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Cet article étudie la place de la question de la paix dans la pensée et l'action politique de Robert Schuman, aux différentes étapes de sa vie. A la fois idéal et nécessité, la paix constitue sa préoccupation majeure. Elle passe, selon lui, par la coopération internationale, en particulier par la construction d'une Europe unie qui n'est pas une fin en soi mais un moyen de garantir la paix.

Lorsque l'ouverture du mur de Berlin laisse entrevoir une unification rapide de la RFA et de la RDA, les États de la Communauté européenne sont engagés dans un processus d'approfondissement fondé sur la mise en oeuvre du grand marché intérieur prévu par l'Acte unique européen de 1986 et sur la constitution d'une union monétaire proposée par le plan Delors d'avril 1989. Se pose alors la question de la compatibilité entre l'unification allemande et la poursuite de l'intégration européenne. Si les partenaires de l'Allemagne ne manquent pas de s'inquiéter au sujet des orientations futures de la politique de l'Allemagne unie, ils n'en acceptent pas moins le principe de l'unification en décembre 1989 ainsi que l'entrée des nouveaux Länder dans la Communauté, selon un scénario tout à fait spécifique, dès le 3 octobre 1990. De son côté, Bonn s'engage à poursuivre l'approfondissement et contribue à l'accélérer, notamment grâce au lancement du projet d'union politique qui sera inscrit dans le traité de Maastricht en 1992.

Der Artikel analysiert die Reaktionen der Parlamentarischen Versammlung und die der ausführenden Organe (EG-und Euratom-Kommissionen, Hohe Behörde der EGKS) auf das Projekt einer politischen Union, welches 1960 von Frankreich initiiert wurde. Die Parlamentarische Versammlung, die darum besorgt ist die bestehenden Gemeinschaften nicht zu schwächen, versucht mit Unterstützung der Kommissionen die französischen Projekte zu verändern und auf die Arbeiten der Kommission Fouchet Einfluß zu nehmen. Ermutigt durch die Erklärung der sechs Mitgliedsstaaten anläßlich des Bonner Gipfeltreffens, schlägt die Parlamentarische Versammlung im Dezember 1961 eine Reihe von weitreichenden Verbesserungsanträgen vor, um die Institutionen umzuformen, Verbindungen zwischen der politischen Union und der Wirtschaftsgemeinschaft herzustellen und um für die Zukunft die Chancen einer wirklichen Europäischen Integration zu bewahren.