est la solution » « L'Egypte est un Etat islamiste ». Les groupes libéraux et séculiers accusèrent les Frères musulmans, les Salafistes et la Gam'iya al-Islamiya d'avoir rompu l'accord conclu avant la manifestation, selon lequel tous les courants politiques devaient s'unir autour de revendications communes. Ils rappelèrent également que trois semaines auparavant, lors de la journée de manifestation du vendredi 8 juillet, eux-mêmes avaient accepté de renoncer à leur mot d'ordre « La constitution d'abord » pour préserver l'unité nationale et éviter le boycott de la manifestation par les groupes islamistes. Après avoir longtemps porté sur l'ordre dans lequel devaient se suivre les prochaines étapes du processus de transition démocratique (élections législatives/élections présidentielles/constitution), le débat constitutionnel en Egypte s'est déplacé sur la question de l'adoption préalable ou non de principes supra-constitutionnels. Ces débats de technique constitutionnelle, d'ordinaire réservés aux plus grands juristes, passionnèrent autant qu'ils divisèrent la scène politique égyptienne pendant tout l'été 2011. Derrière ces questions juridiques se devinait en effet une lutte politique entre libéraux, partisans d'un Etat séculier (« civil »), et partisans d'une réislamisation du droit et des institutions. Entre les deux, l'armée était accusée tour à tour de faire le jeu des islamistes en organisant les législatives avant la rédaction de la constitution, puis des libéraux et des séculiers en acceptant d'adopter des principes supra-constitutionnels destinés à lier la future Assemblée constituante. Mais est-ce que finalement l'armée ne faisait pas cavalier seul, ne cherchant qu'à protéger ses propres intérêts stratégiques en cherchant à consacrer pour l'avenir son droit d'ingérence politique ?
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Nouvelles stratégies de mobilisation et réforme du droit de la famille: La « loi sur le khul' » en Égypte
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band HS, Heft 5, S. 117
ISSN: 1963-1359
Le processus de réforme du droit de la famille et ses limites
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 75, Heft 4, S. 77-89
ISSN: 2102-5991
Lors de la codification du droit de la famille en Egypte, des pans importants de la shari'a ont été réformés pour améliorer le statut de la femme au sein de la famille. Ce processus de réforme a toutefois connu des limites, tant dans son contenu que dans sa mise en œuvre. L'article revient sur les principales réformes intervenues dans le droit égyptien de la famille ainsi que les mécanismes utilisés pour réformer la shari'a islamique. Il évoque également les limites auxquelles se heurtent les réformes. La prégnance du religieux sur le champ juridique et politique est telle que tous les acteurs acceptent de se placer sur le terrain de la religion et proposent leur propre interprétation des principes du droit musulman. A côté de ces obstacles politiques, sont également présentés les obstacles sociaux et économiques qui viennent entraver la mise en œuvre des réformes juridiques intervenues.