Panorama de l'Europe de l'est: Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, RDA, Roumanie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie; monographies, bilans et problèmes
In: Le courrier des pays de l'Est 309/310/311
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In: Le courrier des pays de l'Est 309/310/311
In: Le Courrier des pays de l'Est, Band 1067, Heft 3, S. 146-150
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1062, Heft 4, S. 71-84
ISSN: 1777-5787
Lors du scrutin législatif de juin 2006, les électeurs, lassés par une campagne émaillée de scandales, avaient fini par renvoyer dos à dos les formations classiques et permis aux Verts de devenir un parti parlementaire. Avec 100 députés dans chaque camp s'est ouverte une nouvelle période d'instabilité, dont le pays est coutumier depuis 1996. Mais cette fois-ci, grâce aux manœuvres du président Vaclav Klaus, elle aura duré plus de six mois. Après de multiples revirements, un gouvernement a été nommé en janvier 2007. La nouvelle coalition des conservateurs, des chrétiens-démocrates et des Verts, largement dominée par les premiers, pouvait donc passer au stade de la réalisation des réformes mûries dans l'opposition et concernant la politique budgétaire, la fiscalité, les systèmes des retraites et de santé. Parallèlement, plusieurs débats récurrents ont repris de la vigueur. Le premier concerne les relations entre l'Eglise catholique et l'Etat, le financement des cultes et les restitutions. Le deuxième porte sur l'utilisation des archives de la police politique de l'ancien régime. Enfin, un troisième concerne le projet d'installation d'une partie du bouclier antimissile américain dans le pays. La population et les dirigeants locaux y sont opposés, mais le gouvernement de Mirek Topolanek, très proaméricain, entend passer outre, au risque de mécontenter ses voisins et la Russie. Dans ses relations avec l'UE, l'euroscepticisme, incarné par le Président, a été renforcé par le rapprochement avec la droite polonaise au pouvoir. L'économie du pays pouvait difficilement faire mieux : une croissance forte, un chômage bas, un excédent commercial confortable et des capitaux étrangers toujours importants. L'appareil industriel tourne à plein régime et pas seulement dans l'automobile, secteur devenu une base de production en Europe et contribuant à hauteur de 84 % au total des exportations tchèques. Ce «beau rêve» n'est perturbé que par «un endettement injustifié de l'Etat» et les craintes quant aux effets des réformes qui se feront sentir à partir de 2008.
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1062, Heft 4, S. 85-98
ISSN: 1777-5787
Après un an d'exercice du pouvoir, la coalition des sociauxdémocrates, des nationalistes et des conservateurs du Parti populaire, conduite par Robert Fico, tient bon. Dans les sondages, la cote de popularité du gouvernement est toujours au beau fixe, tandis que l'opposition, restée huit ans aux commandes de l'Etat, lui reproche de ruiner une économie et des finances publiques auparavant saines et de se montrer impuissant face à la disparition des valeurs morales, toutes critiques relayées par la quasi-totalité des médias. En fait, l'évolution des choses apporte un démenti à ces Cassandre : l'état des finances publiques n'a rien d'alarmant, la dette demeure dans le domaine du raisonnable, le chômage est en baisse constante et les capitaux étrangers continuent d'affluer. Si, étant donné la composition de la coalition, la politique menée résulte, pour l'essentiel, de la conciliation de dogmes différents, pour ne pas dire opposés, il y a néanmoins consensus sur l'instauration d'un «Etat social fort» qui apporterait à l'Europe non seulement sa vitalité économique, mais aussi sa richesse culturelle. Bien que la Banque centrale européenne en doute, les autorités slovaques s'en tiennent à la date de 2009 pour rejoindre la zone euro, même si l'arrivée massive de fonds européens, destinés aux régions peu développées, risque d'engendrer des pressions inflationnistes. La société est perturbée, comme dans les pays voisins, par l'utilisation à des fins partisanes des archives de la police politique du régime communiste et le dialogue reste toujours difficile entre le gouvernement et certains segments de la société civile, notamment les défenseurs de la nature. Dans le domaine de la politique étrangère, R. Fico cherche, tout en souscrivant à cette orientation, à se démarquer de l'atlantisme inconditionnel de ses prédécesseurs, comme en témoignent le retrait d'Irak du contingent slovaque, son opposition à l'installation dans la région d'éléments du bouclier antimissile américain, la reprise des coopérations avec des pays mal vus de Bruxelles, ou encore le resserrement des liens économiques avec la Russie. Les relations avec la Hongrie et la minorité magyare vivant en Slovaquie ont connu des moments difficiles, marqués par une poussée des tensions et des revendications d'autonomie territoriale.
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1062, S. 71-84
ISSN: 0590-0239
World Affairs Online
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1062, S. 85-98
ISSN: 0590-0239
World Affairs Online
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band no 1058, Heft 6, S. 94-96
ISSN: 1777-5787
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1056, Heft 4, S. 103-126
ISSN: 1777-5787
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1056, Heft 4, S. 127-145
ISSN: 1777-5787
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1055, Heft 3, S. 78-80
ISSN: 1777-5787
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1056, S. 103-126
ISSN: 0590-0239
World Affairs Online
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1056, S. 127-145
ISSN: 0590-0239
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In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1055, S. 78-80
ISSN: 0590-0239
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In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1051, Heft 5, S. 102-105
ISSN: 1777-5787
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1051, Heft 5, S. 4-16
ISSN: 1777-5787
Grâce à une démarche comparative reposant, à la fois, sur les statistiques Eurostat, mais aussi sur les propres calculs de la Fondation, ainsi que sur des sondages et des enquêtes plus pointues, cet extrait de l'étude sur la qualité de la vie en Europe, élaborée en 2003, permet, au terme d'une investigation plus fine, de confirmer l'importance des disparités maintes fois constatées entre les pays de l'UE-15 d'un côté, et les dix nouveaux Etats membres et les pays candidats (Turquie, Roumanie, Bulgarie) de l'autre, que ce soit dans les domaines des revenus, des niveaux de vie, des conditions de travail ou encore de l'accès aux soins. Cette synthèse finale est aussi l'occasion de débusquer certains «avantages comparatifs» détenus par les Etats nouveaux venus en matière de logement et d'éducation. Si on ne s'étonnera pas d'apprendre que l'autoproduction représente, chez ces derniers, une part non négligeable de leur consommation alimentaire, de loin plus déterminante que dans ceux de l'UE-15, on découvrira, par contre, la place majeure occupée par les liens familiaux, qui sont pour les nouveaux Etats membres et surtout les futurs entrants, une autre manière de pallier la faiblesse de leurs revenus. Et tandis que le statut socio-économique des femmes et, surtout, celui des personnes âgées, se révèle nettement moins enviable dans les pays de la Nouvelle Europe, la dichotomie entre anciens et nouveaux membres perd, à certains égards, de sa pertinence, des pays du sud de l'UE-15 se retrouvant plus proches de certains nouveaux entrants (République tchèque, Slovénie, Malte et Chypre). Face à l'inévitable augmentation des disparités constatées entre les 28 pays étudiés, le plaidoyer des auteurs du chapitre retenu par la rédaction de la revue (Jens Alber, Jan Delhey, Wolgang Keck) en faveur du maintien, voire du renforcement, de la politique de cohésion initiée par Bruxelles, n'a dès lors rien de surprenant.