De la race à l'évolution: Paul Broca et l'anthropologie française (1850 - 1900)
In: Histoire des sciences humaines
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In: Histoire des sciences humaines
In: Collection Histoire des sciences humaines
In: Collection "Histoire des sciences humaines
In: Sciences humaines et religions
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 109, Heft 3, S. 583-592
ISSN: 0769-3362
En fondant le « droit pur » sur la notion polygéniste de « race », le juriste belge Edmond Picard s'inscrit tardivement dans la tradition de l'ethnologie romantique, selon laquelle les lois expriment le « caractère moral » des nations. Or la permanence supposée des grands types ethniques, et donc de leurs mœurs et usages, contredit foncièrement l'idée évolutionniste d'un devenir commun à l'humanité. Picard verra pourtant dans la race le « premier », voire le seul, facteur des dynamiques sociales. Les métamorphoses historiques du droit s'accommoderaient-elles du fixisme desdites races « naturelles » et de leur prétendue hétérogénéité d'origine ? Analyse contextuelle de quelques apories saillantes du concept de « droits raciques ».
In: Communications, Band 107, Heft 2, S. 45-61
Jugée aujourd'hui irrationnelle, disqualifiée comme un « mythe fallacieux », la notion de race garde toute sa valeur explicative en France comme en Europe, au Japon ou aux États-Unis, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. À l'Institut d'ethnologie, Paul Rivet enseigne l'anthropologie somatique, laquelle a pour but d'« établir la diagnose des différentes races ». À sa suite, le musée de l'Homme voudra dresser un inventaire de la diversité humaine, mais sans « recourir au racisme ». Entendons, en le condamnant comme une « idéologie » pernicieuse dont une science « neutre », impartiale, peut et doit faire justice. La race sans le racisme ? Le bien-fondé de cette enquête semble peu suspecté. Il répond d'ailleurs d'un héritage ancré dans l'histoire déjà ancienne du Jardin des Plantes. Critiquée quoique toujours admise, la rhétorique de la race représente, avec le recul, le point aveugle du processus de légitimation de l'ethnologie savante. Ces paradoxes méritent examen.
In: Annales historiques de la Révolution Française, Heft 377, S. 9-35
ISSN: 1952-403X
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 68, Heft 1, S. 240-242
ISSN: 1953-8146
In: Asdiwal: revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, Band 5, Heft 1, S. 109-130
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 64, Heft 1, S. 267-269
ISSN: 1953-8146
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 34, Heft 4, S. 661-669
ISSN: 2101-0064
Résumé Malgré les partages disciplinaires tardifs, géographie et ethnologie sont longtemps apparues comme des sciences complémentaires et presque interchangeables. La terre et l'homme font partie du même système. Dans l'anthropologie des Lumières, la « théorie des climats » fixa les représentations dominantes du rapport de détermination réciproque entre circonstances physiques et « genre de vie ». L'idée d'immanence de l'homme au monde s'approfondit au siècle suivant. Dans la perspective du géographe Humboldt, les questions de distribution spatiale des espèces reportent l'attention des naturalistes sur les « harmonies » locales qui font de chaque contrée un « centre de création ». L'étude de ces adaptations mutuelles révèle un « inter-domaine » qu'on pourrait appeler « géographie de l'homme ». La tradition s'en est perdue avec l'ouverture du débat « transformiste ». Mais la géographie de Vidal de La Blache lui reste redevable quant à la théorie de l'« œcoumène » (i.e. ce qu'on nomme maintenant « environnement ») et aux concepts mobilisés pour penser l'économie de la nature. Ce sont les parcours croisés et institutionnels de ces deux sciences « jumelles » qui sont ici analysés.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 8, Heft 29, S. 31-54
ISSN: 0295-2319
The foundation of French anthropology during the 19th century. Some historiographical perspectives.
Claude Blanckaert [31-54].
One often confounds the notion of scientific discipline with its contemporary objects as if a «great thought» preluded its emergence and accomplishment. Or modem science does not exist, from a sociological and historical point of view, without a regulatory structure nor specialized institutions. This article examines the different arguments of a functional analysis of the concept of Institution. It shows that the disciplinary construction of French anthropology began in the 1830's as a natural history of man, keeping its program until the end of the 19th century. Thence, the celebrated Durkheimian breakthrough of the beginning of the century appears like a historiographical problem rather than a practical solution of the so-called French delay.
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 10, Heft 1, S. 124-135
ISSN: 1776-2944
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