Suchergebnisse

Nous présentons une synthèse de la littérature internationale sur l'implication des jeunes dans la cyberviolence et le harcèlement. Ces deux phénomènes font l'objet d'études empiriques depuis la fin des années 1990. Leur définition et leurs caractéristiques font toujours l'objet de débats, ce qui influe sur l'étude de la prévalence en termes d'inconsistance quant aux méthodes et phénomènes observés. Toutefois, malgré les écarts d'une étude à l'autre, on ne peut nier l'importance du phénomène dont les conséquences négatives se vérifient au niveau psychologique, social et scolaire. Les recherches sur les risques associés à la victimisation comme à l'agression font consensus sur différents points : l'impact du temps passé en ligne, de l'activité sur les réseaux sociaux, les différences selon le sexe ainsi que l'importance de facteurs culturels et contextuels que les études comparatives internationales ont permis de mettre en lumière. Les différences, notamment en termes culturels et de socialisation mériteraient une investigation plus approfondie afin d'orienter la prévention et la remédiation.

Dans le cadre des politiques publiques et des politiques d'éducation ; la question de la violence des jeunes et notamment la violence à l'école est un objet de débat et de controverse. Parallèlement, ce phénomène est devenu un objet de recherche interdisciplinaire. L'ensemble des futurs professionnels de l'éducation ont à traiter des problèmes de violence et les parents sont souvent confrontés à ce phénomène où leurs jeunes sont soit victimes soit agresseurs. En avril 2010, l'état a mis en place des états généraux de la sécurité à l'école et un conseil scientifique international a inventorié les approches scientifiques du domaine. La ressource La violence à l'école, au cœur de l'action, au-delà des controverses constitue un référentiel de tous les savoirs actuels sur ce phénomène. La violence à l'école, comme la violence des jeunes au sens large est un champ de pratique sociale, un champ d'activités éducatives, un objet scientifique. Le cours est constitué de six Grandes Leçons.

This book brings together an international group of experts to present the latest psychosocial and developmental criminological research on cyberbullying, cybervictimization and intervention. With contributions from a wide range of European countries, including Cyprus, Greece, Ireland, Italy, France, Hungary, Spain, and the United Kingdom, as well as from Canada and the USA, this authoritative volume explores the nature, risk factors, and prevalence of cyberbullying among children and adolescents. A particularly original focus is directed towards the Tabby project (Threat Assessment of online Bullying Behaviour among Youngsters), an intervention programme based on the threat and risk assessment approach which seeks to prevent the occurrence of violence and its recidivism. Presenting cutting-edge research on developmental criminology and legal psychology, International Perspectives on Cyberbullying is a comprehensive resource for practitioners, teachers, parents, and researchers, as well as scholars of criminology, psychology, and education.

AbstractAccording to the intercultural paradigm, prejudice reduction is a way of promoting positive interactions among people and preventing discriminatory behaviours. This paper focuses on the role of teacher interventions in reducing student prejudices. We carried out a quantitative survey, which was administered to middle and high school students in France, to identify the role played by individual, school and sociocultural variables on 'flagrant' and 'subtle' prejudices. The findings show that when students perceive that their teachers are discussing racism and discrimination during formal education, manifestations of both types of prejudice decline. In addition, this perceived engagement creates a multiplicative effect on intergroup contacts among students, and this is an important condition for decreasing prejudice. The study highlights the potential of formal education to deconstruct stereotypes and encourage interculturalism, even in a context which is quite hostile to any reference to cultural identities. It also underlines that intercultural practices can start at the micro level without any formal institutional support.

Si l'EPS, comme toutes les disciplines scolaires en France, est confrontée au problème des violences, elles semblent moins flagrantes et moins prégnantes que dans les autres disciplines. Les raisons sont multiples : intérêt différencié des élèves pour cette discipline particulière, synergie entre enseignants d'EPS et élèves, discipline qui intègre «l'apprentissage du contrôle des pulsions» tout en offrant un «espace toléré de débridement des émotions», mais également formation des enseignants d'EPS qui privilégie, au même titre que les savoirs à transmettre, la relation pédagogique et la gestion des affects.

The purpose of this research is to test the validity of commonly used measures of exposure to and production of online extremism. Specifically, we investigate if a definition of hate influences survey responses about the production of and exposure to online hate. To explore the effects of a definition, we used a split experimental design on a sample of 18 to 25-year-old Americans where half of the respondents were exposed to the European Union's definition of hate speech and the other half were not. Then, all respondents completed a survey with commonly used items measuring exposure to and perpetration of online hate. The results reveal that providing a definition affects self-reported levels of exposure and perpetration, but the effects are dependent on race. The findings provide evidence that survey responses about online hate may be conditioned by social desirability and framing biases. The findings that group differences exist in how questions about hate are interpreted when definitions of it are not provided mean we must be careful when using measures that try to capture exposure to and the production of hate. While more research is needed, we recommend providing a clear, unambiguous definition when using surveys to measure online hate.