In den letzten Jahren fand in der japanischen Öffentlichkeit ein Umdenken über die Grundlagen der nationalen Verteidungs- und Sicherheitspolitik statt. Dabei wurde die sicherheitspolitische Rolle der durch die USA gewährleisteten nuklearen Abschreckung stärker gegenüber pazifistischen Grundhaltungen vertreten. Vor allem der japanische Ministerpräsident Nakasone verkörpert das neue außen- und sicherheitspolitische Selbstverständnis Nippons. - Bertricau, A.: Pseudonym (SWP-Rbg)
Japan's National Defence and International Influence, by A. Bertricau Over recent years Japan has moved progressively from its earlier policy of pacifism to an acceptance of nuclear disuasion as a means of keeping peace. The reasons for this transformation are multiple. Japan had cause to question the extent of Washington's commitment in Asia when Nixon re-established contact with Peking with no prior warning to Tokyo. Japanese society itself was changing with the coming of age of the generation born after 1945, for whom the war was history. In fact current trends in foreign and defence policy seem set to outlast Yasuhiro Nakasone. The generation about to corne to power in Japan is no longer beset by guilt feelings and it is no longer satisfied simply with winning the economie race. It has regained a sense of national destiny.
L'article traite de l'évolution intérieure de la Chine depuis la révolution culturelle. Malgré le manque d'information sur les années qui nous séparent de 1966, il apparaît qu'un problème s'est constamment posé au niveau du pouvoir à partir de cette date : favoriser l'autonomie économique à tous les échelons régionaux sans que la cohésion politique du pays ait à en souffrir. L'auteur s'interroge sur l'évolution du rôle de l'armée dans l'équilibre du pouvoir en Chine, sur la création des comités révolutionnaires et leur importance croissante et sur la rénovation du parti avec toutes ses contradictions en suspens. Dans sa première partie, intitulée « L'armée ciment de la nation ou impétrante du pouvoir », l'auteur évoque la remise en question de la conception technicienne et professionnelle de l'armée, coupée du peuple parce que dotée de fonctions précises et limitatives. Il montre le processus de consolidation militaire qui s'est déroulé en Chine tant en raison de la situation internationale (guerre du Vietnam et guerre frontalière avec l'U.R.S.S.), que de la situation interne instable (la révolution culturelle déclenchée en janvier 1967 et à laquelle l'armée s'est trouvée directement mêlée). L'armée aurait pu être tentée d'outrepasser son mandat d'exécutant mais elle est restée subordonnée au pouvoir politique même en temps de crise, ce dont l'auteur analyse les raisons. Le précepte selon lequel « le parti commande au fusil » est plus que jamais en vigueur mais il n'en existe pas moins une certaine spécificité de la relation en Chine entre l'armée et le pouvoir civil, ne serait-ce que par osmose. La seconde partie est consacrée aux comités révolutionnaires. La réorganisation du parti était l'un des aspects de la lutte pour le pouvoir et la formation des comités révolutionnaires représente à cet égard une période transitoire. Les désordres de la révolution culturelle ont précédé la mise en place de ces comités qui devaient être chacun un organe provisoire du pouvoir suprême, un document de mars 1967 en ayant défini les tâches et les attributions. Les comités révolutionnaires ont survécu au grand débat de politique générale de 1971 et 1972 sur le rôle du parti, grâce surtout à l'appartenance d'individus influents à la fois à ces comités et à d'autres instances civiles et militaires du pouvoir, notamment dans les provinces. L'auteur traite enfin de la réorganisation et de la consolidation du parti sous le signe de la « triple alliance », dont le départ fut donné en mai 1966 avec d'abord la réorganisation du comité du parti de la municipalité de Pékin, des changements survenant ensuite au plus haut niveau. Le IXe congrès du parti, en avril 1969, définit un programme de mise en place de tous les échelons du parti en relation notamment avec la directive de Mao Zedong de « faire entrer du sang nouveau dans le parti », par une diversification des voies de recrutement, un renouvellement des effectifs dans chacun des organes du pouvoir central et un élargissement de la représentation dans les provinces. Selon l'auteur, l'évolution récente dénote une nette consolidation du pouvoir qui « laisse supposer que les conflits entre factions ont été reléguées aux accessoires de sorte que l'hypothèse d'une grande conciliation paraît plus probable ». Les différents échelons du pouvoir, parti, comités, armée sont désormais placés sous « commandement unifié », ce principe étant devenu le thème central de l'actuelle ligne politique. Mais l'auteur estime que les institutions aujourd'hui en vigueur ne peuvent être que transitoires et seront probablement réexaminées lorsque l'ère des « pères fondateurs » prendra fin en Chine.