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Cette étude est réalisée dans le cadre d'un projet de coopération financé par l'Administration Générale pour la Coopération au Développement (AGCD - Belgique), coordonné par les Services de Programmation de la Politique Scientifique (SPPS - Belgique) et le Ministère de l'Agriculture et de la Réforme Agraire (MARA - Maroc). L'objectif général du projet est de contribuer au développement d'un centre de télédétection au sein du MARA et d'assurer un transfert de compétences et de savoir faire dans le domaine de la télédétection. Notre contribution dans ce projet concerne l'étude et la caractérisation du bassin versant de l'Oued Tasrafete (affluent de l'Aoudour) dans le Pré-Rif marocain. Les techniques les plus récentes de traitement d'images satellitales et de cartographie numérique ont été utilisées en vue de développer une méthode qui permette de cartographier la sensibilité des terres de versant à l'érosion hydrique et d'évaluer les pertes de sol à l'échelle du bassin versant. Les cartes produites peuvent servir d'aide aux aménageurs et aux décideurs pour orienter les efforts en matière de lutte anti-érosive de manière à rendre ceux-ci plus efficaces et suffisamment rentables.

Prior to the commercial availability of Very High Resolution (VHR) satellite imagery, the applicability of Earth Observation data in the urban planning sector was very limited. The spatial resolution of the imagery, supplied by platforms like Landsat TM and SPOT HRV, was too coarse to be of real practical use to urban planners and their applications. Satellite images of urban or sub-urban areas are characterized by large radiometric variations due to the small size and the diversity of the objects. This in turn causes a radiometric contamination between neighbouring pixels which renders object recognition nearly impossible. Satellite images with a higher resolution might alleviate this problem. The dawn of the VHR era was thus anticipated with great aspiration by urban remote sensing researchers. In the framework of a DWTC/OSTC Telsat 4 pilot project we proposed a methodology to employ IKONOS-21 imagery to develop an inventory of built-up, and un-built areas in Belgium's Flemish region. Such an inventory can be of use to regional planning agencies that are responsible for the implementation of the government's planning policies. In Flanders, AROHM (Administration of Spatial Planning, Housing, Monuments and landscapes) records, monitors, and evaluates the built-up areas. To do this, they need an extensive data input from the communities, which requires a lot of time and effort. A reliable and swift technique, based on earth observation data, and applicable for each residential area in Flanders, would be of great value to them. Not only would it allow them to make swift assessments more frequently, they could also double-check incoming data from the communities. The aforementioned project consisted of three parts: the visual interpretation of two study areas (Hasselt and Ghent), the automatic classification of these areas using both Maximum Likelihood and Neural Network classifiers, and the development of GIS procedures to transform the classified images into thematic maps like, for instance, a map of building densities.

The main purpose of this study was to show potential uses of very high resolution (VHR) image in an urban analysis of Bukavu in the Democratic Republic of Congo. As for many of the Third-World cities, Bukavu grew up during the last decades and available topographical information on Bukavu dates back to the middle of the twentieth century. This lack of updated information can be compensated by an appropriate use of VHR images. In this study, IKONOS image recorded on the 14th February 2001 was used. Image registration are highly dependant on accurate Digital Elevation Models (DEM), these last ones are also useful in urban analyses. The range between the minimum and maximum altitudes observed in the image was more than 500 meters. Furthermore, the viewing inclination angle is more than 28 degrees. In this case, orthorectification is mandatory for correcting relief displacements. Nevertheless, the lack of good Ground Control Points (GPS's) on the old topographic maps and the failure to collect field verification data in Bukavu explains the remaining global 2D RMSE of 10 meters. For easier image interpretation, multispectral (4m) and panchromatic (1m) images were fused together by means of the LMVM algorithm. Depending on the object, the Computer Aided Photo Interpretation (CAPI) uses or does not use the near infrared information (true or false colour composite). For a more detailed interpretation about the city morphology we draped the 1m multispectral fused image over the 1m resolution DEM grid. The Built-up Area Index (BAI) computed on the urban mask obtained by CAPI and classification of the vegetation, was compared with the 1954 situation interpreted from topographic maps. The present city shows higher BAI values and in the same time the centre of the city has clearly shifted southward. Statistical analyses are also done on built-up versus slope data. The lack of good GCP's and the use of DEM produced inaccurate orthorectification which was not adequate for topographical features extraction. Nevertheless the present extensions of Bukavu built-up areas are more than the double of those observed at the beginning of the last half century. New constructions are located on steeper slopes where landslides are frequents. More features could be extracted from the Ikonos image if good GPS measurements were made and if verification by the city authorities was possible. Some practical applications of this study could involve determining better location of new Bukavu extensions. ; Peer reviewed

La prise de conscience, par le grand public, de l'impact grandissant de l'homme sur l'océan est récente. Elle se traduit par une volonté politique sincère de correction par des mesures de protection, de gestion et de développement durable. Ces politiques, et leurs conséquences économiques et sociétales lourdes, ne peuvent être acceptées que si les décisions se fondent sur des connaissances scientifiques incontestables et montrent des résultats scientifiquement prouvés. Par ailleurs, ces décisions doivent prendre en compte des impacts qui s'opèrent à des échelles de temps et d'espace très variables, de quelques heures à plusieurs dizaines d'années et de quelques mètres à plusieurs milliers de km. En termes politiques, l'information scientifique nécessaire à la prise de décision doit pouvoir couvrir les différentes échelles depuis le niveau local et régional, jusqu'à l'échelle nationale, européenne voire globale, et cela sur le plus long terme possible. Enfin, pour être complète, l'information scientifique sur les écosystèmes marins doit pouvoir répondre à trois questions objectives : (i) quel est l'état? (ii) quelle est l'évolution? (iii) quels sont les mécanismes et processus mis en jeux? et à une question plus prospective : (vi) que peux-t-on prévoir et comment agir? Le présent rapport ne peut pas, à lui seul, refléter toute la richesse du programme STARECAPMED. En 3 ans, STARECAPMED a généré plusieurs centaines de milliers de données nouvelles, ré-exploité plusieurs centaines de publications, rapports et autres enregistrements passés et présents. Le programme a aussi généré de nombreux documents, rapports et mémoires. Enfin, des publications internationales et des thèses de doctorat sont en cours de réalisation ou abouties. Afin de rester lisible, nous avons donc choisi de présenter ce rapport 2014 sous la forme de 12 exemples parmi les travaux en cours. Ces exemples sont traités selon un schéma identique en 4 points simples : (i) La présentation du cas d'étude dans le projet global ; (ii),Les approches innovatrices développées ; (iii),La présentation de résultats marquants ; (iv),Les délivrables de STARECAPMED pour les politiques publiques.