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First, a general qualification rule based on individual preferences is proposed to allow any given coalition to distinguish among its members some individuals who are said to be qualified by it since sensitive in preferences with all individuals of this coalition. A particular qualification rule, the liberal one, is then introduced as a rule conferring the power to qualify or disqualify any individual on the individual himself. Now, since each preference property corresponds to a qualification property, the liberal qualification rule is precisely characterized by individual preferences. Second, a delegator, that is a mapping describing a subset of delegates within the society, is defined to justify the standard notion of decisiveness. The idea of delegation allows us to generalize Arrow-Sen framework. This is done by means of a collective rationality postulate such that a coalition must be competent, ie, includes all delegates, to be decisive. Then, we prove that (1) there exists a delegate who is qualified by any coalition he belongs to, (2) such a delegate is a dictator if the qualification rule is liberal, (3) the qualification rule is liberal if the preferences are selfish. 16 References. Adapted from the source document.

First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.

First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.

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First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.

First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.

First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.